Quatre entreprises alimentaires sur 10 pourraient suspendre ou réduire leur production

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

En raison de la guerre en Ukraine et des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement, quatre entreprises alimentaires sur 10 indiquent qu’elles pourraient temporairement suspendre ou réduire leur production dans les semaines à venir, ressort-il d’une étude menée par la Fédération de l’industrie alimentaire belge (Fevia). Cette dernière appelle les autorités et la grande distribution à la rescousse.

Durement frappé par la crise sanitaire, le secteur semblait pourtant sortir la tête de l’eau en 2021, révélant un chiffre d’affaires de 61,4 milliards d’euros (+13,1 %) mais aussi 1,9 milliard d’investissements (+9,2 %) et 30 milliards d’euros d’exportations (+11,7 %) au bilan annuel.

“A titre d’exemple, nos exportations vers le Royaume-Uni ont augmenté de 36% l’année dernière, malgré le Brexit, grâce un travail préparatoire efficace en amont et une bonne collaboration avec les services de la douane”, pointe Anthony Botelberge, président de la Fevia.

Cependant avec la guerre en Ukraine, les entreprises alimentaires belges boivent à nouveau la tasse, si bien que leur rentabilité est tombée à un niveau historiquement bas de 2,8 %.

Désormais, une série de produits (farine, huile de tournesol, huile de lin, miel, ovoproduits et même les emballages, pour des raisons également liées à la météo et au Covid) sont menacés de pénurie et les coûts de l’énergie grimpent en flèche, entraînant une explosion des coûts de production.

“La moitié des entreprises alimentaires belges sont confrontées à une rupture d’approvisionnement et 70 % d’entre elles ont déjà dû adapter la composition des produits ou devront le faire prochainement”, illustre la Fevia. “Par ailleurs, la moitié des entreprises alimentaires ont vu leur facture d’électricité au moins doubler en un an et 37 % ont même vu leur facture de gaz tripler”, poursuit-elle.

La fédération demande donc aux autorités publiques d’intervenir au niveau des coûts salariaux et énergétiques. Elle les appelle à faire preuve de souplesse en matière d’étiquetage des produits alimentaires dont les ingrédients doivent être adaptés en raison de leur indisponibilité, et réclame un “stand-still” sur les charges et les obligations pour ne pas alourdir encore la facture des entreprises.

“Une partie de la hausse des coûts devrait également être répercutée sur la grande distribution“, soutient A. Botelberge”. “C’est important pour ne pas compromettre la reprise économique indispensable et ne pas mettre en péril la diversité de l’offre, mais les supermarchés ont du mal à renégocier les contrats”, ponctue-t-il.

Le secteur de l’industrie alimentaire représentait près de 98.000 emplois en Belgique en 2021.

Durement frappé par la crise sanitaire, le secteur semblait pourtant sortir la tête de l’eau en 2021, révélant un chiffre d’affaires de 61,4 milliards d’euros (+13,1 %) mais aussi 1,9 milliard d’investissements (+9,2 %) et 30 milliards d’euros d’exportations (+11,7 %) au bilan annuel. “A titre d’exemple, nos exportations vers le Royaume-Uni ont augmenté de 36% l’année dernière, malgré le Brexit, grâce un travail préparatoire efficace en amont et une bonne collaboration avec les services de la douane”, pointe Anthony Botelberge, président de la Fevia. Cependant avec la guerre en Ukraine, les entreprises alimentaires belges boivent à nouveau la tasse, si bien que leur rentabilité est tombée à un niveau historiquement bas de 2,8 %. Désormais, une série de produits (farine, huile de tournesol, huile de lin, miel, ovoproduits et même les emballages, pour des raisons également liées à la météo et au Covid) sont menacés de pénurie et les coûts de l’énergie grimpent en flèche, entraînant une explosion des coûts de production. “La moitié des entreprises alimentaires belges sont confrontées à une rupture d’approvisionnement et 70 % d’entre elles ont déjà dû adapter la composition des produits ou devront le faire prochainement”, illustre la Fevia. “Par ailleurs, la moitié des entreprises alimentaires ont vu leur facture d’électricité au moins doubler en un an et 37 % ont même vu leur facture de gaz tripler”, poursuit-elle. La fédération demande donc aux autorités publiques d’intervenir au niveau des coûts salariaux et énergétiques. Elle les appelle à faire preuve de souplesse en matière d’étiquetage des produits alimentaires dont les ingrédients doivent être adaptés en raison de leur indisponibilité, et réclame un “stand-still” sur les charges et les obligations pour ne pas alourdir encore la facture des entreprises. “Une partie de la hausse des coûts devrait également être répercutée sur la grande distribution”, soutient A. Botelberge”. “C’est important pour ne pas compromettre la reprise économique indispensable et ne pas mettre en péril la diversité de l’offre, mais les supermarchés ont du mal à renégocier les contrats”, ponctue-t-il. Le secteur de l’industrie alimentaire représentait près de 98.000 emplois en Belgique en 2021.

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