Quel est le risque d'investir dans une obligation?

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Le risque d’investir dans une obligation est moyen et son rendement annuel attendu sur cinq ans est de 0,5% net.

En achetant une obligation, vous faites un prêt à une entreprise privée, publique ou à l’Etat. En échange, vous recevez généralement une indemnité annuelle et si tout va bien, à l’échéance, vous retrouvez la totalité de votre capital. Le coupon annuel peut être fixe ou variable. Si l’entreprise connaît des difficultés finan- cières, les détenteurs d’obligations récupèrent la plupart du temps une partie de leur mise car ils se situent en bonne place sur la liste des créanciers. Les obligations à haut rendement affichent un taux supérieur mais impliquent un risque accru de défaut de paiement.

En achetant une obligation, vous faites un prêt à une entreprise privée, publique ou à l’Etat. En échange, vous recevez généralement une indemnité annuelle et si tout va bien, à l’échéance, vous retrouvez la totalité de votre capital. Le coupon annuel peut être fixe ou variable. Si l’entreprise connaît des difficultés finan- cières, les détenteurs d’obligations récupèrent la plupart du temps une partie de leur mise car ils se situent en bonne place sur la liste des créanciers. Les obligations à haut rendement affichent un taux supérieur mais impliquent un risque accru de défaut de paiement. Les green bonds ou obligations vertes permettent aux gouvernements ou aux entreprises de récolter des fonds en faveur de projets bénéfiques pour le climat ou l’environnement. La demande d’obligations vertes est élevée, car les grands investisseurs ressentent la pression croissante exercée par le monde politique. En Europe notamment. Au cours des neuf premiers mois de l’année, un montant record de 777,65 milliards de dollars, soit 684 milliards d’euros, a été levé dans le monde entier par la vente d’obligations vertes, sociales ou durables (un mélange de vert et de social). L’argent des obligations sociales est affecté à des projets ayant un impact social positif, comme la construction de logements abordables ou l’amélioration de la santé publique. Habituellement, les obligations vertes sont réservées aux grands investisseurs, qui peuvent payer par tranches de 100.000 euros, voire plus. Mais en 2021, deux entreprises belges ont vendu des obligations vertes aux petits investisseurs, en coupures de 1.000 euros. Il s’agit des promoteurs immobiliers Atenor et Immobel. Ils utilisent le produit des émissions pour installer un immeuble de bureaux neutre en CO2 à Bruxelles. Les obligations vertes d’Atenor et d’Immobel avaient des échéances de respectivement 4 et 6 ans et de 6,5 ans et offraient un rendement net compris entre 1,7 et 2,1%. Le degré de sécurité de votre argent dépend avant tout de l’émetteur de l’obligation. Les scores qu’attribuent les agences de notation comme S&P, Moody’s et Fitch aux pays et entreprises peuvent vous aider à évaluer la solvabilité ou la capacité de remboursement d’un émetteur. Il existe, en outre, une hiérarchie parmi les différents types d’obligations. Ainsi, celles dites “subordonnées” et “perpétuelles” vous placent après les titulaires d’obligations classiques, par exemple. Enfin, il convient de veiller au risque de change si vous investissez dans des produits de ce type émis dans d’autres devises. Vous pourriez alors récupérer moins en euros que votre mise initiale. Lorsque vous souscrivez à de nouvelles obligations, les frais sont inclus dans le prix d’émission. Tablez sur 1,5 à 2% de frais. Vous pouvez également acheter des obligations existantes. Dans ce cas, les coûts sont souvent plus élevés que pour des transactions d’actions, ce qui s’explique par le fait que le négoce des obligations s’opère encore principalement entre banques et n’est pas aussi automatisé que celui des actions. Vous êtes redevable d’une taxe sur les opérations de Bourse de 0,12% à l’achat et à la vente d’obligations existantes, avec un plafond de 1.300 euros par transaction. Il n’existe par contre pas de taxe sur les opérations à l’émission d’obligations. Les banques retiennent 30% de précompte mobilier sur les intérêts, mais la plus-value réalisée est exonérée d’impôt. Il peut donc être fiscalement intéressant d’acheter des obligations sous le prix d’émission. Le caractère durable ou non d’une obligation dépend des activités de l’entreprise ou de l’autorité qui l’émet. > Lire aussi: Investir en 2022: ne mettez pas vos oeufs dans le même panier

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