Le train iLint d’Alstom, premier au monde à être alimenté à l’hydrogène, a roulé pour la première fois en France lundi à Valenciennes (Nord), un coup de projecteur sur cette technologie destinée à s’affranchir du diesel sur les lignes non électrifiées.
Assemblé à Salzgitter (Allemagne), le modèle est équipé de piles à combustible qui transforment l’hydrogène stocké sur le toit en électricité et lui permettent de rouler sans aucune émission polluante. Aussi silencieux qu’un train électrique, il ne rejette que de la vapeur et de l’eau.
“C’est une solution d’avenir“, a affirmé à la presse le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari après un trajet de démonstration au centre d’essais ferroviaires. “Notre réseau ferroviaire aujourd’hui est à 45% non électrifié. Nous avons deux solutions: soit nous électrifions, avec le coût que cela suppose, soit nous allons vers (…) l’hydrogène” qui “a évidemment un avenir en France, et un marché européen et mondial à conquérir”.
“Il y a aujourd’hui plus de 1.200 trains qui circulent au diesel en France et qu’il va falloir renouveler d’ici une dizaine d’années”, a rappelé Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France qui a investi “des dizaines de millions d’euros” pour devenir “le leader mondial des trains propres”. Les technologies à hydrogène, dont le surcoût “avoisine les 30%”, sont “à la fois fiables et performantes”, a-t-il estimé.
Baptisé Coradia iLint, ce train a été testé avec succès en Allemagne entre 2018 et 2020, l’an dernier aux Pays-Bas et en Autriche et plus récemment en Suède. Alstom a déjà reçu des commandes fermes pour 41 rames en Allemagne, qui doivent entrer en service commercial à partir de début 2022.
Son autonomie est comprise entre 800 et 1.000 kilomètres entre deux pleins.
Assemblé à Salzgitter (Allemagne), le modèle est équipé de piles à combustible qui transforment l’hydrogène stocké sur le toit en électricité et lui permettent de rouler sans aucune émission polluante. Aussi silencieux qu’un train électrique, il ne rejette que de la vapeur et de l’eau. “C’est une solution d’avenir”, a affirmé à la presse le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari après un trajet de démonstration au centre d’essais ferroviaires. “Notre réseau ferroviaire aujourd’hui est à 45% non électrifié. Nous avons deux solutions: soit nous électrifions, avec le coût que cela suppose, soit nous allons vers (…) l’hydrogène” qui “a évidemment un avenir en France, et un marché européen et mondial à conquérir”. “Il y a aujourd’hui plus de 1.200 trains qui circulent au diesel en France et qu’il va falloir renouveler d’ici une dizaine d’années”, a rappelé Jean-Baptiste Eyméoud, président d’Alstom France qui a investi “des dizaines de millions d’euros” pour devenir “le leader mondial des trains propres”. Les technologies à hydrogène, dont le surcoût “avoisine les 30%”, sont “à la fois fiables et performantes”, a-t-il estimé. Baptisé Coradia iLint, ce train a été testé avec succès en Allemagne entre 2018 et 2020, l’an dernier aux Pays-Bas et en Autriche et plus récemment en Suède. Alstom a déjà reçu des commandes fermes pour 41 rames en Allemagne, qui doivent entrer en service commercial à partir de début 2022. Son autonomie est comprise entre 800 et 1.000 kilomètres entre deux pleins.