Les banques belges ont déjà engrangé, en un an et demi, 165 millions d’euros en imputant un taux d’intérêt négatif sur les comptes de clients fortunés, selon le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V).
En réponse à une question parlementaire du député Dieter Vanbesien (Groen), celui-ci a précisé que ce taux pénalisateur sur les gros dépôts avait déjà rapporté aux banques quelque 165 millions d’euros en un an et demi: 86 millions en 2020 et déjà 79 millions au premier semestre de cette année. “Ces montants correspondent à respectivement 2% et 2,5% des bénéfices nets du secteur pour ces périodes”.
Le ministre souligne que l’imputation d’un taux d’intérêt négatif est tout à fait légale. “Les écoles et autres institutions qui se voient pénalisées de la sorte ont toujours la possibilité de négocier des conditions plus favorables ou d’aller dans une banque qui ne pratique pas cette politique de taux négatif”.
Il ajoute que les banques belges appliquent surtout ces taux pénalisateurs aux gros dépôts des établissements de crédit et d’autres institutions financières et “à peine aux dépôts des ménages”.
Les recettes tirées de ces taux négatifs ne suffisent cependant pas à compenser les coûts engendrés par la politique monétaire très accommodante de la BCE, fait-on remarquer du côté des banques.
Geert Gielens, économiste en chef de la fédération bancaire Febelfin, estime ainsi que les banques belges ont déjà payé, depuis janvier 2020, 478 millions d’euros à la BCE pour pouvoir y déposer leur cash inutilisé.
En réponse à une question parlementaire du député Dieter Vanbesien (Groen), celui-ci a précisé que ce taux pénalisateur sur les gros dépôts avait déjà rapporté aux banques quelque 165 millions d’euros en un an et demi: 86 millions en 2020 et déjà 79 millions au premier semestre de cette année. “Ces montants correspondent à respectivement 2% et 2,5% des bénéfices nets du secteur pour ces périodes”. Le ministre souligne que l’imputation d’un taux d’intérêt négatif est tout à fait légale. “Les écoles et autres institutions qui se voient pénalisées de la sorte ont toujours la possibilité de négocier des conditions plus favorables ou d’aller dans une banque qui ne pratique pas cette politique de taux négatif”. Il ajoute que les banques belges appliquent surtout ces taux pénalisateurs aux gros dépôts des établissements de crédit et d’autres institutions financières et “à peine aux dépôts des ménages”. Les recettes tirées de ces taux négatifs ne suffisent cependant pas à compenser les coûts engendrés par la politique monétaire très accommodante de la BCE, fait-on remarquer du côté des banques. Geert Gielens, économiste en chef de la fédération bancaire Febelfin, estime ainsi que les banques belges ont déjà payé, depuis janvier 2020, 478 millions d’euros à la BCE pour pouvoir y déposer leur cash inutilisé.