Visite guidée de la Starbase avec Elon Musk

LA FIDUCIAIRE

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Tim Dodd, l’auteur du blog Everyday Astronaut, a pu faire une visite des installations de la Starbase, dans le Texas, avec Elon Musk, visible sur Youtube. Avec une interview très intéressante sur son approche du développement technologique.

Deux heures de visite et une rare interview d’Elon Musk, CEO de SpaceX et de Tesla, voilà ce que propose Tim Dodd, passionné de l’espace, qui édite un site très détaillé sur l’exploration spatiale, Everyday Astronaut (https://everydayastronaut.com/).

La visite-interview sur le site de la Starbase peut paraître un peu technique, sous-titrable en français (approximatif), mais rapidement elle parle à tout le monde. Elle offre une vue sur les coulisses des développements des fusées (et aussi, un peu, des autos électriques) construites par SpaceX, l’une des entreprises dirigées par Elon Musk. Space X (1) a bouleversé le marché des lanceurs.

Supprimer les éléments inutiles

La conversation, au milieu des morceaux de fusées en construction, balance entre des descriptions des éléments de la fusée Starship en développement, et des principes qui président à leur développement. Elon Musk souligne que souvent les ingénieurs passent un temps énorme à optimiser des systèmes ou des pièces qui pourraient être supprimés. Le développement d’une fusée (ou d’une auto) consiste en partie à supprimer des éléments inutiles. “The most common error of a smart engineer is to optimize something that should not exist” dit-il dans la vidéo. Donnant l’exemple d’une protection en fibre de verre sur les batteries des Tesla Model 3, supposé réduire les vibrations. Il avait du mal à automatiser le processus, et après moultes analyses, il s’est avéré que cette élément n’avait aucune utilité, qu’il était plus simple de le supprimer.

Elon Musk souligne que parmi les difficultés spécifique au Starship, il y a la question du coût, qui était moins importante à l’époque du programme spatial des années 60/70′. Le souci est d’arriver à un véhicule spatial récupérable, le Starship, avec un coût par tonne de poussée sous les 1000 dollars, ce qui est considérable. Il explique que dans ce contexte, le plus grand souci est moins le design de la fusées et de ses moteurs que la maitrise de leur production en série.

L’intérêt à faire exploser des fuésées

Parmi les commentaires intéressants il y a ceux sur les lancement ratés de fusées lors de leur développement. Elon Musk explique que cela ne lui pose aucun problème, que c’est même intéressant. Que cela vaut la peine de “casser” plusieurs prototypes pour progresser rapidement. Son entreprise SpaceX a ainsi testé plusieurs fusées Starship, récupérables, destinées à l’exploration spatiale, qui ont plusieurs fois explosé lorsqu’elles revenaient sur terre. Le Starship sera utilisé dans sa version achevée par la NASA pour se poser sur la lune.

Pourquoi la navette spatiale a échoué

Interrogé sur la différence avec la navette spatiale, le Shuttle et le Starship, tous deux récupérables, Elon Musk explique que le Shuttle ne pouvait progresser. Son design était quasi gelé dès le départ, sur les 30 ans de sa carrière, car il volait toujours avec un équipage. Il était trop risqué de le faire trop évoluer en chemin. D’où un coût énorme qui a mené l’abandon du programme. Pour le moment, le Starship vole sans personnes, dix modèles ont été construits aux fins de tests. “Le Starship n’a personne à bord ainsi il peut exploser. C’est très intéressant”, car SpaceX peut mieux faire progresser le fusée jusqu’à sa version opérationnelle.

(1) SpaceX a développé des fusées récupérables pour lancer des satellites et envoyer des équipages à la station ISS, les Falcon, actuellement commercialisées. La vidéo parle surtout du Starship, une fusée récupérable destinée à véhiculer des charges et des passagers vers la Lune et Mars.

Deux heures de visite et une rare interview d’Elon Musk, CEO de SpaceX et de Tesla, voilà ce que propose Tim Dodd, passionné de l’espace, qui édite un site très détaillé sur l’exploration spatiale, Everyday Astronaut (https://everydayastronaut.com/).La visite-interview sur le site de la Starbase peut paraître un peu technique, sous-titrable en français (approximatif), mais rapidement elle parle à tout le monde. Elle offre une vue sur les coulisses des développements des fusées (et aussi, un peu, des autos électriques) construites par SpaceX, l’une des entreprises dirigées par Elon Musk. Space X (1) a bouleversé le marché des lanceurs.La conversation, au milieu des morceaux de fusées en construction, balance entre des descriptions des éléments de la fusée Starship en développement, et des principes qui président à leur développement. Elon Musk souligne que souvent les ingénieurs passent un temps énorme à optimiser des systèmes ou des pièces qui pourraient être supprimés. Le développement d’une fusée (ou d’une auto) consiste en partie à supprimer des éléments inutiles. “The most common error of a smart engineer is to optimize something that should not exist” dit-il dans la vidéo. Donnant l’exemple d’une protection en fibre de verre sur les batteries des Tesla Model 3, supposé réduire les vibrations. Il avait du mal à automatiser le processus, et après moultes analyses, il s’est avéré que cette élément n’avait aucune utilité, qu’il était plus simple de le supprimer.Elon Musk souligne que parmi les difficultés spécifique au Starship, il y a la question du coût, qui était moins importante à l’époque du programme spatial des années 60/70′. Le souci est d’arriver à un véhicule spatial récupérable, le Starship, avec un coût par tonne de poussée sous les 1000 dollars, ce qui est considérable. Il explique que dans ce contexte, le plus grand souci est moins le design de la fusées et de ses moteurs que la maitrise de leur production en série.Parmi les commentaires intéressants il y a ceux sur les lancement ratés de fusées lors de leur développement. Elon Musk explique que cela ne lui pose aucun problème, que c’est même intéressant. Que cela vaut la peine de “casser” plusieurs prototypes pour progresser rapidement. Son entreprise SpaceX a ainsi testé plusieurs fusées Starship, récupérables, destinées à l’exploration spatiale, qui ont plusieurs fois explosé lorsqu’elles revenaient sur terre. Le Starship sera utilisé dans sa version achevée par la NASA pour se poser sur la lune. Interrogé sur la différence avec la navette spatiale, le Shuttle et le Starship, tous deux récupérables, Elon Musk explique que le Shuttle ne pouvait progresser. Son design était quasi gelé dès le départ, sur les 30 ans de sa carrière, car il volait toujours avec un équipage. Il était trop risqué de le faire trop évoluer en chemin. D’où un coût énorme qui a mené l’abandon du programme. Pour le moment, le Starship vole sans personnes, dix modèles ont été construits aux fins de tests. “Le Starship n’a personne à bord ainsi il peut exploser. C’est très intéressant”, car SpaceX peut mieux faire progresser le fusée jusqu’à sa version opérationnelle.(1) SpaceX a développé des fusées récupérables pour lancer des satellites et envoyer des équipages à la station ISS, les Falcon, actuellement commercialisées. La vidéo parle surtout du Starship, une fusée récupérable destinée à véhiculer des charges et des passagers vers la Lune et Mars.

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