Le cours de Kinepolis flirte déjà avec ses records alors que les risques n’ont certainement pas tous disparu.
Alors que la réouverture des cinémas demeure chaotique aux quatre coins du monde, Spider-Man: No Way Home a redonné des couleurs à l’ensemble de l’industrie. Trois semaines après sa sortie, le dernier opus de l’homme-araignée totalise déjà 1,37 milliard de dollars de revenus, ce qui lui permettra de se hisser aisément dans le top 10 des films les plus rentables…
Alors que la réouverture des cinémas demeure chaotique aux quatre coins du monde, Spider-Man: No Way Home a redonné des couleurs à l’ensemble de l’industrie. Trois semaines après sa sortie, le dernier opus de l’homme-araignée totalise déjà 1,37 milliard de dollars de revenus, ce qui lui permettra de se hisser aisément dans le top 10 des films les plus rentables de l’histoire. Après une série de succès mitigés et de déconvenues, comme No Time to Die (Mourir peut attendre, James Bond), Fast & Furious 9 ou Black Widow (Marvel), les chiffres de Spider-Man montrent que le public reste prêt à se rendre au cinéma. Malgré les mesures sanitaires et les sorties de plus en plus courantes en streaming. Et cela n’a pas échappé aux investisseurs, Kinepolis s’étant illustré ces dernières semaines sur Euronext Bruxelles. L’année 2022 pourrait en effet s’avérer très lucrative pour le spécialiste des complexes cinématographiques, actif tant en Europe occidentale qu’en Amérique du Nord (surtout au Canada). Après de nombreux reports, une série de superproductions sont attendues cette année: The Batman, Black Panther, Top Gun, Jurassic World, Avatar 2 (dont le premier opus demeure le film ayant généré le plus de revenus de l’histoire). D’autant que Kinepolis a confirmé fin octobre que ses revenus par visiteur étaient bien supérieurs à ceux précédant la pandémie grâce à des tickets plus onéreux (écrans et sièges premium) et surtout, aux ventes de snacks et boissons. Cette croissance est toutefois indispensable pour justifier la valorisation intrinsèque du groupe cinématographique. Le cours de Kinepolis flirte déjà avec ses records alors que les risques n’ont certainement pas tous disparu.