Pension en Belgique : comment planifier au mieux le montant à prévoir pour assurer ses “vieux jours”

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

La “wealthtech” belge Easyvest est spécialisée dans l’investissement et la planification de pension en ligne. Entretien avec son cofondateur et CEO Matthieu Remy, sur le dossier épineux de la réforme des pensions et sur la meilleure manière de planifier sa retraite.

La réforme des pensions est un sujet brûlant qui revient sur la table des gouvernements depuis des années. D’énormes challenges attendent les politiques et les citoyens belges dans les 40 années à venir pour protéger la soutenabilité du système. “La confiance dans le système et la capacité à le financer sont deux des plus gros challenges qui nous attendent“, avance Matthieu Remy, cofondateur et CEO de la start-up belge Easyvest, spécialisée dans l’investissement et la planification de pension en ligne, depuis 2016.

Il compare ce problème de société crucial” au changement climatique. Avec une projection pessimiste : “A cause du départ à la pension de la génération des Baby-Boomers et de l’allongement de l’espérance de vie, le système des pensions légales du premier pilier est moribond pour les 40 prochaines années.

Les raisons sont multiples : il n’y a pas assez de jeunes travailleurs pour financer les pensions. Les jeunes entrent aussi plus tardivement sur le marché du travail – à environ 28 ans au lieu de 23 auparavant – et contribuent de ce fait plus tard au système de solidarité. Ce qui a un impact sur le taux d’emploi, selon les économistes. Par ailleurs, le ratio-pensionnés, recevant une pension légale, versus travailleurs, payant cette pension légale via leurs impôts, ne fait qu’augmenter, déstabilisant tout le système. Matthieu Remy le compare d’ailleurs à une véritable “pyramide de Ponzi”, prête à s’écrouler à tout moment.

Comment sauver les pensions?

Que faire, dans cette perspective peu réjouissante, pour sauver les pensions dans les années à venir ? “Il n’y a pas de formule magique”, selon le CEO d’Easyvest. Favoriser la natalité ?Il faudra 18 ans au citoyen né aujourd’hui pour se lancer sur le marché du travail et commencer à cotiser“, réplique-t-il.

Repousser l’âge de la retraite ?C’est en tout cas mathématiquement une partie de la solution qui permet de ne pas vivre sous le seuil de pauvreté, reste à savoir si tous les métiers sont adaptés à travailler au-delà de 67 ans“, s’interroge Matthieu Remy. “A ce titre, une pension à point, basée sur le nombre d’années passées à travailler et à cotiser, plutôt que sur l’âge absolu, est une piste recommandable.”

“Le système des pensions légales du premier pilier est moribond pour les 40 prochaines années.

Matthieu Remy, CEO d’Easyvest.

Il évoque encore la possibilité de lever de la dette sur les marchés internationaux avec des obligations d’Etat. Le CEO d’Easyvest est par contre dubitatif quant à l’idée d’augmenter le taux d’emploi, car il ne fait que diminuer en Belgique.

Une autre piste avancée est celle de l’immigration, pourtant peu évoquée par les experts et les politiques. “L’immigration peut sauver notre système des pensions“, déclare ouvertement Matthieu Remy. “Si 40 000 travailleurs arrivent en Belgique, que ce soit un ouvrier espagnol ou un ingénieur syrien, cela fait 40 000 personnes qui cotisent au système ! En Allemagne, Merkel a fait venir 1 million d’émigrés pour participer au système des pensions, avec succès.”

Matthieu Remi, CEO d'Easyvest, Easyvest
Matthieu Remi, CEO d’Easyvest © Easyvest

“L’immigration peut sauver notre système des pensions”

Pour le fondateur de la fintech belge, une réforme ambitieuse du premier pilier est nécessaire. “Pour l’instant, la ministre Lalieux ne propose que des mesurettes. Il faut aussi plus de transparence, une simplification totale du système. Ici, tout est trop opaque, trop compliqué. Je plaide pour une convergence des 3 régimes (indépendants, fonctionnaires, employés) et que les gouvernements successifs ne changent pas à chaque législature leur fusil d’épaule.

