Le gouvernement fédéral se doit de rester fidèle quant à sa décision antérieure sur la marge salariale s’il veut préserver sa crédibilité, estime Pieter Timmermans, le patron de la FEB. Si cela ne devait pas être le cas, la Belgique prendrait alors la voie du “déraillement salarial”, a-t-il commenté sur le plateau du Zevende Dag (VRT).
Le patron des patrons belges n’a pas caché dimanche son mécontentement sur la manière dont les négociations salariales ont été menées avec les syndicats. S’appuyant sur une série de chiffres, il a justifié la faible marge salariale proposée par les difficultés générées dans plusieurs secteurs économiques par la pandémie.
Vu l’échec des négociations entre partenaires sociaux, c’est au gouvernement fédéral qu’il reviendra de trancher. Par deux fois ces derniers mois, le gouvernement a dit qu’il s’en tiendrait à la norme de 0,4%, tout en encourageant l’octroi de primes exceptionnelles dans les secteurs qui ont bien performé. La semaine dernière, la famille socialiste au gouvernement a menacé de bloquer le versement des dividendes et de geler les salaires des CEO si ceux des travailleurs ne pouvaient augmenter au-delà de la norme envisagée.
Pour Pieter Timmermans, le gouvernement fédéral doit rester cohérent par rapport à ses prises de position antérieures s’il veut préserver sa crédibilité. Sans quoi, l’évolution salariale pourrait dérailler, ce qui entraînera des pertes d’emploi et du chômage, selon lui.
Également invitée sur le plateau de la VRT dimanche, la députée CD&V Nathalie Muylle a, elle, déploré l’attitude jugée déloyale de certains partis de la majorité dans ce dossier, pointant le positionnement du PS et de Vooruit, mais aussi d’Ecolo qui a appelé samedi à une révision de la norme salariale. Selon la députée, le débat sur ce sujet au sein du gouvernement est toutefois mené de manière correcte. De nouvelles initiatives constructives devraient être prises la semaine prochaine, a-t-elle encore confié.
Le patron des patrons belges n’a pas caché dimanche son mécontentement sur la manière dont les négociations salariales ont été menées avec les syndicats. S’appuyant sur une série de chiffres, il a justifié la faible marge salariale proposée par les difficultés générées dans plusieurs secteurs économiques par la pandémie. Vu l’échec des négociations entre partenaires sociaux, c’est au gouvernement fédéral qu’il reviendra de trancher. Par deux fois ces derniers mois, le gouvernement a dit qu’il s’en tiendrait à la norme de 0,4%, tout en encourageant l’octroi de primes exceptionnelles dans les secteurs qui ont bien performé. La semaine dernière, la famille socialiste au gouvernement a menacé de bloquer le versement des dividendes et de geler les salaires des CEO si ceux des travailleurs ne pouvaient augmenter au-delà de la norme envisagée. Pour Pieter Timmermans, le gouvernement fédéral doit rester cohérent par rapport à ses prises de position antérieures s’il veut préserver sa crédibilité. Sans quoi, l’évolution salariale pourrait dérailler, ce qui entraînera des pertes d’emploi et du chômage, selon lui. Également invitée sur le plateau de la VRT dimanche, la députée CD&V Nathalie Muylle a, elle, déploré l’attitude jugée déloyale de certains partis de la majorité dans ce dossier, pointant le positionnement du PS et de Vooruit, mais aussi d’Ecolo qui a appelé samedi à une révision de la norme salariale. Selon la députée, le débat sur ce sujet au sein du gouvernement est toutefois mené de manière correcte. De nouvelles initiatives constructives devraient être prises la semaine prochaine, a-t-elle encore confié.