Le rythme des embauches continuera à se renforcer pendant l’été mais 83% des employeurs éprouvent des difficultés à remplir leurs postes vacants, indique lundi ManpowerGroup dans son nouveau baromètre. La crise du coronavirus a porté les pénuries de talents à des niveaux jamais observés depuis 15 ans, dans les trois régions du pays.
Selon les résultats du baromètre, les intentions de recrutement des employeurs belges sont “encourageantes” pour les mois d’été: 25% des 567 employeurs sondés fin avril prévoient de renforcer leurs effectifs d’ici fin septembre, tandis que 11% prévoient de les réduire. La prévision nette d’emploi (différentiel entre les pourcentages d’employeurs prévoyant des embauches et de ceux prévoyant des licenciements) affiche une “valeur optimiste” de +13%, en hausse pour le quatrième trimestre consécutif.
Des créations d’emplois sont d’ailleurs attendues dans tous les secteurs sondés, à l’exception de l’horeca, et la croissance sera soutenue dans les trois régions cet été: +17% en Wallonie, +16% à Bruxelles (prévision la plus forte depuis plus de deux ans) et +11% en Flandre. Les employeurs du secteur de la construction se montrent les plus optimistes (+24%) alors que près d’un employeur sur cinq prévoit de licencier du personnel dans l’horeca d’ici la fin du mois de septembre.
Pénuries de talents
Les pénuries de talents atteignent par contre un niveau historique en 15 ans, avec 83% des employeurs belges éprouvant des difficultés à remplir leurs postes vacants, selon le baromètre. Il s’agit d’une hausse de 24 points par rapport à 2019. Le phénomène touche les trois régions du pays.
“Sous l’effet de la digitalisation, la crise du Covid a accentué la polarisation de la main-d’oeuvre, avec d’un côté des candidats très qualifiés possédant les compétences (digitales) fortement recherchées par les entreprises, et de l’autre côté, des profils ne possédant pas suffisamment de compétences techniques (hard skills) ou personnelles (soft skills)”, analyse Philippe Lacroix, managing director de ManpowerGroup BeLux. “Il y a urgence sur le marché de l’emploi pour augmenter le taux d’activité de la main d’oeuvre en Belgique (20-64 ans). Sans une meilleure politique d’activation des demandeurs d’emploi et une amélioration de l’enseignement et des filières de formation, les entreprises éprouveront encore des difficultés à remplir leurs postes, ce qui risque d’hypothéquer cette reprise tant attendue.”
Selon les résultats du baromètre, les intentions de recrutement des employeurs belges sont “encourageantes” pour les mois d’été: 25% des 567 employeurs sondés fin avril prévoient de renforcer leurs effectifs d’ici fin septembre, tandis que 11% prévoient de les réduire. La prévision nette d’emploi (différentiel entre les pourcentages d’employeurs prévoyant des embauches et de ceux prévoyant des licenciements) affiche une “valeur optimiste” de +13%, en hausse pour le quatrième trimestre consécutif. Des créations d’emplois sont d’ailleurs attendues dans tous les secteurs sondés, à l’exception de l’horeca, et la croissance sera soutenue dans les trois régions cet été: +17% en Wallonie, +16% à Bruxelles (prévision la plus forte depuis plus de deux ans) et +11% en Flandre. Les employeurs du secteur de la construction se montrent les plus optimistes (+24%) alors que près d’un employeur sur cinq prévoit de licencier du personnel dans l’horeca d’ici la fin du mois de septembre.Pénuries de talents Les pénuries de talents atteignent par contre un niveau historique en 15 ans, avec 83% des employeurs belges éprouvant des difficultés à remplir leurs postes vacants, selon le baromètre. Il s’agit d’une hausse de 24 points par rapport à 2019. Le phénomène touche les trois régions du pays. “Sous l’effet de la digitalisation, la crise du Covid a accentué la polarisation de la main-d’oeuvre, avec d’un côté des candidats très qualifiés possédant les compétences (digitales) fortement recherchées par les entreprises, et de l’autre côté, des profils ne possédant pas suffisamment de compétences techniques (hard skills) ou personnelles (soft skills)”, analyse Philippe Lacroix, managing director de ManpowerGroup BeLux. “Il y a urgence sur le marché de l’emploi pour augmenter le taux d’activité de la main d’oeuvre en Belgique (20-64 ans). Sans une meilleure politique d’activation des demandeurs d’emploi et une amélioration de l’enseignement et des filières de formation, les entreprises éprouveront encore des difficultés à remplir leurs postes, ce qui risque d’hypothéquer cette reprise tant attendue.”