Et la pension à 1.500 nets ?En 2025, avec l’inflation de 5%, la pension à 1.500 euros représentera 1.300 euros “, nuance Matthieu Remy. Et de faire d’autres projections plus alarmantes : “Il est quasi certain que d’ici 40 ans si rien ne change dans le système, la pension légale aura diminué de 30%. Elle passera en moyenne de 1.500 à 1.000 euros par mois. D’ici 2060, plus de la moitié de la population pensionnées vivra potentiellement sous le seuil de pauvreté. Tout indique que le premier pilier est menacé“, alerte-t-il.

Autre obstacle : le second pilier, celui des pensions complémentaires (constituées par l’employeur pour les salariés, par l’entreprise pour ses dirigeants ou par un indépendant) est trop compliqué à comprendre. “Les employés veulent des choses simples et ne comprennent pas ce qu’il y a derrière leur assurance-groupe. Ils reçoivent un récapitulatif une fois par an avec des noms barbares, mais ils ne savent pas dans quoi ils ont investi. Dans du cash, des actions, des obligations ? Un fonds ? Ils ne savent pas non plus ce qu’ils paient exactement comme frais “, regrette Matthieu Remy.

Par ailleurs, mauvaise nouvelle pour 80% de la population active, ce second pilier est dans le viseur du gouvernement. Une réforme visant à raboter la fiscalité avantageuse de ces pensions complémentaires est à l’agenda, pénalisant plus de 4 millions de Belges.

Une épargne forcée d’autant plus cruciale quand on sait que 5 à 10% des Belges seulement sont capables de mettre de l’argent de côté par mois. “Énormément de Belges ne peuvent pas épargner, même 50 euros par mois. C’est là que le second pilier, qui est une forme d’épargne forcée et automatique de l’employeur pour son travailleur, a toute son importance. Cela ne fait pas une grande différence de salaire, mais sur 40 ans de carrière c’est un beau bas de laine, il faut garder cet accès à l’épargne-pension “, explique le financier.

“Énormément de Belges ne peuvent pas épargner, même 50 euros par mois. C’est là que le second pilier, qui est une forme d’épargne forcée et automatique de l’employeur pour son travailleur, a toute son importance. “

Cotiser individuellement via le 3ème pilier

D’où ce constat : si le système de contrat social ne suffit pas, le citoyen doit être encouragé à cotiser par lui-même. Au-delà du premier pilier légal et du second pilier proposé par l’employeur, le 3ème pilier, déductible en partie fiscalement, permet de se constituer un petit pactole dont jouir quand l’heure de la retraite aura sonné. Et plus on commence à épargner jeune, moins l’effort sera grand. “Au final, 600 euros de pension à combler, cela ne représente peut-être que 50 euros à mettre de côté par mois à partir de 30 ans“, estime le spécialiste des pensions.

Mais voilà qu’une note sur le projet de réforme fiscale dévoilée par La Libre vient contrecarrer les plans de millions de Belges qui ont investi dans des pensions extralégales. Celles-ci sont actuellement fiscalement déductibles (entre 30 et 40 % pendant près de quinze ans, à 30 % aujourd’hui sur la prime maximale de 990 euros par an). Une mesure qui coûte cher à l”Etat, soit près d’un milliard d’euros. Les experts recommandent au ministre des Finances de mettre fin progressivement au régime entre 2026 et 2030. Une douche froide pour de nombreux citoyens.

Evoquer ce genre de plan est irresponsable !“, s’offusque Matthieu Remy. “De nombreux Belges comptent sur cet argent pour leurs ‘vieux jours’. Faire ce genre de proposition n’est pas de nature à rassurer les citoyens. Si on ne met pas ce type d’incitants financiers en place, les Belges ne vont pas épargner “, avance-t-il. “Cela ne passera certainement pas la rampe de tous les partis” est-il d’avis.

