C’est un point (presque) final qui a été posé dans le procès intenté par les coopérateurs d’Arco, l’autre grand procès de la crise de 2008 avec celui des actionnaires de Fortis.
Arco avait été un des grands actionnaires de Dexia, groupe bancaire dans la déconfiture duquel les 800.000 coopérateurs avaient perdu 1,5 milliard d’euros environ. Un groupe de plus de 2.000 coopérateurs avait alors formé un syndicat, piloté par Deminor ; il poursuivait Arco, sa présidente Francine Swiggers et l’Etat. Les plaignants arguaient qu’ils avaient été trompés parce qu’on leur avait présenté l’investissement dans Arco comme étant dépourvu de risque. Ils reprochaient aussi à l’Etat de les avoir endormis avec une garantie de remboursement qui a, comme on pouvait s’y attendre, été retoquée en 2018 par la Commission européenne. Voici quelques jours, le tribunal de l’entreprise de Bruxelles, section néerlandophone, a jugé que ces demandes étaient irrecevables, en grande partie par manque de témoignages objectifs. Les coopérateurs n’ont pu présenter de témoins neutres en mesure d’avancer qu’ils avaient été trompés. Ils ont donc été déboutés.
1,5 milliard
En euros, la somme perdue par les coopérateurs d’Arco, coopérative actionnaire de Dexia.
“Nous sommes évidemment déçus du jugement, a réagi Erik Bomans, CEO de Deminor. Au stade actuel, ajoute-t-il, nous n’avons pas encore pris la décision de faire appel. Nous venons de recevoir le jugement. Nous devons l’analyser en détail. Et d’autres considérations interviendront dans notre décision, car faire appel implique des frais supplémentaires et du temps. A Bruxelles, un appel pour une affaire de ce genre ne devrait en effet être jugé que dans six à huit ans.”
Arco avait été un des grands actionnaires de Dexia, groupe bancaire dans la déconfiture duquel les 800.000 coopérateurs avaient perdu 1,5 milliard d’euros environ. Un groupe de plus de 2.000 coopérateurs avait alors formé un syndicat, piloté par Deminor ; il poursuivait Arco, sa présidente Francine Swiggers et l’Etat. Les plaignants arguaient qu’ils avaient été trompés parce qu’on leur avait présenté l’investissement dans Arco comme étant dépourvu de risque. Ils reprochaient aussi à l’Etat de les avoir endormis avec une garantie de remboursement qui a, comme on pouvait s’y attendre, été retoquée en 2018 par la Commission européenne. Voici quelques jours, le tribunal de l’entreprise de Bruxelles, section néerlandophone, a jugé que ces demandes étaient irrecevables, en grande partie par manque de témoignages objectifs. Les coopérateurs n’ont pu présenter de témoins neutres en mesure d’avancer qu’ils avaient été trompés. Ils ont donc été déboutés. “Nous sommes évidemment déçus du jugement, a réagi Erik Bomans, CEO de Deminor. Au stade actuel, ajoute-t-il, nous n’avons pas encore pris la décision de faire appel. Nous venons de recevoir le jugement. Nous devons l’analyser en détail. Et d’autres considérations interviendront dans notre décision, car faire appel implique des frais supplémentaires et du temps. A Bruxelles, un appel pour une affaire de ce genre ne devrait en effet être jugé que dans six à huit ans.”