Le premier groupe européen de transport aérien Lufthansa veut supprimer 10.000 postes à temps plein de plus en Allemagne ou économiser l’équivalent en frais de personnel, a déclaré le directeur financier Remco Steenbergen jeudi lors de la présentation des chiffres trimestriels.
La maison-mère de Brussels Airlines, durement touchée par les effets de la crise sanitaire, et sauvée de la faillite par l’État allemand, compte notamment sur des départs volontaires et sur le travail à temps partiel mais se prépare aussi à des licenciements. Des discussions avec les syndicats sont en cours.
Quelque 8.000 équivalents temps plein avaient déjà été supprimés en Allemagne, pour un peu plus de 52.000 toujours en place, auxquels il faut désormais encore soustraire 10.000 unités.
En dehors de l’Allemagne, l’objectif de réduction a déjà été atteint, a précisé la société jeudi, avec un nombre d’équivalents temps plein diminué de 57.000 à 41.000.
Sa filiale Brussels Airlines a également été touchée. Fin mars 2021, 3.065 personnes y étaient employées, contre 3.770 à la même période l’an dernier. Cela représente une diminution de 19%.
Lufthansa employait fin mars de cette année 111.262 personnes, soit plus de 25.000 de moins (ou 19%) qu’un an plus tôt. Cela correspond à une baisse de 24.000 équivalents temps plein, pour tomber à 93.500. Une diminution largement due à la vente des activités européennes de la filiale de catering (traiteur) LSG au Suisse Gategroup.
Le groupe s’est montré jeudi plus pessimiste sur l’évolution du trafic malgré une forte progression attendue cet été. Il prévoit une offre à “près de 40%” du niveau pré-pandémie, en bas de la fourchette de 40% à 50% annoncée jusque-là.
De nombreuses compagnies aériennes dans le monde ont considérablement réduit leurs effectifs au cours des derniers mois en raison de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.
La maison-mère de Brussels Airlines, durement touchée par les effets de la crise sanitaire, et sauvée de la faillite par l’État allemand, compte notamment sur des départs volontaires et sur le travail à temps partiel mais se prépare aussi à des licenciements. Des discussions avec les syndicats sont en cours. Quelque 8.000 équivalents temps plein avaient déjà été supprimés en Allemagne, pour un peu plus de 52.000 toujours en place, auxquels il faut désormais encore soustraire 10.000 unités. En dehors de l’Allemagne, l’objectif de réduction a déjà été atteint, a précisé la société jeudi, avec un nombre d’équivalents temps plein diminué de 57.000 à 41.000. Sa filiale Brussels Airlines a également été touchée. Fin mars 2021, 3.065 personnes y étaient employées, contre 3.770 à la même période l’an dernier. Cela représente une diminution de 19%. Lufthansa employait fin mars de cette année 111.262 personnes, soit plus de 25.000 de moins (ou 19%) qu’un an plus tôt. Cela correspond à une baisse de 24.000 équivalents temps plein, pour tomber à 93.500. Une diminution largement due à la vente des activités européennes de la filiale de catering (traiteur) LSG au Suisse Gategroup. Le groupe s’est montré jeudi plus pessimiste sur l’évolution du trafic malgré une forte progression attendue cet été. Il prévoit une offre à “près de 40%” du niveau pré-pandémie, en bas de la fourchette de 40% à 50% annoncée jusque-là. De nombreuses compagnies aériennes dans le monde ont considérablement réduit leurs effectifs au cours des derniers mois en raison de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.