Malgré des taux d’intérêt historiquement bas, le compte d’épargne reste un incontournable pour les Belges. C’est ce qui ressort des données de Belfius, BNP Paribas Fortis, KBC, Crelan et ING pour 2021.
BNP Paribas Fortis (Fintro inclus) comptait 70,02 milliards d’euros de comptes d’épargne au 31 décembre 2021, soit une augmentation de 5 % (3,33 milliards d’euros) par rapport décembre 2020. Une tendance que l’on retrouve également dans les autres banques.
Au 31 décembre 2021, KBC disposait de 53,79 milliards d’euros sur ses comptes d’épargne réglementés, soit une augmentation de 7,5 % (3,75 milliards d’euros) par rapport à l’année précédente.
Chez Belfius, ce montant s’élevait à 47,9 milliards d’euros au 31 décembre 2021, soit une hausse de 6,5 % (2,9 milliards d’euros) par rapport à l’année précédente.
Chez Crelan, les comptes d’épargne contenaient 13,820 milliards d’euros au 31 décembre 2021, soit une augmentation de 5,31 % (696,9 millions d’euros) par rapport à l’année précédente.
ING fait exception et enregistre une baisse de 7 % (2,67 milliards d’euros) en 2021 par rapport à 2020. Fin 2021, la banque disposait de 35,06 milliards d’euros de comptes d’épargne.
Les faibles taux d’intérêt rendent le transfert de l’argent d’un compte courant vers un compte d’épargne moins intéressant pour les clients. Belfius constate donc que les comptes courants de ses clients contiennent toujours beaucoup de liquidités. L’augmentation de la circulation d’argent des comptes courants a encore été très prononcée chez Belfius l’année dernière, et s’élevait à 15 % (en 2019, l’augmentation était de 17 %, en 2020, elle était de 26 %).
Offre d’investissements durables
KBC indique également que les clients s’orientent de plus en plus vers les investissements. Une tendance qui se remarque aussi chez Crelan. Selon KBC, les applications numériques semblent aider les clients à se lancer dans les investissements. La possibilité de commencer avec de petits montants étalés rend le domaine de plus en plus accessible. L’intérêt pour les dépôts à terme est resté faible en raison de la persistance d’un climat de taux d’intérêt bas. Chez Crelan, le nombre d’investissements a augmenté de 30 %, l’augmentation de la production de fonds a même atteint 41 %. Chez ING, l’intérêt croissant pour les investissements se remarque principalement dans les fonds de placement.
KBC estime également que le mouvement du marché vers les fonds d’investissement durables et socialement responsables s’accélère encore. Aujourd’hui, plus de la moitié des investisseurs belges chez KBC optent pour un tel fonds. Ces investissements ont triplé en deux ans chez KBC. Au troisième trimestre de l’année dernière, ce chiffre était de 22,2 milliards d’euros.
Belfius fait également état d’une nette augmentation de la demande de fonds sur des thèmes durables tels que la mobilité, le bien-être des enfants, l’égalité (des genres), le changement climatique, le bien-être et la santé. Ces mégatendances démographiques, économiques, technologiques et environnementales provoquent des changements fondamentaux au sein de notre société, selon Belfius. Crelan mentionne également la demande accrue d’investissements durables.
BNP Paribas Fortis (Fintro inclus) comptait 70,02 milliards d’euros de comptes d’épargne au 31 décembre 2021, soit une augmentation de 5 % (3,33 milliards d’euros) par rapport décembre 2020. Une tendance que l’on retrouve également dans les autres banques.Au 31 décembre 2021, KBC disposait de 53,79 milliards d’euros sur ses comptes d’épargne réglementés, soit une augmentation de 7,5 % (3,75 milliards d’euros) par rapport à l’année précédente. Chez Belfius, ce montant s’élevait à 47,9 milliards d’euros au 31 décembre 2021, soit une hausse de 6,5 % (2,9 milliards d’euros) par rapport à l’année précédente. Chez Crelan, les comptes d’épargne contenaient 13,820 milliards d’euros au 31 décembre 2021, soit une augmentation de 5,31 % (696,9 millions d’euros) par rapport à l’année précédente.ING fait exception et enregistre une baisse de 7 % (2,67 milliards d’euros) en 2021 par rapport à 2020. Fin 2021, la banque disposait de 35,06 milliards d’euros de comptes d’épargne.Les faibles taux d’intérêt rendent le transfert de l’argent d’un compte courant vers un compte d’épargne moins intéressant pour les clients. Belfius constate donc que les comptes courants de ses clients contiennent toujours beaucoup de liquidités. L’augmentation de la circulation d’argent des comptes courants a encore été très prononcée chez Belfius l’année dernière, et s’élevait à 15 % (en 2019, l’augmentation était de 17 %, en 2020, elle était de 26 %).Offre d’investissements durablesKBC indique également que les clients s’orientent de plus en plus vers les investissements. Une tendance qui se remarque aussi chez Crelan. Selon KBC, les applications numériques semblent aider les clients à se lancer dans les investissements. La possibilité de commencer avec de petits montants étalés rend le domaine de plus en plus accessible. L’intérêt pour les dépôts à terme est resté faible en raison de la persistance d’un climat de taux d’intérêt bas. Chez Crelan, le nombre d’investissements a augmenté de 30 %, l’augmentation de la production de fonds a même atteint 41 %. Chez ING, l’intérêt croissant pour les investissements se remarque principalement dans les fonds de placement.KBC estime également que le mouvement du marché vers les fonds d’investissement durables et socialement responsables s’accélère encore. Aujourd’hui, plus de la moitié des investisseurs belges chez KBC optent pour un tel fonds. Ces investissements ont triplé en deux ans chez KBC. Au troisième trimestre de l’année dernière, ce chiffre était de 22,2 milliards d’euros.Belfius fait également état d’une nette augmentation de la demande de fonds sur des thèmes durables tels que la mobilité, le bien-être des enfants, l’égalité (des genres), le changement climatique, le bien-être et la santé. Ces mégatendances démographiques, économiques, technologiques et environnementales provoquent des changements fondamentaux au sein de notre société, selon Belfius. Crelan mentionne également la demande accrue d’investissements durables.