L’Agence wallonne aux exportations et aux investissements étrangers emmènera ainsi dans ses valises 15 start-ups et PME, qui entendent bien montrer tout leur savoir-faire aux quelque 2.200 exposants présents.
Après une année 2021 marquée par la pandémie de coronavirus et une édition 100% virtuelle, le salon Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas reprend ses droits physiques en ce début janvier. Une édition qui a toutefois perdu un jour d’exposition (du 5 au 7 janvier, et non plus jusqu’au 8) et de nombreux grands noms du secteur de l’électronique (Google, Microsoft, Intel, Meta (ex-Facebook), Twitter ou Amazon, pour n’en citer que quelques-uns) en raison de la flambée des cas de coronavirus due au variant Omicron. Malgré ces circonstances et comme chaque année depuis 2018, l’Agence wallonne aux exportations et aux investissements étrangers (Awex), seule représentante de la Belgique, sera fidèle au poste. Elle emmènera ainsi dans ses valises 15 start-ups et PME, qui entendent bien montrer tout leur savoir-faire aux quelque 2.200 exposants présents.
Un nombre de grandes entreprises, PME et start-ups pourtant drastiquement revu à la baisse par rapport la dernière édition pré-Covid, lorsqu’il y en avait eu 4.400 au total. De nombreux exposants originaires d’Asie ont en effet décidé de faire l’impasse cette année, la Chine représentant à elle seule 1.800 entreprises. L’Awex disposera de deux stands sur place. L’un consacré aux PME et l’autre aux start-ups. Leur taille étant la même d’année en année, cela limite à quinze, voire seize au maximum, le nombre de PME et start-ups wallonnes pouvant être de la partie.
“Cette année, il a été plus compliqué de recruter des entreprises en raison du Covid, de la situation sanitaire et de l’incertitude sur la tenue effective du salon. Les inscriptions ont été lancées fin mai-début juin et les États-Unis n’ont en outre rouvert leurs frontières que le 8 novembre dernier”, expliquait mi-décembre Guy Vanpaesschen, expert en nouvelles technologies au sein de l’Awex et présent chaque année dans le Nevada.
Une édition 2022 hybride
L’édition 2022 sera hybride, se faisant à la fois en présentiel et en ligne, avec des conférences 100% virtuelles. De très grandes entreprises ont déjà confirmé leur participation, dont Amazon, Daimler AG, Dell, Google, Hyundai, IBM, Intel, Lenovo, Samsung et Sony. Cela, c’était donc il y a un mois, avant qu’Omicron ne fasse changer d’avis à nombre d’entre elles, qui se rabattront sur des événements en ligne.
Même si cette édition ne sera donc pas “normale”, les quinze PME et start-ups wallonnes, dont 80% sont devenues des exposantes récurrentes, entendent bien tirer leur épingle du jeu. Et la présence réduite d’entreprises est d’ailleurs une opportunité pour elles, analyse le responsable de l’Awex. “Les rendez-vous en virtuel l’an dernier, dans le cadre du Village francophone, étaient bien plus qualitatifs car les gens étaient motivés à se rencontrer. Et il y a maintenant une vraie envie et beaucoup d’enthousiasme à refaire du business comme avant. Rien ne remplace le contact humain, le fait d’avoir le produit exposé sur le stand et les explications adéquates des exposants”, souligne Guy Vanpaesschen.
Le CES représente d’ordinaire une opportunité pour présenter des innovations dans les domaines de l’informatique, des véhicules autonomes, des villes intelligentes, de la santé numérique et d’autres secteurs de la tech. Des domaines dans lesquels se sont précisément lancés les exposants wallons, avec un accent particulier cette année sur la santé numérique (e-health) et l’Internet des Objets, eux qui se distinguent d’année en année à Las Vegas, y décrochant un prix ou l’autre.
