Les 50 millions d’euros du fonds Epimède, lancé en 2015, ont été investis dans neuf biotechs. Ses promoteurs envisagent un Epimède II, dont les moyens pourraient être doublés.
Les promoteurs du fonds d’investissement Epimède sont partis d’un constat : il manque, dans notre pays, d’acteurs capables de répondre aux besoins de “second tour” des biotechs en plein développement. En cinq ans, Epimède (BNP ParibasFortis, SFPI, Noshaq, Ethias et Integrale) a investi 50 millions d’euros dans neuf entreprises des sciences du vivant, contribuant ainsi, avec d’autres, à la création de plus de 400 emplois. “Notre mission est évidemment de générer un rendement mais aussi de favoriser l’ancrage wallon ou belge des biotechs, d’enraciner leur valeur industrielle, résume Marc Foidart, CEO d’Epimède. Il y avait une certaine frustration à voir de beaux projets rachetés très tôt et dont il ne restait plus rien quelques années plus tard.”
Grâce à sa fine connaissance de l’écosystème wallon, et désormais flamand aussi, des sciences du vivant, Epimède peut déceler les entreprises les mieux à même de grandir en Belgique et d’y générer d’importantes retombées industrielles. C’est sur cette base que le fonds a déterminé les neuf entreprises dans lequel il a investi et parmi lesquelles on retrouve Imcyse, Lasea, Novadip ou Endotools.
Epimède a déjà réalisé deux belles exits : Diagenode (kits diagnostics) et N-Cardia (thérapie cellulaire) ont été cédés à des investisseurs américains pour respectivement 130 et 60 millions d’euros. Ces opérations ont rapporté 25 millions d’euros aux actionnaires d’Epimède, pour un investissement de 9,2 millions d’euros. Et au-delà de l’aspect financier, l’ambition de l’ancrage régional demeure puisque ces deux entreprises continueront à grandir à Liège et Gosselies. Le groupe Hologic a ainsi annoncé son intention de multiplier la recherche de Diagenode en Belgique par quatre et la production par… 50 !
“Cela a crédibilisé la stratégie de notre fonds, poursuit Marc Foidart. Notre réseau s’est développé, une nouvelle génération de projets porteurs émerge, nous envisageons dès lors la constitution d’un Epimède II, avec des moyens plus conséquents, entre 80 et 100 millions d’euros.”
Les promoteurs du fonds d’investissement Epimède sont partis d’un constat : il manque, dans notre pays, d’acteurs capables de répondre aux besoins de “second tour” des biotechs en plein développement. En cinq ans, Epimède (BNP ParibasFortis, SFPI, Noshaq, Ethias et Integrale) a investi 50 millions d’euros dans neuf entreprises des sciences du vivant, contribuant ainsi, avec d’autres, à la création de plus de 400 emplois. “Notre mission est évidemment de générer un rendement mais aussi de favoriser l’ancrage wallon ou belge des biotechs, d’enraciner leur valeur industrielle, résume Marc Foidart, CEO d’Epimède. Il y avait une certaine frustration à voir de beaux projets rachetés très tôt et dont il ne restait plus rien quelques années plus tard.”Grâce à sa fine connaissance de l’écosystème wallon, et désormais flamand aussi, des sciences du vivant, Epimède peut déceler les entreprises les mieux à même de grandir en Belgique et d’y générer d’importantes retombées industrielles. C’est sur cette base que le fonds a déterminé les neuf entreprises dans lequel il a investi et parmi lesquelles on retrouve Imcyse, Lasea, Novadip ou Endotools.Epimède a déjà réalisé deux belles exits : Diagenode (kits diagnostics) et N-Cardia (thérapie cellulaire) ont été cédés à des investisseurs américains pour respectivement 130 et 60 millions d’euros. Ces opérations ont rapporté 25 millions d’euros aux actionnaires d’Epimède, pour un investissement de 9,2 millions d’euros. Et au-delà de l’aspect financier, l’ambition de l’ancrage régional demeure puisque ces deux entreprises continueront à grandir à Liège et Gosselies. Le groupe Hologic a ainsi annoncé son intention de multiplier la recherche de Diagenode en Belgique par quatre et la production par… 50 ! “Cela a crédibilisé la stratégie de notre fonds, poursuit Marc Foidart. Notre réseau s’est développé, une nouvelle génération de projets porteurs émerge, nous envisageons dès lors la constitution d’un Epimède II, avec des moyens plus conséquents, entre 80 et 100 millions d’euros.”