Malgré le Covid et la guerre en Ukraine, la reprise du trafic aérien s'est poursuivie

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Le trafic aérien de passagers, en pleine reprise, n’a baissé que légèrement fin février avec les premiers jours de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi l’Iata, l’association du transport aérien international.

“Le trafic a fortement rebondi en février 2022 par rapport à janvier 2022, avec des conséquences du variant Omicron modérées en dehors de l’Asie”, a indiqué l’Iata dans un communiqué. La guerre en Ukraine, qui a débuté le 24 février, “n’a pas eu d’effet majeur sur les niveaux de trafic”. Avec la levée de nombreuses restrictions liées à la pandémie de Covid-19, le trafic a augmenté de 115,9% sur un an à travers le monde, mais reste inférieur de 45,5% aux chiffres de février 2019.

Le trafic domestique reste très diminué en Chine, notamment, mais il a globalement augmenté de 60,7% sur un an. Le trafic international a connu une forte reprise (+256,8% sur un an), même s’il reste inférieur de près de 50% à février 2019. Seule la région Asie-Pacifique est bloquée à un niveau très bas.

Les prochains mois semblent prometteurs, a souligné le directeur général de l’Iata Willie Walsh lors d’une conférence de presse. “Les billets vendus lors des dernières semaines sont porteurs de résilience. Les réservations internationales ont légèrement faibli au début du conflit, mais elles se sont reprises après quelques jours et continuent à croître depuis”, selon l’Iata. Cependant, “les compagnies aériennes ne sont pas en mesure d’absorber” les coûts du carburant qui explosent et vont bientôt augmenter le prix des billets, a souligné M. Walsh.

Comment réagiront les passagers?

“Cela reste un mystère”, a déclaré Marie Owens Thomsen, chef économiste de l’Iata. “Mais nous avons l’impression que dans le contexte actuel, ils pourraient être moins sensible aux tarifs, aussi parce qu’ils restent plus bas qu’il y a quelques années”.

Les compagnies, qui ont licencié en masse pendant la pandémie, ont désormais du mal à effectuer des recrutements, compliqués par les contrôles de sécurité, a expliqué M. Walsh. Le niveau de service dans les aéroports “n’est pas celui auquel on pourrait s’attendre”, a souligné le directeur de l’Iata, “mais la situation devrait se détendre dans les prochaines semaines”.

Le trafic d’avions cargo, de son côté, a enregistré un excellent mois de février (+2,7% sur un an). “Même si le conflit en Ukraine a eu des conséquences sur le trafic, elles ont été partiellement compensées par des facteurs comme le Nouvel An chinois et une baisse des perturbations liées au Covid hors d’Asie”, a indiqué l’Iata. D’autres facteurs liés à un ralentissement de l’économie mondiale ont cependant pu freiner le trafic dans les semaines suivantes.

“Le trafic a fortement rebondi en février 2022 par rapport à janvier 2022, avec des conséquences du variant Omicron modérées en dehors de l’Asie”, a indiqué l’Iata dans un communiqué. La guerre en Ukraine, qui a débuté le 24 février, “n’a pas eu d’effet majeur sur les niveaux de trafic”. Avec la levée de nombreuses restrictions liées à la pandémie de Covid-19, le trafic a augmenté de 115,9% sur un an à travers le monde, mais reste inférieur de 45,5% aux chiffres de février 2019. Le trafic domestique reste très diminué en Chine, notamment, mais il a globalement augmenté de 60,7% sur un an. Le trafic international a connu une forte reprise (+256,8% sur un an), même s’il reste inférieur de près de 50% à février 2019. Seule la région Asie-Pacifique est bloquée à un niveau très bas. Les prochains mois semblent prometteurs, a souligné le directeur général de l’Iata Willie Walsh lors d’une conférence de presse. “Les billets vendus lors des dernières semaines sont porteurs de résilience. Les réservations internationales ont légèrement faibli au début du conflit, mais elles se sont reprises après quelques jours et continuent à croître depuis”, selon l’Iata. Cependant, “les compagnies aériennes ne sont pas en mesure d’absorber” les coûts du carburant qui explosent et vont bientôt augmenter le prix des billets, a souligné M. Walsh. Comment réagiront les passagers? “Cela reste un mystère”, a déclaré Marie Owens Thomsen, chef économiste de l’Iata. “Mais nous avons l’impression que dans le contexte actuel, ils pourraient être moins sensible aux tarifs, aussi parce qu’ils restent plus bas qu’il y a quelques années”.Les compagnies, qui ont licencié en masse pendant la pandémie, ont désormais du mal à effectuer des recrutements, compliqués par les contrôles de sécurité, a expliqué M. Walsh. Le niveau de service dans les aéroports “n’est pas celui auquel on pourrait s’attendre”, a souligné le directeur de l’Iata, “mais la situation devrait se détendre dans les prochaines semaines”. Le trafic d’avions cargo, de son côté, a enregistré un excellent mois de février (+2,7% sur un an). “Même si le conflit en Ukraine a eu des conséquences sur le trafic, elles ont été partiellement compensées par des facteurs comme le Nouvel An chinois et une baisse des perturbations liées au Covid hors d’Asie”, a indiqué l’Iata. D’autres facteurs liés à un ralentissement de l’économie mondiale ont cependant pu freiner le trafic dans les semaines suivantes.

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