Une app’ sophistiquée pour des simulations personnalisées

Dans ce contexte incertain, comment estimer alors au mieux le montant à prévoir pour sa pension ? Pour avoir une idée du montant qu’un citoyen belge touchera le moment venu, le site du gouvernement My Pension.be donne l’état du premier et second pilier, mais pas du 3ème et 4ème. “C’est un état des lieux, c’est déjà pas mal“, estime Matthieu Remy.

Mais ce n’est pas suffisant. Easyvest s’est donné comme mission de rendre la thématique de l’épargne-pension plus transparente et accessible au grand public, notamment par le biais d’une application mobile de planification de pension performante et facile d’utilisation. A terme, Easyvest ambitionne même de devenir le leader européen de la “Pension Tech”.

L’outil sophistiqué que la start-up a développé permet en quelques clics d’obtenir une prévision claire de ce qu’un citoyen belge peut espérer obtenir suivant son capital initial, son apport mensuel et son aversion au risque.

3.200 euros par mois

Après avoir donné l’autorisation d’accès à ses données financières via l’application d’identification ITSME sur son smartphone, l’app’ mobile va collecter et analyser toutes les données de pension légale, complémentaire du citoyen, etc., pour ensuite lui fournir des conseils sur les moyens à sa disposition afin d’augmenter son capital ou sa rente à la pension “, détaille Matthieu Remy.

L’algorithme de l’app’ prend en compte de nombreuses données sociologiques, démographiques… Il s’enrichit au fur et à mesure des data agrégées avec les profils variés de ses utilisateurs. L’algorithme peut par exemple estimer selon le niveau d’étude, le métier, le genre et la région, de quel montant une “femme bruxelloise ayant fait 5 ans d’études qui prend sa pension à 67 ans avec une espérance de vie de 88 ans” aura besoin. “Pour ce profil, on estime à 3.200 euros de moyenne le montant de pension à prévoir “, avance le CEO d’Easyvest.

Les propositions d’investissements adaptés à un profil d’utilisateur sont alors directement contractables et consultables à partir de l’app’. Déjà utilisée par 1.000 clients de la start-up financière, elle pourra être téléchargée gratuitement pour tous les citoyens belges qui le souhaitent dès le début de l’année prochaine.

Les pensions des retraités bien protégées

Un nouveau rapport de l’OCDE (lire ici : Panorama des Pensions de l’OCDE 2021) indique que, même si la pandémie de COVID-19 a fait payer un lourd tribut aux personnes âgée, les retraités ont vu leurs pensions bien protégées dans les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques.

L’OCDE avance que la pression financière à long terme liée au vieillissement de la population persiste.Le financement des retraites s’est détérioré pendant la pandémie en raison de la perte de cotisations, et les déficits ont été principalement couverts par les budgets des États. Pour que les systèmes de pension reposent sur des bases solides à l’avenir, il faudra prendre des décisions politiques douloureuses.”

Bien que les gains de longévité aient ralenti depuis 2010, le rythme du vieillissement devrait être rapide au cours des deux prochaines décennies, prévient l’OCDE. Le plus grand défi à long terme pour les pensions reste bel et bien d’assurer des pensions financièrement et socialement viables à l’avenir.

