La Cour des comptes constate notamment qu’une grande partie des pistes de réinsertion sont engagées par les entreprises afin d’obtenir un licenciement pour cause de force majeure médicale.
L’accompagnement des malades de longue durée n’est pas du tout au point, selon un audit de la Cour des comptes cité vendredi par De Standaard. Le ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS) affirme cependant que le gouvernement veut revoir les parcours de réinsertion.
La Cour des comptes constate notamment qu’une grande partie des pistes de réinsertion sont engagées par les entreprises afin d’obtenir un licenciement pour cause de force majeure médicale, ce que les syndicats dénoncent depuis longtemps. En outre, plus de deux tiers des malades de longue durée ayant entamé un parcours ne sont toujours pas de retour au travail après un an et demi. Le manque de médecins consultants ralentit également les procédures.
Or, plus tôt un parcours de réinsertion est entamé, plus grandes sont les chances de succès. Il y aurait également des problèmes de communication entre les médecins généralistes, les médecins consultants et les médecins du travail. Le cabinet du ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS) a informé le journal dans une réaction que le gouvernement souhaite revoir ces dispositions.
M. Dermagne veut notamment dissocier les pistes de réinsertion et les licenciements pour cause de force majeure médicale, expliquant que “ces programmes ne sont pas destinés à cette fin, mais à aider les gens à retrouver du travail”.
L’accompagnement des malades de longue durée n’est pas du tout au point, selon un audit de la Cour des comptes cité vendredi par De Standaard. Le ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS) affirme cependant que le gouvernement veut revoir les parcours de réinsertion. La Cour des comptes constate notamment qu’une grande partie des pistes de réinsertion sont engagées par les entreprises afin d’obtenir un licenciement pour cause de force majeure médicale, ce que les syndicats dénoncent depuis longtemps. En outre, plus de deux tiers des malades de longue durée ayant entamé un parcours ne sont toujours pas de retour au travail après un an et demi. Le manque de médecins consultants ralentit également les procédures. Or, plus tôt un parcours de réinsertion est entamé, plus grandes sont les chances de succès. Il y aurait également des problèmes de communication entre les médecins généralistes, les médecins consultants et les médecins du travail. Le cabinet du ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS) a informé le journal dans une réaction que le gouvernement souhaite revoir ces dispositions. M. Dermagne veut notamment dissocier les pistes de réinsertion et les licenciements pour cause de force majeure médicale, expliquant que “ces programmes ne sont pas destinés à cette fin, mais à aider les gens à retrouver du travail”.