La condamnation de Stéphane Richard dans l’affaire Tapie-Adidas oblige le groupe de télécoms à se trouver, en quelques semaines, un président et un directeur général.
En raison du décès de Bernard Tapie, la cour d’appel de Paris avait retardé sa décision dans l’affaire de l’arbitrage favorable rendu à Bernard Tapie dans le cadre de son différend avec le Crédit lyonnais lors de la vente d’Adidas. Poursuivi pour “escroquerie en bande organisée” avec l’ancien magistrat Pierre Estoup et Maurice Lantourne, avocat de Bernard Tapie, Stéphane Richard, alors chef de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, a été condamné la semaine dernière à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour “complicité de détournement de fonds publics”. Une condamnation que bon nombre d’observateurs jugent étrange à partir du moment où la ministre a assumé l’arbitrage. Sous pression du gouvernement, Stéphane Richard, PDG d’Orange, a donné sa démission et annoncé son départ le 31 janvier au plus tard.
Cette démission bouleverse tous les plans du groupe. Initialement, l’idée était de proposer un quatrième mandat à Richard mais uniquement comme président. Il restait donc à trouver, d’ici au mois de mai prochain, un directeur général capable de s’entendre avec lui. Soit une structure bicéphale à la Engie ou Renault qui a les faveurs du gouvernement français. Orange a donc désormais deux petits mois pour mettre la main sur deux dirigeants hautement qualifiés capables de former un duo performant. Une gageure vu le niveau de rémunération des fonctions, le plus faible du Cac40. La piste la plus souvent évoquée est un président venu de l’extérieur et une promotion en interne pour le poste de DG. Pour ce dernier, outre celui de Fabienne Dulac (patronne d’Orange France) et de Ramon Fernandez (directeur financier), circule le nom de Michaël Trabbia, l’ancien CEO d’Orange Belgique.
En raison du décès de Bernard Tapie, la cour d’appel de Paris avait retardé sa décision dans l’affaire de l’arbitrage favorable rendu à Bernard Tapie dans le cadre de son différend avec le Crédit lyonnais lors de la vente d’Adidas. Poursuivi pour “escroquerie en bande organisée” avec l’ancien magistrat Pierre Estoup et Maurice Lantourne, avocat de Bernard Tapie, Stéphane Richard, alors chef de cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, a été condamné la semaine dernière à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour “complicité de détournement de fonds publics”. Une condamnation que bon nombre d’observateurs jugent étrange à partir du moment où la ministre a assumé l’arbitrage. Sous pression du gouvernement, Stéphane Richard, PDG d’Orange, a donné sa démission et annoncé son départ le 31 janvier au plus tard. Cette démission bouleverse tous les plans du groupe. Initialement, l’idée était de proposer un quatrième mandat à Richard mais uniquement comme président. Il restait donc à trouver, d’ici au mois de mai prochain, un directeur général capable de s’entendre avec lui. Soit une structure bicéphale à la Engie ou Renault qui a les faveurs du gouvernement français. Orange a donc désormais deux petits mois pour mettre la main sur deux dirigeants hautement qualifiés capables de former un duo performant. Une gageure vu le niveau de rémunération des fonctions, le plus faible du Cac40. La piste la plus souvent évoquée est un président venu de l’extérieur et une promotion en interne pour le poste de DG. Pour ce dernier, outre celui de Fabienne Dulac (patronne d’Orange France) et de Ramon Fernandez (directeur financier), circule le nom de Michaël Trabbia, l’ancien CEO d’Orange Belgique.