Les matières premières gonflent les coûts de l'industrie alimentaire

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

La moitié des entreprises de l’industrie alimentaire font face à des problèmes de livraison d’ingrédients, signale dans L’Echo mardi la fédération du secteur Fevia. L’envolée des prix ne peut toutefois pas être répercutée sur les prix de ventes.

La moitié des entreprises du secteur font face à des problèmes de livraison d’ingrédients tels que les arômes, les huiles, l’inuline ou le dextrose, mais aussi de matériaux d’emballage comme le plastique, l’aluminium ou le carton.

“Les chiffres de la FAO révèlent que les prix des matières premières ont été relevés de 40% sur un an” en moyenne, explique Bart Buysse, le CEO de la Fevia. Cette explosion des prix est due à une baisse de l’offre sur le marché mondial, en partie à cause des conditions climatiques et des mauvaises récoltes, à des changements dans les habitudes de consommation suite à la crise du coronavirus et à une forte augmentation de la demande maintenant que l’économie se redresse.

Les entreprises alimentaires belges se trouvent dès lors confrontées à une hausse de leurs coûts. Le hic, c’est qu’environ la moitié d’entre elles ne sont pas en mesure de répercuter ces ardoises sur leurs prix de vente : les contrats, conclus à la fin de l’hiver avec la distribution, cadenassent les prix durant un an au moins. De plus, une enquête de la Banque nationale de Belgique révèle que les fournisseurs des entreprises alimentaires répercuteront quant à eux en grande partie l’augmentation de leurs coûts. Les entreprises alimentaires le constatent déjà dans la pratique : leurs fournisseurs invoquent la force majeure pour justifier les hausses de prix, note la Fevia.

“Nos entreprises sont prises entre le marteau et l’enclume : elles doivent payer davantage à leurs fournisseurs mais ne peuvent pratiquement pas répercuter ces hausses sur leurs clients. Dans la situation actuelle, nous voulons naturellement éviter d’imposer une hausse de prix à l’horeca”, explique le CEO de la Fevia, qui en appelle à un geste des enseignes de supermarchés, appelées à accorder “l’attention et la flexibilité nécessaires à leurs fournisseurs alimentaires”.

L’enquête de Fevia montre par ailleurs que les entreprises alimentaires belges sont plutôt pessimistes pour les prochains mois, mais dans un même temps, elles sont prudemment optimistes quant à la future reprise économique.

Un quart des entreprises alimentaires s’attendent à ce que leur chiffre d’affaires diminue encore au cours des six prochains mois, par rapport à aujourd’hui. Le pessimisme est donc de mise à court terme, d’autant plus que la liquidité a quelquefois été affectée par la crise du coronavirus. En outre, la moitié des entreprises alimentaires indiquent que leur rentabilité est moins bonne aujourd’hui qu’il y a six mois et qu’elle continuera de baisser au cours des six prochains mois.

Cependant, l’emploi dans l’industrie alimentaire devrait rester stable cette année, à environ 96.000 postes. Le secteur alimentaire reste ainsi le plus grand employeur industriel, selon la Fevia. De surcroît, plus de quatre entreprises sur cinq indiquent qu’elles veulent continuer à investir, notamment dans l’augmentation des capacités de production et dans l’efficacité de la production et de l’énergie. Les investissements dans l’industrie alimentaire au premier trimestre 2021 ont ainsi presque atteint 425 millions d’euros. Il s’agit d’une augmentation de 7% par rapport au même trimestre en 2020.

La moitié des entreprises du secteur font face à des problèmes de livraison d’ingrédients tels que les arômes, les huiles, l’inuline ou le dextrose, mais aussi de matériaux d’emballage comme le plastique, l’aluminium ou le carton. “Les chiffres de la FAO révèlent que les prix des matières premières ont été relevés de 40% sur un an” en moyenne, explique Bart Buysse, le CEO de la Fevia. Cette explosion des prix est due à une baisse de l’offre sur le marché mondial, en partie à cause des conditions climatiques et des mauvaises récoltes, à des changements dans les habitudes de consommation suite à la crise du coronavirus et à une forte augmentation de la demande maintenant que l’économie se redresse. Les entreprises alimentaires belges se trouvent dès lors confrontées à une hausse de leurs coûts. Le hic, c’est qu’environ la moitié d’entre elles ne sont pas en mesure de répercuter ces ardoises sur leurs prix de vente : les contrats, conclus à la fin de l’hiver avec la distribution, cadenassent les prix durant un an au moins. De plus, une enquête de la Banque nationale de Belgique révèle que les fournisseurs des entreprises alimentaires répercuteront quant à eux en grande partie l’augmentation de leurs coûts. Les entreprises alimentaires le constatent déjà dans la pratique : leurs fournisseurs invoquent la force majeure pour justifier les hausses de prix, note la Fevia. “Nos entreprises sont prises entre le marteau et l’enclume : elles doivent payer davantage à leurs fournisseurs mais ne peuvent pratiquement pas répercuter ces hausses sur leurs clients. Dans la situation actuelle, nous voulons naturellement éviter d’imposer une hausse de prix à l’horeca”, explique le CEO de la Fevia, qui en appelle à un geste des enseignes de supermarchés, appelées à accorder “l’attention et la flexibilité nécessaires à leurs fournisseurs alimentaires”. L’enquête de Fevia montre par ailleurs que les entreprises alimentaires belges sont plutôt pessimistes pour les prochains mois, mais dans un même temps, elles sont prudemment optimistes quant à la future reprise économique. Un quart des entreprises alimentaires s’attendent à ce que leur chiffre d’affaires diminue encore au cours des six prochains mois, par rapport à aujourd’hui. Le pessimisme est donc de mise à court terme, d’autant plus que la liquidité a quelquefois été affectée par la crise du coronavirus. En outre, la moitié des entreprises alimentaires indiquent que leur rentabilité est moins bonne aujourd’hui qu’il y a six mois et qu’elle continuera de baisser au cours des six prochains mois. Cependant, l’emploi dans l’industrie alimentaire devrait rester stable cette année, à environ 96.000 postes. Le secteur alimentaire reste ainsi le plus grand employeur industriel, selon la Fevia. De surcroît, plus de quatre entreprises sur cinq indiquent qu’elles veulent continuer à investir, notamment dans l’augmentation des capacités de production et dans l’efficacité de la production et de l’énergie. Les investissements dans l’industrie alimentaire au premier trimestre 2021 ont ainsi presque atteint 425 millions d’euros. Il s’agit d’une augmentation de 7% par rapport au même trimestre en 2020.

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