Se priver de gaz russe, une option supportable pour les économies européennes, selon une étude

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Mettre fin aux importations d’énergie (gaz, pétrole, charbon) en provenance de Russie serait économiquement supportable pour la France et l’Union européenne, estime une étude publiée mardi, qui montre aussi l’efficacité qu’aurait la mise en place de droits de douanes élevés sur les importations d’énergie.

Un embargo sur les importations d’énergie aurait “un impact relativement faible” sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, “soit 100 euros par Européen adulte”, ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l’égide du Conseil d’analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.

Certains Etats seraient toutefois beaucoup plus pénalisés, comme la Lituanie, la Bulgarie, la Slovaquie, la Finlande ou la République Tchèque, et auraient besoin d’une “solidarité européenne”.

La France, à l’exposition moindre aux importations de pétrole, de charbon et surtout de gaz, serait moins pénalisée, avec une perte de PIB estimée entre 0,15 et 0,3% en fonction de sa capacité à trouver des alternatives aux produits actuellement achetés à la Russie.

Pour l’Allemagne, qui freine des quatre fers contre la mise en place d’un embargo, la perte de PIB est évaluée entre 0,3 et 3%, un niveau que les auteurs de l’étude juge “globalement modéré et (qui) peut être absorbé”.

Toutefois, la mise en place de droits de douanes sur les importations énergétiques russes, par exemple de 40%, serait “plus efficace qu’un embargo strict”, estime l’étude.

Elle entrainerait une “réduction très forte des importations”, d’environ 80%, tout en réduisant “fortement”, en les divisant par 3 ou 4, les pertes économiques des pays les plus dépendants de la Russie.

Pour arriver à ces conclusions, ils ont considéré la part de pétrole, gaz et charbon russes consommés par les différents pays, puis ont estimé la quantité que ces pays pourraient remplacer par d’autres sources d’énergie ou fournisseurs, s’appuyant notamment sur les évaluations de l’Agence internationale de l’énergie.

Enfin, ils ont évalué l’impact de la quantité résiduelle d’énergie provenant de Russie que les pays ne pourraient pas remplacer à court terme sur leur activité économique.

Toutefois, les auteurs précisent qu'”il est important qu’un ensemble de mesures macroéconomiques soient mises en place pour éviter une amplification du choc” énergétique, citant la politique monétaire et des mesures budgétaires ciblées sur les secteurs et ménages les plus pénalisés par la hausse des prix du gaz qu’un embargo ou des droits de douanes entrainerait.

Un embargo sur les importations d’énergie aurait “un impact relativement faible” sur les économies européennes, avec une perte de PIB entre 0,2 et 0,3% en moyenne, “soit 100 euros par Européen adulte”, ont évalué les quatre économistes auteurs de cette étude publiée sous l’égide du Conseil d’analyse économique, organisme chargé de conseiller le gouvernement français.Certains Etats seraient toutefois beaucoup plus pénalisés, comme la Lituanie, la Bulgarie, la Slovaquie, la Finlande ou la République Tchèque, et auraient besoin d’une “solidarité européenne”.La France, à l’exposition moindre aux importations de pétrole, de charbon et surtout de gaz, serait moins pénalisée, avec une perte de PIB estimée entre 0,15 et 0,3% en fonction de sa capacité à trouver des alternatives aux produits actuellement achetés à la Russie.Pour l’Allemagne, qui freine des quatre fers contre la mise en place d’un embargo, la perte de PIB est évaluée entre 0,3 et 3%, un niveau que les auteurs de l’étude juge “globalement modéré et (qui) peut être absorbé”.Toutefois, la mise en place de droits de douanes sur les importations énergétiques russes, par exemple de 40%, serait “plus efficace qu’un embargo strict”, estime l’étude.Elle entrainerait une “réduction très forte des importations”, d’environ 80%, tout en réduisant “fortement”, en les divisant par 3 ou 4, les pertes économiques des pays les plus dépendants de la Russie.Pour arriver à ces conclusions, ils ont considéré la part de pétrole, gaz et charbon russes consommés par les différents pays, puis ont estimé la quantité que ces pays pourraient remplacer par d’autres sources d’énergie ou fournisseurs, s’appuyant notamment sur les évaluations de l’Agence internationale de l’énergie.Enfin, ils ont évalué l’impact de la quantité résiduelle d’énergie provenant de Russie que les pays ne pourraient pas remplacer à court terme sur leur activité économique. Toutefois, les auteurs précisent qu'”il est important qu’un ensemble de mesures macroéconomiques soient mises en place pour éviter une amplification du choc” énergétique, citant la politique monétaire et des mesures budgétaires ciblées sur les secteurs et ménages les plus pénalisés par la hausse des prix du gaz qu’un embargo ou des droits de douanes entrainerait.

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