Les syndicats de Bpost veulent un patron “qui sait de quoi il parle”

LA FIDUCIAIRE

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Les syndicats de l’entreprise postale Bpost, où Dirk Tirez a été nommé CEO par intérim après le licenciement de Jean-Paul Van Avermaet, souhaitent que le prochain patron soit “enfin quelqu’un qui sait de quoi il parle”, avec une formation en logistique. C’est ce qu’ils ont confié mardi lors d’une audition à la Chambre devant la commission Entreprises publiques.

“Donnez-nous quelqu’un qui a une formation en logistique, qui sait de quoi il parle”, a lancé Stéphane Daussaint, représentant du syndicat chrétien CSC Services publics. Il s’en est vivement pris aux anciens dirigeants, qualifiés de “grand financier”, “spécialiste de la Bourse” ou d'”éternel absent”.

Le syndicaliste Paul Herregodts, du SLFP, a, lui, demandé que le nouveau CEO “de la plus grande entreprise de logistique de Belgique” ne soit pas un étranger et quelqu’un ayant une bonne connaissance de la législation sociale.

Interrogés par les députés sur la coopération avec l’ancien patron Jean-Paul Van Avermaet et le conseil d’administration, les syndicalistes ont répondu qu’il y avait peu de contacts. “Nous attendons un CEO et un conseil d’administration qui s’intéressent au moins à l’entreprise, qui aient une vision de l’avenir et qui fassent en sorte que le personnel croie en l’avenir”, a espéré Annick Boon, représentante de l’ACV, pendant flamand de la CSC Services publics.

À la fin du mois dernier, la ministre des Entreprises publiques Petra De Sutter avait annoncé qu’une discussion juridique était en cours concernant les conditions de licenciement et l’indemnisation de Jean-Paul Van Avermaet. Les syndicats sont également inquiets à ce sujet. “Je sais en tous cas qu’on n’octroie pas autant d’importance au licenciement d’un petit travailleur de Bpost”, a constaté, avec cynisme, Stéphane Daussaint.

Les syndicats, après une réunion avec la ministre De Sutter, avaient indiqué qu’ils pourraient être disposés à reprendre le dialogue social avec la direction de l’entreprise sur certaines questions. Mais, mardi, la CSC Services publics a laissé entendre qu’elle ne voulait pas s’asseoir à table avec Dirk Tirez. “La vision de mon syndicat est que nous ne nous assoirons pas autour de la table avec un manager intérimaire”, a-t-il prévenu.

Interrogés sur la décision de vendre les parts de l’entreprise postale dans Bpost Banque à BNP Paribas Fortis, les syndicats ont déclaré qu’ils n’étaient pas impliqués. “Nous n’avons pas été consultés, nous n’avons pas eu notre mot à dire”, a déploré Jean-Pierre Nyns, de l’ACOD, équivalent flamand de la CGSP. “Nous avons appris cette décision après coup.”

Les syndicats attendent surtout que le gouvernement reste un actionnaire majoritaire de Bpost et, à ce titre, qu’il continue à prêter attention au rôle social de l’entreprise postale. “Chaque citoyen a droit au même service au même prix, partout en Belgique”, insiste M. Nyns. Depuis l’essor du commerce électronique, les règles du jeu ne sont plus les mêmes pour tous, selon le syndicaliste. “Nous ne sommes pas concurrencés par nos rivaux étrangers sur la qualité, mais sur les salaires. Ils font appel à de la main-d’oeuvre précaire et sous-payée auprès de sous-traitants.”

“Donnez-nous quelqu’un qui a une formation en logistique, qui sait de quoi il parle”, a lancé Stéphane Daussaint, représentant du syndicat chrétien CSC Services publics. Il s’en est vivement pris aux anciens dirigeants, qualifiés de “grand financier”, “spécialiste de la Bourse” ou d'”éternel absent”. Le syndicaliste Paul Herregodts, du SLFP, a, lui, demandé que le nouveau CEO “de la plus grande entreprise de logistique de Belgique” ne soit pas un étranger et quelqu’un ayant une bonne connaissance de la législation sociale. Interrogés par les députés sur la coopération avec l’ancien patron Jean-Paul Van Avermaet et le conseil d’administration, les syndicalistes ont répondu qu’il y avait peu de contacts. “Nous attendons un CEO et un conseil d’administration qui s’intéressent au moins à l’entreprise, qui aient une vision de l’avenir et qui fassent en sorte que le personnel croie en l’avenir”, a espéré Annick Boon, représentante de l’ACV, pendant flamand de la CSC Services publics. À la fin du mois dernier, la ministre des Entreprises publiques Petra De Sutter avait annoncé qu’une discussion juridique était en cours concernant les conditions de licenciement et l’indemnisation de Jean-Paul Van Avermaet. Les syndicats sont également inquiets à ce sujet. “Je sais en tous cas qu’on n’octroie pas autant d’importance au licenciement d’un petit travailleur de Bpost”, a constaté, avec cynisme, Stéphane Daussaint. Les syndicats, après une réunion avec la ministre De Sutter, avaient indiqué qu’ils pourraient être disposés à reprendre le dialogue social avec la direction de l’entreprise sur certaines questions. Mais, mardi, la CSC Services publics a laissé entendre qu’elle ne voulait pas s’asseoir à table avec Dirk Tirez. “La vision de mon syndicat est que nous ne nous assoirons pas autour de la table avec un manager intérimaire”, a-t-il prévenu. Interrogés sur la décision de vendre les parts de l’entreprise postale dans Bpost Banque à BNP Paribas Fortis, les syndicats ont déclaré qu’ils n’étaient pas impliqués. “Nous n’avons pas été consultés, nous n’avons pas eu notre mot à dire”, a déploré Jean-Pierre Nyns, de l’ACOD, équivalent flamand de la CGSP. “Nous avons appris cette décision après coup.” Les syndicats attendent surtout que le gouvernement reste un actionnaire majoritaire de Bpost et, à ce titre, qu’il continue à prêter attention au rôle social de l’entreprise postale. “Chaque citoyen a droit au même service au même prix, partout en Belgique”, insiste M. Nyns. Depuis l’essor du commerce électronique, les règles du jeu ne sont plus les mêmes pour tous, selon le syndicaliste. “Nous ne sommes pas concurrencés par nos rivaux étrangers sur la qualité, mais sur les salaires. Ils font appel à de la main-d’oeuvre précaire et sous-payée auprès de sous-traitants.”

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