Moins d’une grande entreprise sur quatre dans le monde est en mesure de limiter le réchauffement de la planète de 1,5°C d’ici 2050, révèle jeudi une étude de la société d’investissement britannique Arabesque.
Cette enquête, qui a passé en revue de 2015 à 2019 près de 700 grands groupes cotés dans 14 pays dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et la France, est dévoilée le jour du lancement du sommet virtuel sur le climat organisé par le président américain Joe Biden.
Selon Arabesque, 24,84% des grandes entreprises cotées dans le monde ont pris des mesures permettant de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Les entreprises européennes sont les meilleures élèves, en particulier en Suède (50%), en Allemagne (39,29%) et en Finlande (33,33%). La France est juste derrière (32,5% pour le CAC 40).
Le Royaume-Uni (23,08%) et les Etats-Unis (23,08%) sont à la traîne, sans parler de la Chine (8,51%) et de l’Australie (4,55%).
L’étude observe toutefois que 15% des entreprises cotées au sein des indices vedettes de ces 14 pays ne publient pas leurs émissions de gaz à effet de serre. La proportion augmente même à 29% pour le Hang Seng chinois.
L’objectif de l’accord de Paris signé en 2015 est de limiter le réchauffement climatique bien en-dessous de 2°C, si possible de 1,5°C.
Si ce dernier objectif semble difficilement accessible, celui de 2°C devrait être respecté par 70% des grandes entreprises d’ici 2030.
“Les déclarations de bonnes intentions en elles-mêmes ne vont pas conduire aux actions qui sont nécessaires. En fait, malgré des engagements toujours plus nombreux, les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont augmenté depuis 2015”, souligne Georg Kell, président d’Arabesque.
“Cette année peut être un tournant et offre une chance aux dirigeants d’entreprises d’avoir une vision large et d’agir en conséquence. Mais le temps presse”, selon lui.
Le président américain Joe Biden a invité 40 dirigeants mondiaux au sommet sur le climat qu’il organise par visioconférence jeudi et vendredi, dont le Chinois Xi Jinping et son homologue russe Vladimir Poutine.
L’UE a obtenu in extremis mercredi un accord entre eurodéputés et Etats membres sur une réduction nette d'”au moins 55%” de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
Le Premier ministre britannique a lui promis mardi des réductions plus importantes que prévu des émissions, de 78% d’ici 2035 par rapport aux niveaux de 1990, accélérant l’objectif de réduire de 68% ses émissions d’ici à 2030.
Les efforts du Royaume-Uni et de ses entreprises en matières environnementales sont particulièrement scrutés puisque le pays va organiser la prochaine conférence climat de Glasgow (COP26) en novembre.
Cette enquête, qui a passé en revue de 2015 à 2019 près de 700 grands groupes cotés dans 14 pays dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et la France, est dévoilée le jour du lancement du sommet virtuel sur le climat organisé par le président américain Joe Biden.Selon Arabesque, 24,84% des grandes entreprises cotées dans le monde ont pris des mesures permettant de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.Les entreprises européennes sont les meilleures élèves, en particulier en Suède (50%), en Allemagne (39,29%) et en Finlande (33,33%). La France est juste derrière (32,5% pour le CAC 40).Le Royaume-Uni (23,08%) et les Etats-Unis (23,08%) sont à la traîne, sans parler de la Chine (8,51%) et de l’Australie (4,55%).L’étude observe toutefois que 15% des entreprises cotées au sein des indices vedettes de ces 14 pays ne publient pas leurs émissions de gaz à effet de serre. La proportion augmente même à 29% pour le Hang Seng chinois.L’objectif de l’accord de Paris signé en 2015 est de limiter le réchauffement climatique bien en-dessous de 2°C, si possible de 1,5°C.Si ce dernier objectif semble difficilement accessible, celui de 2°C devrait être respecté par 70% des grandes entreprises d’ici 2030.”Les déclarations de bonnes intentions en elles-mêmes ne vont pas conduire aux actions qui sont nécessaires. En fait, malgré des engagements toujours plus nombreux, les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ont augmenté depuis 2015″, souligne Georg Kell, président d’Arabesque.”Cette année peut être un tournant et offre une chance aux dirigeants d’entreprises d’avoir une vision large et d’agir en conséquence. Mais le temps presse”, selon lui.Le président américain Joe Biden a invité 40 dirigeants mondiaux au sommet sur le climat qu’il organise par visioconférence jeudi et vendredi, dont le Chinois Xi Jinping et son homologue russe Vladimir Poutine.L’UE a obtenu in extremis mercredi un accord entre eurodéputés et Etats membres sur une réduction nette d'”au moins 55%” de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.Le Premier ministre britannique a lui promis mardi des réductions plus importantes que prévu des émissions, de 78% d’ici 2035 par rapport aux niveaux de 1990, accélérant l’objectif de réduire de 68% ses émissions d’ici à 2030. Les efforts du Royaume-Uni et de ses entreprises en matières environnementales sont particulièrement scrutés puisque le pays va organiser la prochaine conférence climat de Glasgow (COP26) en novembre.