La réforme des pensions est un sujet brûlant qui revient sur la table des gouvernements depuis des années. D’énormes challenges attendent les politiques et les citoyens belges dans les 40 années à venir pour protéger la soutenabilité du système. “La confiance dans le système et la capacité à le financer sont deux des plus gros challenges qui nous attendent”, avance Matthieu Remy, cofondateur et CEO de la start-up belge Easyvest, spécialisée dans l’investissement et la planification de pension en ligne, depuis 2016.Il compare ce “problème de société crucial” au changement climatique. Avec une projection pessimiste : “A cause du départ à la pension de la génération des Baby-Boomers et de l’allongement de l’espérance de vie, le système des pensions légales du premier pilier est moribond pour les 40 prochaines années.” Les raisons sont multiples : il n’y a pas assez de jeunes travailleurs pour financer les pensions. Les jeunes entrent aussi plus tardivement sur le marché du travail – à environ 28 ans au lieu de 23 auparavant – et contribuent de ce fait plus tard au système de solidarité. Ce qui a un impact sur le taux d’emploi, selon les économistes. Par ailleurs, le ratio-pensionnés, recevant une pension légale, versus travailleurs, payant cette pension légale via leurs impôts, ne fait qu’augmenter, déstabilisant tout le système. Matthieu Remy le compare d’ailleurs à une véritable “pyramide de Ponzi”, prête à s’écrouler à tout moment. Comment sauver les pensions? Que faire, dans cette perspective peu réjouissante, pour sauver les pensions dans les années à venir ? “Il n’y a pas de formule magique”, selon le CEO d’Easyvest. Favoriser la natalité ? “Il faudra 18 ans au citoyen né aujourd’hui pour se lancer sur le marché du travail et commencer à cotiser”, réplique-t-il. Repousser l’âge de la retraite ? “C’est en tout cas mathématiquement une partie de la solution qui permet de ne pas vivre sous le seuil de pauvreté, reste à savoir si tous les métiers sont adaptés à travailler au-delà de 67 ans”, s’interroge Matthieu Remy. “A ce titre, une pension à point, basée sur le nombre d’années passées à travailler et à cotiser, plutôt que sur l’âge absolu, est une piste recommandable.”Il évoque encore la possibilité de lever de la dette sur les marchés internationaux avec des obligations d’Etat. Le CEO d’Easyvest est par contre dubitatif quant à l’idée d’augmenter le taux d’emploi, car il ne fait que diminuer en Belgique.Une autre piste avancée est celle de l’immigration, pourtant peu évoquée par les experts et les politiques. “L’immigration peut sauver notre système des pensions”, déclare ouvertement Matthieu Remy. “Si 40 000 travailleurs arrivent en Belgique, que ce soit un ouvrier espagnol ou un ingénieur syrien, cela fait 40 000 personnes qui cotisent au système ! En Allemagne, Merkel a fait venir 1 million d’émigrés pour participer au système des pensions, avec succès.” Pour le fondateur de la fintech belge, une réforme ambitieuse du premier pilier est nécessaire. “Pour l’instant, la ministre Lalieux ne propose que des mesurettes. Il faut aussi plus de transparence, une simplification totale du système. Ici, tout est trop opaque, trop compliqué. Je plaide pour une convergence des 3 régimes (indépendants, fonctionnaires, employés) et que les gouvernements successifs ne changent pas à chaque législature leur fusil d’épaule.”Et la pension à 1.500 nets ? “En 2025, avec l’inflation de 5%, la pension à 1.500 euros représentera 1.300 euros “, nuance Matthieu Remy. Et de faire d’autres projections plus alarmantes : “Il est quasi certain que d’ici 40 ans si rien ne change dans le système, la pension légale aura diminué de 30%. Elle passera en moyenne de 1.500 à 1.000 euros par mois. D’ici 2060, plus de la moitié de la population pensionnées vivra potentiellement sous le seuil de pauvreté. Tout indique que le premier pilier est menacé”, alerte-t-il. Autre obstacle : le second pilier, celui des pensions complémentaires (constituées par l’employeur pour les salariés, par l’entreprise pour ses dirigeants ou par un indépendant) est trop compliqué à comprendre. “Les employés veulent des choses simples et ne comprennent pas ce qu’il y a derrière leur assurance-groupe. Ils reçoivent un récapitulatif une fois par an avec des noms barbares, mais ils ne savent pas dans quoi ils ont investi. Dans du cash, des actions, des obligations ? Un fonds ? Ils ne savent pas non plus ce qu’ils paient exactement comme frais “, regrette Matthieu Remy. Par ailleurs, mauvaise nouvelle pour 80% de