Secoués par la pandémie, les hôpitaux belges vivent sur un équilibre financier précaire. Au cours de l’exercice 2020, les avances octroyées par le fédéral ont tout juste permis de les maintenir à flot sur le plan financier, faute de quoi ils seraient dans le rouge, ressort-il de l’étude Maha (Model for Automatic Hospital Analyses) de Belfius, présentée jeudi. Une réforme de leur financement est urgente.
En 2020, les activités normales des hôpitaux généraux ont été lourdement affectées par la pandémie. Les admissions classiques et les hospitalisations de jour ont diminué en moyenne de 18,2%. Une perte d’activités qui a eu d’importantes répercussions sur les finances déjà fragiles des hôpitaux, souligne l’étude.
Abstraction faite des aides versées par les autorités fédérales, les hôpitaux ont enregistré une baisse de chiffre d’affaires de 3,5% en 2020, à 14,8 milliards d’euros. Tous ne sont toutefois pas logés à la même enseigne. Certains hôpitaux ont essuyé un recul de près de 10% de leur chiffre d’affaires, tandis que d’autres ont enregistré un chiffre d’affaires en hausse par rapport à 2019. Ces écarts peuvent notamment s’expliquer par la différence dans l’intensité des hospitalisations dues au Covid-19 et le mode d’organisation des hôpitaux.
Avec les aides versées par le gouvernement, dont une avance de trésorerie de 1,4 milliard d’euros, et les aides régionales additionnelles, les établissements hospitaliers parviennent tout juste à garder la tête hors de l’eau, constate l’étude. Grâce à l’avance de trésorerie, dont 837,4 millions ont été intégrés dans les résultats de 2020, les hôpitaux sont parvenus à maintenir un résultat d’exploitation dans le vert à 111 millions d’euros. “C’est plus qu’en 2019, mais par rapport à un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, cela reste un résultat fragile”, explique Veronique Goossens, économiste en chef chez Belfius. “Les marges restent faibles, et sans intervention des autorités tous les hôpitaux seraient dans le rouge“, ajoute-t-elle.
Pour Belfius, les interventions financières, tant structurelles qu’à la suite de la crise sanitaire, ont permis aux hôpitaux de se maintenir à flot, mais une réforme de leur financement s’avère nécessaire, dans un contexte où les établissements hospitaliers sont confrontés à un grand nombre de défis, parmi lesquels la suite de la crise sanitaire, la transformation digitale, la circulation des informations ou encore la cybersécurité.
En 2020, les activités normales des hôpitaux généraux ont été lourdement affectées par la pandémie. Les admissions classiques et les hospitalisations de jour ont diminué en moyenne de 18,2%. Une perte d’activités qui a eu d’importantes répercussions sur les finances déjà fragiles des hôpitaux, souligne l’étude. Abstraction faite des aides versées par les autorités fédérales, les hôpitaux ont enregistré une baisse de chiffre d’affaires de 3,5% en 2020, à 14,8 milliards d’euros. Tous ne sont toutefois pas logés à la même enseigne. Certains hôpitaux ont essuyé un recul de près de 10% de leur chiffre d’affaires, tandis que d’autres ont enregistré un chiffre d’affaires en hausse par rapport à 2019. Ces écarts peuvent notamment s’expliquer par la différence dans l’intensité des hospitalisations dues au Covid-19 et le mode d’organisation des hôpitaux. Avec les aides versées par le gouvernement, dont une avance de trésorerie de 1,4 milliard d’euros, et les aides régionales additionnelles, les établissements hospitaliers parviennent tout juste à garder la tête hors de l’eau, constate l’étude. Grâce à l’avance de trésorerie, dont 837,4 millions ont été intégrés dans les résultats de 2020, les hôpitaux sont parvenus à maintenir un résultat d’exploitation dans le vert à 111 millions d’euros. “C’est plus qu’en 2019, mais par rapport à un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, cela reste un résultat fragile”, explique Veronique Goossens, économiste en chef chez Belfius. “Les marges restent faibles, et sans intervention des autorités tous les hôpitaux seraient dans le rouge”, ajoute-t-elle. Pour Belfius, les interventions financières, tant structurelles qu’à la suite de la crise sanitaire, ont permis aux hôpitaux de se maintenir à flot, mais une réforme de leur financement s’avère nécessaire, dans un contexte où les établissements hospitaliers sont confrontés à un grand nombre de défis, parmi lesquels la suite de la crise sanitaire, la transformation digitale, la circulation des informations ou encore la cybersécurité.