Après avoir perdu leur combat sur le plan judiciaire, les anciens travailleurs des Forges de Clabecq en ont appelé mardi au monde politique afin d’obtenir leur dû, à savoir le solde de leur indemnité de licenciement, toujours pas versé alors que la faillite remonte à janvier 1997.
Le “Groupe des Six”, qui défend les intérêts des anciens travailleurs de Clabecq, a fait le point mardi à Saintes (Tubize) après l’arrêt de la Cour de cassation qui a rejeté le pourvoi déposé par la curatelle à l’encontre d’une décision rendue en mai 2020 par la cour d’appel de Bruxelles. Cette décision de cassation, défavorable aux anciens travailleurs, marque la fin du combat judiciaire de ceux qui espéraient pouvoir récupérer ce solde de leur indemnité de licenciement. Les 18 millions d’euros que la curatelle voulait affecter au paiement de ces indemnités iront donc à l’État belge. Ayant perdu leur combat sur le plan judiciaire, les anciens des Forges en appellent à présent au monde politique afin d’obtenir leur dû.
Ils ont pour cela écrit aux présidents de tous les partis et aux élus locaux, pour expliquer une nouvelle fois leur situation. L’indemnité de licenciement qui leur était due après la faillite n’a été versée que partiellement et, depuis plus de 20 ans, ils attendent le solde. La curatelle gardait un montant d’environ 18 millions d’euros qu’elle espérait affecter à ce paiement mais l’État belge réclamait ce montant également, à la suite d’un problème historique d’emprunt accordé aux Forges de Clabecq avant la faillite. L’Union européenne ayant estimé que cet emprunt constituait une aide illégale, elle en avait exigé le remboursement par les banques, et l’État a ensuite repris cette créance.
“La Cour de cassation a donné raison à l’État belge et, à présent, nous n’avons plus de recours. Mais nous en appelons au monde politique. Jusqu’à présent, on nous répondait que l’affaire était pendante devant la justice, et personne ne prenait d’engagement alors que nous attendons ce qui nous est dû depuis plus de vingt ans. Maintenant, la justice a tranché et il faut que les hommes politiques agissent: l’an dernier a été voté l’octroi de 200 millions pour les pensions des mineurs du Limbourg. On ne voit pas pourquoi nous devrions être traités différemment”, relève Daniel Félix, au nom du Groupe des six.
Ce solde d’indemnités restant dû concerne environ 1.400 ouvriers, 300 employés et 80 cadres, ou en tout cas leur ayant-droit, une partie d’entre eux étant décédés depuis la faillite de janvier 1997.
Le “Groupe des Six”, qui défend les intérêts des anciens travailleurs de Clabecq, a fait le point mardi à Saintes (Tubize) après l’arrêt de la Cour de cassation qui a rejeté le pourvoi déposé par la curatelle à l’encontre d’une décision rendue en mai 2020 par la cour d’appel de Bruxelles. Cette décision de cassation, défavorable aux anciens travailleurs, marque la fin du combat judiciaire de ceux qui espéraient pouvoir récupérer ce solde de leur indemnité de licenciement. Les 18 millions d’euros que la curatelle voulait affecter au paiement de ces indemnités iront donc à l’État belge. Ayant perdu leur combat sur le plan judiciaire, les anciens des Forges en appellent à présent au monde politique afin d’obtenir leur dû. Ils ont pour cela écrit aux présidents de tous les partis et aux élus locaux, pour expliquer une nouvelle fois leur situation. L’indemnité de licenciement qui leur était due après la faillite n’a été versée que partiellement et, depuis plus de 20 ans, ils attendent le solde. La curatelle gardait un montant d’environ 18 millions d’euros qu’elle espérait affecter à ce paiement mais l’État belge réclamait ce montant également, à la suite d’un problème historique d’emprunt accordé aux Forges de Clabecq avant la faillite. L’Union européenne ayant estimé que cet emprunt constituait une aide illégale, elle en avait exigé le remboursement par les banques, et l’État a ensuite repris cette créance. “La Cour de cassation a donné raison à l’État belge et, à présent, nous n’avons plus de recours. Mais nous en appelons au monde politique. Jusqu’à présent, on nous répondait que l’affaire était pendante devant la justice, et personne ne prenait d’engagement alors que nous attendons ce qui nous est dû depuis plus de vingt ans. Maintenant, la justice a tranché et il faut que les hommes politiques agissent: l’an dernier a été voté l’octroi de 200 millions pour les pensions des mineurs du Limbourg. On ne voit pas pourquoi nous devrions être traités différemment”, relève Daniel Félix, au nom du Groupe des six. Ce solde d’indemnités restant dû concerne environ 1.400 ouvriers, 300 employés et 80 cadres, ou en tout cas leur ayant-droit, une partie d’entre eux étant décédés depuis la faillite de janvier 1997.