la population active, ce second pilier est dans le viseur du gouvernement. Une réforme visant à raboter la fiscalité avantageuse de ces pensions complémentaires est à l’agenda, pénalisant plus de 4 millions de Belges. Une épargne forcée d’autant plus cruciale quand on sait que 5 à 10% des Belges seulement sont capables de mettre de l’argent de côté par mois. “Énormément de Belges ne peuvent pas épargner, même 50 euros par mois. C’est là que le second pilier, qui est une forme d’épargne forcée et automatique de l’employeur pour son travailleur, a toute son importance. Cela ne fait pas une grande différence de salaire, mais sur 40 ans de carrière c’est un beau bas de laine, il faut garder cet accès à l’épargne-pension “, explique le financier.D’où ce constat : si le système de contrat social ne suffit pas, le citoyen doit être encouragé à cotiser par lui-même. Au-delà du premier pilier légal et du second pilier proposé par l’employeur, le 3ème pilier, déductible en partie fiscalement, permet de se constituer un petit pactole dont jouir quand l’heure de la retraite aura sonné. Et plus on commence à épargner jeune, moins l’effort sera grand. “Au final, 600 euros de pension à combler, cela ne représente peut-être que 50 euros à mettre de côté par mois à partir de 30 ans”, estime le spécialiste des pensions. Mais voilà qu’une note sur le projet de réforme fiscale dévoilée par La Libre vient contrecarrer les plans de millions de Belges qui ont investi dans des pensions extralégales. Celles-ci sont actuellement fiscalement déductibles (entre 30 et 40 % pendant près de quinze ans, à 30 % aujourd’hui sur la prime maximale de 990 euros par an). Une mesure qui coûte cher à l”Etat, soit près d’un milliard d’euros. Les experts recommandent au ministre des Finances de mettre fin progressivement au régime entre 2026 et 2030. Une douche froide pour de nombreux citoyens. “Evoquer ce genre de plan est irresponsable !”, s’offusque Matthieu Remy. “De nombreux Belges comptent sur cet argent pour leurs ‘vieux jours’. Faire ce genre de proposition n’est pas de nature à rassurer les citoyens. Si on ne met pas ce type d’incitants financiers en place, les Belges ne vont pas épargner “, avance-t-il. “Cela ne passera certainement pas la rampe de tous les partis” est-il d’avis. Dans ce contexte incertain, comment estimer alors au mieux le montant à prévoir pour sa pension ? Pour avoir une idée du montant qu’un citoyen belge touchera le moment venu, le site du gouvernement My Pension.be donne l’état du premier et second pilier, mais pas du 3ème et 4ème. “C’est un état des lieux, c’est déjà pas mal”, estime Matthieu Remy. Mais ce n’est pas suffisant. Easyvest s’est donné comme mission de rendre la thématique de l’épargne-pension plus transparente et accessible au grand public, notamment par le biais d’une application mobile de planification de pension performante et facile d’utilisation. A terme, Easyvest ambitionne même de devenir le leader européen de la “Pension Tech”. L’outil sophistiqué que la start-up a développé permet en quelques clics d’obtenir une prévision claire de ce qu’un citoyen belge peut espérer obtenir suivant son capital initial, son apport mensuel et son aversion au risque. “Après avoir donné l’autorisation d’accès à ses données financières via l’application d’identification ITSME sur son smartphone, l’app’ mobile va collecter et analyser toutes les données de pension légale, complémentaire du citoyen, etc., pour ensuite lui fournir des conseils sur les moyens à sa disposition afin d’augmenter son capital ou sa rente à la pension “, détaille Matthieu Remy.L’algorithme de l’app’ prend en compte de nombreuses données sociologiques, démographiques… Il s’enrichit au fur et à mesure des data agrégées avec les profils variés de ses utilisateurs. L’algorithme peut par exemple estimer selon le niveau d’étude, le métier, le genre et la région, de quel montant une “femme bruxelloise ayant fait 5 ans d’études qui prend sa pension à 67 ans avec une espérance de vie de 88 ans” aura besoin. “Pour ce profil, on estime à 3.200 euros de moyenne le montant de pension à prévoir “, avance le CEO d’Easyvest. Les propositions d’investissements adaptés à un profil d’utilisateur sont alors directement contractables et consultables à partir de l’app’. Déjà utilisée par 1.000 clients de la start-up financière, elle pourra être téléchargée gratuitement pour tous les citoyens belges qui le souhaitent dès le début de l’année prochaine.

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