La guerre en Ukraine et ses conséquences sur le coût de la vie ont fait chuter la sérénité financière des Belges, ressort-il d’une enquête menée en mars par l’assureur vie NN et dont les résultats ont été publiés mardi. Près de la moitié des Belges (49%) se dit très inquiète de sa situation financière, ce qui représente une augmentation de 12% en un an.
Depuis mars 2020, NN mesure la sérénité financière des Belges via un baromètre actualisé tous les six mois. Cette tranquillité a atteint son niveau le plus bas en deux ans, constate notamment l’assureur vie. La crainte de devoir faire face à une nouvelle crise financière est également au même niveau qu’en avril 2020, au tout début de la pandémie de coronavirus: 86% s’attendent à ce qu’une nouvelle crise survienne.
Par ailleurs, l’augmentation du coût de la vie est au coeur des préoccupations des sondés. Entre octobre 2021 et mars 2022, le nombre de répondants très inquiets à ce sujet est passé de 49% à 56%. Les personnes endettées (64%), les femmes (59%), les ouvriers (57%) et les inactifs (56%) sont les catégories de population les plus préoccupées par cet élément.
L’effet de l’inflation sur notre épargne inquiète également 36% des Belges. “L’évolution actuelle des prix de l’énergie, les nouvelles concernant l’inflation et les nombreuses prédictions selon lesquelles les denrées alimentaires deviendront plus chères provoquent clairement un malaise chez les Belges”, note Bart Chiau, expert senior chez NN et professeur à l’UGent. Au total, 6.463 Belges ont été interrogés en deux ans, dont 1.042 en mars 2022, par l’agence de recherche indépendante Indiville.
Depuis mars 2020, NN mesure la sérénité financière des Belges via un baromètre actualisé tous les six mois. Cette tranquillité a atteint son niveau le plus bas en deux ans, constate notamment l’assureur vie. La crainte de devoir faire face à une nouvelle crise financière est également au même niveau qu’en avril 2020, au tout début de la pandémie de coronavirus: 86% s’attendent à ce qu’une nouvelle crise survienne.Par ailleurs, l’augmentation du coût de la vie est au coeur des préoccupations des sondés. Entre octobre 2021 et mars 2022, le nombre de répondants très inquiets à ce sujet est passé de 49% à 56%. Les personnes endettées (64%), les femmes (59%), les ouvriers (57%) et les inactifs (56%) sont les catégories de population les plus préoccupées par cet élément.L’effet de l’inflation sur notre épargne inquiète également 36% des Belges. “L’évolution actuelle des prix de l’énergie, les nouvelles concernant l’inflation et les nombreuses prédictions selon lesquelles les denrées alimentaires deviendront plus chères provoquent clairement un malaise chez les Belges”, note Bart Chiau, expert senior chez NN et professeur à l’UGent. Au total, 6.463 Belges ont été interrogés en deux ans, dont 1.042 en mars 2022, par l’agence de recherche indépendante Indiville.