Trois salariés sur 10 ne veulent pas d'une voiture de société électrique

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Selon une enquête du secrétariat social, 3 salariés sur 10 ne veulent pas d’une voiture de société électrique. Mais ce sera obligatoire à partir de 2026 pour conserver les avantages fiscaux de la formule.

La voiture électrique doit encore se faire accepter. Elle devrait surtout s’imposer dans le marché des voitures de société, dont 16% des salariés bénéficient. Selon une enquête de Securex, le passage obligé à ce type de motorisation pour les voitures de fonction à partir de 2026 n’est pas unanimement accepté.

Les craintes

L’étude relève que 31% des répondants ne souhaitent pas d’auto électrique. Parmi les raisons avancées, il y a la crainte que ce type de véhicule ne soit pas adapté à leurs besoins, notamment pour les longs trajets. Une part non négligeable, 22%, avance la crainte d’une fiabilité insuffisante.

Le résultat n’est pas influencé par la région ou le sexe. Toutefois, 27% des répondants se disent prêts à passer à l’électrique. Et 42% sont prêts moyennant des conditions comme la garantie de disposer de suffisamment de bornes de rechargement et que l’autonomie soit suffisante. La voiture électrique, il est vrai, est encore mal connue.

Objectif 2026

“Remplacer les véhicules de société à essence et diesel par des voitures électriques n’est pas obligatoire mais étant donné que les avantages fiscaux pour ces types de véhicule disparaîtront à partir de 2026 pour les entreprises, il faut s’attendre à une adaptation massive d’ici les 5 prochaines années” indique Guillaume Bosmans, HR Research Associate chez Securex.

Le gouvernement a pris la décision en mai de réserver les avantages fiscaux des voitures de société aux véhicules n’émettant pas de CO2 à partir de 2026, ce qui limite ce statut aux autos électriques à batterie ou aux autos à hydrogène. La mesure, qui vise à encourager les voitures propres, doit encore être votée par le Parlement. Le dispositif prévoit une diminution des avantages fiscaux pour les autos à carburant dès 2023. La transition pourrait arriver plus rapidement.

Déjà 17% de voitures de société électriques

Cette décision devrait pousser les entreprises à revoir leur politique de flotte et d’attribution de véhicules, et à développer aussi des formules pour encourager l’installation de bornes chez les salariés qui disposent d’un garage.

L’enquête de Securex note que 17% des bénéficiaires d’une voiture de société roulent déjà en voiture électrique, et 18%, une auto hybride.

Ces résultats sont issus d’une enquête plus large réalisée par Securex en mai 2021, auprès d’un échantillon représentatif du marché belge (1512 personnes interrogées).

La voiture électrique doit encore se faire accepter. Elle devrait surtout s’imposer dans le marché des voitures de société, dont 16% des salariés bénéficient. Selon une enquête de Securex, le passage obligé à ce type de motorisation pour les voitures de fonction à partir de 2026 n’est pas unanimement accepté.Les craintesL’étude relève que 31% des répondants ne souhaitent pas d’auto électrique. Parmi les raisons avancées, il y a la crainte que ce type de véhicule ne soit pas adapté à leurs besoins, notamment pour les longs trajets. Une part non négligeable, 22%, avance la crainte d’une fiabilité insuffisante. Le résultat n’est pas influencé par la région ou le sexe. Toutefois, 27% des répondants se disent prêts à passer à l’électrique. Et 42% sont prêts moyennant des conditions comme la garantie de disposer de suffisamment de bornes de rechargement et que l’autonomie soit suffisante. La voiture électrique, il est vrai, est encore mal connue.Objectif 2026″Remplacer les véhicules de société à essence et diesel par des voitures électriques n’est pas obligatoire mais étant donné que les avantages fiscaux pour ces types de véhicule disparaîtront à partir de 2026 pour les entreprises, il faut s’attendre à une adaptation massive d’ici les 5 prochaines années” indique Guillaume Bosmans, HR Research Associate chez Securex. Le gouvernement a pris la décision en mai de réserver les avantages fiscaux des voitures de société aux véhicules n’émettant pas de CO2 à partir de 2026, ce qui limite ce statut aux autos électriques à batterie ou aux autos à hydrogène. La mesure, qui vise à encourager les voitures propres, doit encore être votée par le Parlement. Le dispositif prévoit une diminution des avantages fiscaux pour les autos à carburant dès 2023. La transition pourrait arriver plus rapidement.Déjà 17% de voitures de société électriquesCette décision devrait pousser les entreprises à revoir leur politique de flotte et d’attribution de véhicules, et à développer aussi des formules pour encourager l’installation de bornes chez les salariés qui disposent d’un garage.L’enquête de Securex note que 17% des bénéficiaires d’une voiture de société roulent déjà en voiture électrique, et 18%, une auto hybride.Ces résultats sont issus d’une enquête plus large réalisée par Securex en mai 2021, auprès d’un échantillon représentatif du marché belge (1512 personnes interrogées).

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