Le risque est élevé et le rendement attendu sur cinq ans s’élève à 4% net.
Un tracker ou ETF (exchange traded fund) est un fonds coté en Bourse qui reproduit les performances d’un panier d’actifs, un indice boursier par exemple. Attention, le rendement n’est pas tout à fait conforme à celui de l’indice. L’amplitude de la différence dépend notamment de la négociabilité des actifs et des choix du gestionnaire qui réinvestit les dividendes des entreprises. Les trackers se négocient en Bourse, comme les actions. L’investisseur peut, d’un simple clic, se constituer un portefeuille diversifié d’actions ou d’obligations.
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Un tracker ou ETF (exchange traded fund) est un fonds coté en Bourse qui reproduit les performances d’un panier d’actifs, un indice boursier par exemple. Attention, le rendement n’est pas tout à fait conforme à celui de l’indice. L’amplitude de la différence dépend notamment de la négociabilité des actifs et des choix du gestionnaire qui réinvestit les dividendes des entreprises. Les trackers se négocient en Bourse, comme les actions. L’investisseur peut, d’un simple clic, se constituer un portefeuille diversifié d’actions ou d’obligations. Les ETF permettent aux investisseurs de suivre facilement les tendances. Ainsi, en juin 2020, le spécialiste des ETF Direxion a lancé son ETF Work From Home. Trois mois plus tard, le géant américain des fonds BlackRock a lancé le iShares Virtual Work and Life Multisector ETF. Les deux fonds jouent la carte des confinements et de la distanciation sociale qui ont accompagné cette pandémie. Sauf que le premier a gagné plus de 10% depuis janvier 2021, car il investit principalement dans des entreprises qui facilitent le télétravail, tandis que le second doit déplorer une perte de près de 20%. Le fonds iShares Virtual Work and Life Multisector mise en effet davantage sur les services de streaming, les livreurs de repas et les jeux vidéo. Or, avec la réouverture de l’économie dans de nombreuses régions du monde, on est moins resté à la maison pour les loisirs… Un tracker ne doit pas nécessairement acheter les actifs dont il réplique le rendement. Le gestionnaire d’un tracker synthétique signe ainsi un swap avec un tiers, une banque, qui assure le rendement en échange d’une indemnité. L’investisseur court de ce fait un risque supplémentaire: celui de contrepartie. Les parties versent toutefois une garantie sur le compte d’une partie indépendante pour le limiter. Les frais de transaction des trackers et des actions sont similaires. Il n’y a pas de frais d’entrée et les frais de gestion sont nettement inférieurs à ceux des fonds d’investissement classiques. Les frais des trackers obligataires et des autres trackers d’actifs moins liquides peuvent être plus élevés. Une taxe boursière frappe chaque opération d’achat et de vente d’un tracker ou ETF. Pour ceux non enregistrés en Belgique mais dans l’Espace économique européen (EEE), le tarif est de 0,12% avec un plafond de 1.300 euros par transaction. Pour ceux enregistrés en Belgique, le tarif diffère selon qu’il s’agisse d’ETF avec versement de dividende (0,12%) ou sans versement (1,32%, avec un plafond de 4.000 euros). Pour les ETF enregistrés ni en Belgique ni dans l’EEE, une taxe de 0,35% est due sur les opérations boursières avec un plafond de 1.600 euros. La plus-value sur un tracker est exempte de taxe, sauf si 10% ou plus des investissements sont constitués d’obligations ou d’autres actifs, considérés comme une dette par le fisc. Dans ce cas, un précompte mobilier de 30% est dû sur la plus-value de la partie à rendement fixe. Amundi, BNP Paribas Fortis, BlackRock, Candriam, UBS et DWS ont obtenu le label Towards Sustainability pour un ou plusieurs trackers. Tom Van den Berghe (Towards Sustainability) explique: “Dans le cas de la réplication physique d’un indice, nous examinons sa composition. Dans le cas de la réplication synthétique, nous devons également vérifier si la composition de sa garantie est aussi durable”. En effet, pour rappel, la première investit effectivement dans les membres de l’indice, alors que la seconde ne le fait pas. > Lire aussi: Investir en 2022: ne mettez pas vos oeufs dans le même panier