Cinq continents y seront représentés, pour 17 territoires et pays francophones
De multiples événements parallèles ou en marge du salon auront en outre lieu à Las Vegas, à l’image d’un ‘Belgian Beer Time’ sur le stand wallon, avec 200 personnes attendues, et de la Soirée de la Francophonie, qui devrait rassembler plus de 500 personnes. Ou encore du Village francophone, un événement organisé en parallèle de dix salons technologiques internationaux durant l’année et dont l’ambition est de connecter les différents territoires de la francophonie numérique.
Cinq continents y seront représentés, pour 17 territoires et pays francophones. Près de 400 start-ups se sont portées candidates aux sessions de pitchs et 80 seront finalement retenues. Ce Village francophone donne de la visibilité aux entreprises et start-ups wallonnes et leur permet de se positionner, de trouver des investissements voire peut-être même de recevoir des prix.
Dans le cadre de ce Village, Gary Shapiro, fondateur et CEO du CES, inaugurera l’un des deux stands de l’Awex mercredi, au premier jour officiel de l’événement. Des délégations issues de la Francophonie seront présentes également pour l’occasion. Autant d’événements pour rentabiliser au maximum la présence des entreprises wallonnes sur place, alors que les homologues bruxellois (hub.brussels) et flamand (Flanders Investment Trade – FIT) de l’Awex ne seront une nouvelle fois pas de la partie. “Tout bénéfice pour les start-ups et PME wallonnes”, analyse Guy Vanpaesschen.
Selon lui, le CES est d’ailleurs devenu “incontournable” pour les entreprises du sud du pays, avec de très belles retombées (opportunités business, crédibilité accrue et contrats signés lors du CES ou en dehors). “C’est ‘the place to be’, on y trouve tout le monde de la tech, des investisseurs, des donneurs d’ordre ou des entreprises qu’on ne croiserait jamais, comme Apple”, résume le responsable de l’Awex, selon qui l’investissement annuel d’environ 170.000 euros en vaut clairement la chandelle.
Reste maintenant aux start-ups et PME wallonnes à croiser les doigts pour que le salon se révèle une nouvelle fois une réussite, malgré la situation sanitaire. Fort heureusement pour elles, les organisateurs du CES se sont refusés à annuler l’édition physique, en dépit des multiples défections de dernière minute.
Après une année 2021 marquée par la pandémie de coronavirus et une édition 100% virtuelle, le salon Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas reprend ses droits physiques en ce début janvier. Une édition qui a toutefois perdu un jour d’exposition (du 5 au 7 janvier, et non plus jusqu’au 8) et de nombreux grands noms du secteur de l’électronique (Google, Microsoft, Intel, Meta (ex-Facebook), Twitter ou Amazon, pour n’en citer que quelques-uns) en raison de la flambée des cas de coronavirus due au variant Omicron. Malgré ces circonstances et comme chaque année depuis 2018, l’Agence wallonne aux exportations et aux investissements étrangers (Awex), seule représentante de la Belgique, sera fidèle au poste. Elle emmènera ainsi dans ses valises 15 start-ups et PME, qui entendent bien montrer tout leur savoir-faire aux quelque 2.200 exposants présents. Un nombre de grandes entreprises, PME et start-ups pourtant drastiquement revu à la baisse par rapport la dernière édition pré-Covid, lorsqu’il y en avait eu 4.400 au total. De nombreux exposants originaires d’Asie ont en effet décidé de faire l’impasse cette année, la Chine représentant à elle seule 1.800 entreprises. L’Awex disposera de deux stands sur place. L’un consacré aux PME et l’autre aux start-ups. Leur taille étant la même d’année en année, cela limite à quinze, voire seize au maximum, le nombre de PME et start-ups wallonnes pouvant être de la partie.”Cette année, il a été plus compliqué de recruter des entreprises en raison du Covid, de la situation sanitaire et de l’incertitude sur la tenue effective du salon. Les inscriptions ont été lancées fin mai-début juin et les États-Unis n’ont en outre rouvert