Une majorité d'entreprises souhaitent que leurs employés reviennent plus souvent au bureau

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Un peu plus de six entreprises sur dix (60,9 %) choisissent de faire revenir leur personnel au bureau au moins trois jours par semaine depuis que la recommandation de travailler à domicile a disparu en Wallonie et en Flandre.

Un dirigeant d’entreprise sur dix ne jure par ailleurs que par une présence totale sur le lieu de travail, selon une enquête menée par le prestataire de services en ressources humaines Acerta en collaboration avec la KU Leuven et la revue #ZigZagHR auprès de 280 entreprises.

Depuis le 1er septembre, la recommandation des pouvoirs publics de travailler à domicile a en effet disparu sauf à Bruxelles mais cela ne signifie pas pour autant que les travailleurs doivent et vont à nouveau passer la majorité de leurs heures de travail au bureau, selon l’étude. Neuf entreprises sur dix (89,8 %) ont en effet l’intention d’instaurer une forme de travail hybride, soit un mélange entre télétravail et travail au bureau.

Au sein de ce groupe qui opte pour le travail hybride, six entreprises sur dix (60,9 %) demandent ainsi à leur personnel de travailler en premier lieu depuis le site de l’entreprise, avec le télétravail comme alternative. Dans ce cas de figure, les travailleurs passeront au moins trois jours au bureau. Un peu de moins de 30 % des employeurs (28,9 %) font une lecture inverse du travail hybride c’est-à-dire que les personnes travaillent en premier lieu depuis leur domicile et se rendent parfois au bureau.

Le fait que 90 % des employeurs optent pour le travail hybride implique également que 10 % n’y adhèrent pas. La plupart d’entre eux – 9 % – demanderont à leurs travailleurs de se rendre au bureau toute la semaine de travail. Il s’agit surtout dans ce cas de petites entreprises qui s’en tiennent à la forme de travail classique, selon Acerta. A l’autre extrémité du spectre, à peine 1 % des entreprises pratiquent le télétravail à 100 %.

Afin de stimuler le lien entre l’employeur et ses collaborateurs, Acerta préconise de combiner le télétravail avec le travail au bureau et ce manière utile. “L’essentiel est de remplir les journées passées au bureau d’activités à valeur ajoutée qu’il est préférable d’organiser dans les locaux de l’entreprise, comme les brainstormings, les réunions d’équipe, les entretiens individuels, etc. Il faut également se soucier des relations informelles qui ont tendance à disparaître à cause du travail à distance”, souligne Kathelijne Verboomen, directrice du centre de connaissances Acerta Consult.

“Le fait que 90 % des entreprises optent pour une forme de travail hybride est une révolution. Il y a deux ans, nous n’en étions pas du tout là. Mais la concrétisation provisoire du travail hybride reste très prudente”, poursuit Kathelijne Verboomen. “En réalité, le travail hybride ne se cantonne pas au lieu de travail. Non seulement les gens ne travaillent plus toujours depuis le même lieu, mais ils ne travaillent pas non plus toujours au même projet ou à la même tâche au même moment.”

Un dirigeant d’entreprise sur dix ne jure par ailleurs que par une présence totale sur le lieu de travail, selon une enquête menée par le prestataire de services en ressources humaines Acerta en collaboration avec la KU Leuven et la revue #ZigZagHR auprès de 280 entreprises.Depuis le 1er septembre, la recommandation des pouvoirs publics de travailler à domicile a en effet disparu sauf à Bruxelles mais cela ne signifie pas pour autant que les travailleurs doivent et vont à nouveau passer la majorité de leurs heures de travail au bureau, selon l’étude. Neuf entreprises sur dix (89,8 %) ont en effet l’intention d’instaurer une forme de travail hybride, soit un mélange entre télétravail et travail au bureau. Au sein de ce groupe qui opte pour le travail hybride, six entreprises sur dix (60,9 %) demandent ainsi à leur personnel de travailler en premier lieu depuis le site de l’entreprise, avec le télétravail comme alternative. Dans ce cas de figure, les travailleurs passeront au moins trois jours au bureau. Un peu de moins de 30 % des employeurs (28,9 %) font une lecture inverse du travail hybride c’est-à-dire que les personnes travaillent en premier lieu depuis leur domicile et se rendent parfois au bureau.Le fait que 90 % des employeurs optent pour le travail hybride implique également que 10 % n’y adhèrent pas. La plupart d’entre eux – 9 % – demanderont à leurs travailleurs de se rendre au bureau toute la semaine de travail. Il s’agit surtout dans ce cas de petites entreprises qui s’en tiennent à la forme de travail classique, selon Acerta. A l’autre extrémité du spectre, à peine 1 % des entreprises pratiquent le télétravail à 100 %. Afin de stimuler le lien entre l’employeur et ses collaborateurs, Acerta préconise de combiner le télétravail avec le travail au bureau et ce manière utile. “L’essentiel est de remplir les journées passées au bureau d’activités à valeur ajoutée qu’il est préférable d’organiser dans les locaux de l’entreprise, comme les brainstormings, les réunions d’équipe, les entretiens individuels, etc. Il faut également se soucier des relations informelles qui ont tendance à disparaître à cause du travail à distance”, souligne Kathelijne Verboomen, directrice du centre de connaissances Acerta Consult. “Le fait que 90 % des entreprises optent pour une forme de travail hybride est une révolution. Il y a deux ans, nous n’en étions pas du tout là. Mais la concrétisation provisoire du travail hybride reste très prudente”, poursuit Kathelijne Verboomen. “En réalité, le travail hybride ne se cantonne pas au lieu de travail. Non seulement les gens ne travaillent plus toujours depuis le même lieu, mais ils ne travaillent pas non plus toujours au même projet ou à la même tâche au même moment.”

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