Les travailleurs licenciés mettent un mois et demi de plus à retrouver un emploi

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Le délai moyen dans lequel les travailleurs licenciés retrouvent un nouvel emploi est passé de 4,5 à 5,9 mois en 2020, ressort-il d’une analyse du prestataire de services de ressources humaines Acerta sur base des données de 2.400 travailleurs ayant bénéficié d’un accompagnement de licenciement.

En outre, le pourcentage de personnes ayant trouvé un autre emploi dans l’année qui a suivi leur licenciement a également diminué de 5% l’année dernière par rapport à 2019. Acerta attribue ces tendances à la crise du coronavirus qui a “gelé le marché du travail en 2020” et a rendu le travail moins attrayant dans de nombreux secteurs, mais aussi à un facteur psychologique.

“En période de coronavirus, il était plus difficile que jamais, psychologiquement, de traiter un licenciement. Nous notons que les licenciements pèsent plus lourd et qu’il faut plus de temps avant que les gens soient prêts à chercher un nouvel emploi.”

Changement de cap professionnel

Acerta constate en outre que les personnes à la recherche d’un nouvel emploi se sont également avérées beaucoup plus critiques quant à l’orientation qu’elles souhaitaient donner à leur carrière. “La crise du coronavirus fait sérieusement réfléchir les gens sur ce qu’ils veulent faire. Ils ont aussi plus de temps pour cela. Les choix de carrière qui étaient autrefois évidents sont aujourd’hui remis en question. Les gens s’arrêtent davantage sur la pertinence sociale de leur emploi et osent envisager un changement de cap professionnel. Les emplois dans les secteurs des soins et de l’enseignement, par exemple, ont eu une image plus attrayante. Devenir indépendant, à titre complémentaire ou non, est également devenu une option.”

La société de ressources humaines remarque par ailleurs que les travailleurs licenciés bénéficient de plus en plus d’un accompagnement dans leur recherche d’un nouvel emploi adapté, par le biais d’un “outplacement”.

En outre, le pourcentage de personnes ayant trouvé un autre emploi dans l’année qui a suivi leur licenciement a également diminué de 5% l’année dernière par rapport à 2019. Acerta attribue ces tendances à la crise du coronavirus qui a “gelé le marché du travail en 2020” et a rendu le travail moins attrayant dans de nombreux secteurs, mais aussi à un facteur psychologique. “En période de coronavirus, il était plus difficile que jamais, psychologiquement, de traiter un licenciement. Nous notons que les licenciements pèsent plus lourd et qu’il faut plus de temps avant que les gens soient prêts à chercher un nouvel emploi.” Acerta constate en outre que les personnes à la recherche d’un nouvel emploi se sont également avérées beaucoup plus critiques quant à l’orientation qu’elles souhaitaient donner à leur carrière. “La crise du coronavirus fait sérieusement réfléchir les gens sur ce qu’ils veulent faire. Ils ont aussi plus de temps pour cela. Les choix de carrière qui étaient autrefois évidents sont aujourd’hui remis en question. Les gens s’arrêtent davantage sur la pertinence sociale de leur emploi et osent envisager un changement de cap professionnel. Les emplois dans les secteurs des soins et de l’enseignement, par exemple, ont eu une image plus attrayante. Devenir indépendant, à titre complémentaire ou non, est également devenu une option.” La société de ressources humaines remarque par ailleurs que les travailleurs licenciés bénéficient de plus en plus d’un accompagnement dans leur recherche d’un nouvel emploi adapté, par le biais d’un “outplacement”.

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