Les voeux de bonne année se présenteront, en 2022, les doigts croisés. En espérant que cela passe plutôt que cela ne casse. “C’est effectivement une rentrée de tous les dangers”, confie Pierre-Frédéric Nyst, président de l’Union des classes moyennes (UCM).
“C’est effectivement une rentrée de tous les dangers, confie Pierre-Frédéric Nyst, président de l’Union des classes moyennes (UCM). Si demain, je réunis mes administrateurs et que je leur parle de tous les risques de cette rentrée, de l’indexation des salaires que l’on ne peut pas remettre en cause, des coûts de l’énergie qui explosent, de la façon dont on gère la crise sanitaire à coups de Codeco, de la future réforme des pensions ou de la fiscalité qui nous inquiètent, je risque d’avoir une mini-révolution dans mon auditoire. Tout cela induit une grande lassitude.”
“Dans l’enquête que nous menons auprès de nos entreprises, l’indice de confiance était remonté rapidement à la fin de l’année dernière, mais nous atteignons un plateau, prolonge Olivier de Wasseige, administrateur délégué de l’Union wallonne des entreprises (UWE). Le climat reste positif mais un certain nombre d’incertitudes ébranlent la confiance des entrepreneurs: la crise du covid qui se prolonge, l’impact des inondations, le coût des matières premières et de l’énergie… Waw! Quelle année 2022 en perspective! C’est stressant: je vois que nos entreprises s’inquiètent. D’autant qu’il y a des éléments sur lesquels on a le contrôle en Belgique – mais sur lesquels il faut agir! – tandis que sur d’autres, nous sommes impuissants face à la conjoncture mondiale.”
“Il y a encore une chance d’éviter que la Belgique redevienne le canard boiteux de l’Europe, ramasse Pieter Timmermans, administrateur de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Mais tous les indicateurs sont aujourd’hui à l’orange et il est urgent d’éviter qu’ils passent demain au rouge.”
Quels sont les risques? Comment y répondre? Voici des éléments de réponses.
“C’est effectivement une rentrée de tous les dangers, confie Pierre-Frédéric Nyst, président de l’Union des classes moyennes (UCM). Si demain, je réunis mes administrateurs et que je leur parle de tous les risques de cette rentrée, de l’indexation des salaires que l’on ne peut pas remettre en cause, des coûts de l’énergie qui explosent, de la façon dont on gère la crise sanitaire à coups de Codeco, de la future réforme des pensions ou de la fiscalité qui nous inquiètent, je risque d’avoir une mini-révolution dans mon auditoire. Tout cela induit une grande lassitude.””Dans l’enquête que nous menons auprès de nos entreprises, l’indice de confiance était remonté rapidement à la fin de l’année dernière, mais nous atteignons un plateau, prolonge Olivier de Wasseige, administrateur délégué de l’Union wallonne des entreprises (UWE). Le climat reste positif mais un certain nombre d’incertitudes ébranlent la confiance des entrepreneurs: la crise du covid qui se prolonge, l’impact des inondations, le coût des matières premières et de l’énergie… Waw! Quelle année 2022 en perspective! C’est stressant: je vois que nos entreprises s’inquiètent. D’autant qu’il y a des éléments sur lesquels on a le contrôle en Belgique – mais sur lesquels il faut agir! – tandis que sur d’autres, nous sommes impuissants face à la conjoncture mondiale.””Il y a encore une chance d’éviter que la Belgique redevienne le canard boiteux de l’Europe, ramasse Pieter Timmermans, administrateur de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Mais tous les indicateurs sont aujourd’hui à l’orange et il est urgent d’éviter qu’ils passent demain au rouge.”Quels sont les risques? Comment y répondre? Voici des éléments de réponses.