leurs frontières que le 8 novembre dernier”, expliquait mi-décembre Guy Vanpaesschen, expert en nouvelles technologies au sein de l’Awex et présent chaque année dans le Nevada. L’édition 2022 sera hybride, se faisant à la fois en présentiel et en ligne, avec des conférences 100% virtuelles. De très grandes entreprises ont déjà confirmé leur participation, dont Amazon, Daimler AG, Dell, Google, Hyundai, IBM, Intel, Lenovo, Samsung et Sony. Cela, c’était donc il y a un mois, avant qu’Omicron ne fasse changer d’avis à nombre d’entre elles, qui se rabattront sur des événements en ligne. Même si cette édition ne sera donc pas “normale”, les quinze PME et start-ups wallonnes, dont 80% sont devenues des exposantes récurrentes, entendent bien tirer leur épingle du jeu. Et la présence réduite d’entreprises est d’ailleurs une opportunité pour elles, analyse le responsable de l’Awex. “Les rendez-vous en virtuel l’an dernier, dans le cadre du Village francophone, étaient bien plus qualitatifs car les gens étaient motivés à se rencontrer. Et il y a maintenant une vraie envie et beaucoup d’enthousiasme à refaire du business comme avant. Rien ne remplace le contact humain, le fait d’avoir le produit exposé sur le stand et les explications adéquates des exposants”, souligne Guy Vanpaesschen. Le CES représente d’ordinaire une opportunité pour présenter des innovations dans les domaines de l’informatique, des véhicules autonomes, des villes intelligentes, de la santé numérique et d’autres secteurs de la tech. Des domaines dans lesquels se sont précisément lancés les exposants wallons, avec un accent particulier cette année sur la santé numérique (e-health) et l’Internet des Objets, eux qui se distinguent d’année en année à Las Vegas, y décrochant un prix ou l’autre.De multiples événements parallèles ou en marge du salon auront en outre lieu à Las Vegas, à l’image d’un ‘Belgian Beer Time’ sur le stand wallon, avec 200 personnes attendues, et de la Soirée de la Francophonie, qui devrait rassembler plus de 500 personnes. Ou encore du Village francophone, un événement organisé en parallèle de dix salons technologiques internationaux durant l’année et dont l’ambition est de connecter les différents territoires de la francophonie numérique. Cinq continents y seront représentés, pour 17 territoires et pays francophones. Près de 400 start-ups se sont portées candidates aux sessions de pitchs et 80 seront finalement retenues. Ce Village francophone donne de la visibilité aux entreprises et start-ups wallonnes et leur permet de se positionner, de trouver des investissements voire peut-être même de recevoir des prix. Dans le cadre de ce Village, Gary Shapiro, fondateur et CEO du CES, inaugurera l’un des deux stands de l’Awex mercredi, au premier jour officiel de l’événement. Des délégations issues de la Francophonie seront présentes également pour l’occasion. Autant d’événements pour rentabiliser au maximum la présence des entreprises wallonnes sur place, alors que les homologues bruxellois (hub.brussels) et flamand (Flanders Investment Trade – FIT) de l’Awex ne seront une nouvelle fois pas de la partie. “Tout bénéfice pour les start-ups et PME wallonnes”, analyse Guy Vanpaesschen. Selon lui, le CES est d’ailleurs devenu “incontournable” pour les entreprises du sud du pays, avec de très belles retombées (opportunités business, crédibilité accrue et contrats signés lors du CES ou en dehors). “C’est ‘the place to be’, on y trouve tout le monde de la tech, des investisseurs, des donneurs d’ordre ou des entreprises qu’on ne croiserait jamais, comme Apple”, résume le responsable de l’Awex, selon qui l’investissement annuel d’environ 170.000 euros en vaut clairement la chandelle. Reste maintenant aux start-ups et PME wallonnes à croiser les doigts pour que le salon se révèle une nouvelle fois une réussite, malgré la situation sanitaire. Fort heureusement pour elles, les organisateurs du CES se sont refusés à annuler l’édition physique, en dépit des multiples défections de dernière minute.