En un an, la Belgique a perdu 460 agences bancaires, plus de 2.000 appareils de self-banking et plus de 730 distributeurs de billets, ressort-il du rapport sur l’inclusion financière de Financité, publié vendredi.
Selon ce rapport, le nombre d’agences bancaires en Belgique a chuté de 68% en 20 ans, passant de 12.000 en 2000 à 4.232 fin 2020. Rien qu’entre 2019 et 2020, 460 d’entre elles ont fermé.
“La baisse est particulièrement forte dans les grandes banques qui ont profité de la crise sanitaire pour ne pas rouvrir toutes leurs agences”, regrette Financité. Pour l’organisation, cette tendance “laisse de côté une partie de la population qui avait l’habitude de faire toutes ses opérations bancaires en agence, créant ainsi de nouvelles formes d’exclusion bancaire”.
Si l’accès au guichet s’est restreint – souvent justifié par les banques par la digitalisation ou la crise sanitaire – le nombre d’appareils de self-banking a lui aussi fortement diminué. De 15.306 en 2010, ces appareils n’étaient plus que 10.649 en 2019 et 8.460 en 2020, soit une baisse de 20% en un an.
L’organisation s’inquiète par ailleurs de la disparition croissante des distributeurs de billets, rendant plus difficile l’accès au cash. Après avoir atteint un pic en 2013, avec 8.707 appareils, le nombre de distributeurs de billets n’a cessé de diminuer en Belgique pour atteindre 6.433 en 2020, soit une diminution d’environ un quart de ces automates.
Selon Financité, tant au niveau de la zone euro que de l’Union européenne, la Belgique se situe sous la moyenne en nombre de distributeurs par million d’habitants.
La pétition lancée par l’organisation pour s’opposer au projet “Batopin”, initié par les quatre grandes banques du pays (Belfius, BNP Paribas Fortis, ING et KBC) afin de mutualiser les distributeurs du pays, a récolté plus de 9.000 signatures.
Selon ce rapport, le nombre d’agences bancaires en Belgique a chuté de 68% en 20 ans, passant de 12.000 en 2000 à 4.232 fin 2020. Rien qu’entre 2019 et 2020, 460 d’entre elles ont fermé. “La baisse est particulièrement forte dans les grandes banques qui ont profité de la crise sanitaire pour ne pas rouvrir toutes leurs agences”, regrette Financité. Pour l’organisation, cette tendance “laisse de côté une partie de la population qui avait l’habitude de faire toutes ses opérations bancaires en agence, créant ainsi de nouvelles formes d’exclusion bancaire”. Si l’accès au guichet s’est restreint – souvent justifié par les banques par la digitalisation ou la crise sanitaire – le nombre d’appareils de self-banking a lui aussi fortement diminué. De 15.306 en 2010, ces appareils n’étaient plus que 10.649 en 2019 et 8.460 en 2020, soit une baisse de 20% en un an. L’organisation s’inquiète par ailleurs de la disparition croissante des distributeurs de billets, rendant plus difficile l’accès au cash. Après avoir atteint un pic en 2013, avec 8.707 appareils, le nombre de distributeurs de billets n’a cessé de diminuer en Belgique pour atteindre 6.433 en 2020, soit une diminution d’environ un quart de ces automates. Selon Financité, tant au niveau de la zone euro que de l’Union européenne, la Belgique se situe sous la moyenne en nombre de distributeurs par million d’habitants. La pétition lancée par l’organisation pour s’opposer au projet “Batopin”, initié par les quatre grandes banques du pays (Belfius, BNP Paribas Fortis, ING et KBC) afin de mutualiser les distributeurs du pays, a récolté plus de 9.000 signatures.