Si un secteur a économiquement plutôt bien sorti son épingle du jeu de la crise sanitaire, c’est celui des produits de contrefaçon, comme le démontre une évaluation, menée à l’échelle européenne, sur la menace posée par les atteintes à la propriété intellectuelle (Intellectual Property Crime Threat Assessment), et réalisée conjointement par Europol et l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO).
“Cette nouvelle évaluation de la menace apporte un nouvel éclairage sur l’étendue et les tendances de la contrefaçon et du piratage au sein de l’UE, explique Christian Archambeau, Directeur exécutif de l’EUIPO, et souligne les graves préjudices qui peuvent être causés à la santé des consommateurs ainsi que l’incidence sur les entreprises légitimes, en particulier en ces temps difficiles de reprise après la pandémie de COVID-19.”
Les importations de produits de contrefaçon et de marchandises pirates ont atteint 119 milliards d’euros en 2019, soit 5,8 % de l’ensemble des marchandises entrant dans l’UE, selon les dernières données de l’OCDE et de l’EUIPO. Ces articles copiés s’avérent une activité très lucrative pour les réseaux criminels, lesquels récoltent d’importants bénéfices tout en courant relativement peu de risques.
Et Catherine De Bolle, Directrice exécutive d’Europol, de souligner que “la pandémie de COVID-19 a offert aux criminels de nouveaux débouchés commerciaux pour la distribution de produits contrefaits et de qualité inférieure. Au mieux, ces produits ne fonctionneront pas aussi bien que les produits authentiques. Au pire, ils peuvent présenter des défaillances aux conséquences catastrophiques. ” Ce sont les contrefaçons et fraudes de médicaments, d’aliments, de boissons ou encore de cosmétiques et autres jouets qui sont visés.
L’évaluation attire l’attention sur le fait que cette contrefaçon pharmaceutique (médicaments et matériel de protection) est en constante augmentation ces dernières années. “Les saisies réalisées par les autorités répressives indiquent que ces marchandises sont de plus en plus produites au sein de l’UE, fustige Catherine De Bolle, tandis que la pandémie de COVID-19 a encore renforcé le recours des criminels au domaine numérique pour s’approvisionner en produits illégaux et les distribuer.”
Il est vrai que si une grande majorité de ces produits sont écoulés en ligne et proviennent de pays extérieurs à l’Union européenne, cette tendance s’inverse et la nouveauté réside dans le fait ils sont également produits dans des laboratoires illégaux situés sur le territoire européen. “Les criminels ont démontré leur capacité à s’adapter aux nouvelles opportunités offertes par la pandémie, déplore Christian Archambeau, et nous devons continuer à soutenir, à travers notre collaboration étroite avec Europol, les efforts déployés par les autorités répressives dans la lutte contre la criminalité liée à la PI.“
Les plus contrefaits
Le rapport présente, par ailleurs, certaines tendances majeures, dans divers secteurs de production ciblés par les contrefacteurs. Ainsi, on apprend sans réelle surprise que “les vêtements, les accessoires et les articles de luxe figurent toujours parmi les catégories de produits les plus contrefaites, et sont vendus à la fois en ligne et dans le commerce traditionnel. Ils représentent une très large part des quelque 66 millions d’articles de contrefaçon saisis par les autorités dans l’UE en 2020.”
Il est vrai que si auparavant la distribution de ces produits se faisait via les commerces traditionnels, ce rapport souligne l’importance qu’a pris la vente en ligne. Ainsi actuellement, la distribution de ces produits copiés repose principalement sur des plateformes numériques, tendance qui s’est accélérée avec la pandémie et avec la consommation en ligne qui s’est, elle, intensifiée pendant cette crise sanitaire. “Les marchandises de contrefaçon sont proposées sur les marchés en ligne, via des services de diffusion en continu en direct, des vidéos et de la publicité sur les plateformes de médias sociaux, et sur les services de messagerie instantanée. Les distributeurs ciblent généralement leurs clients par le biais de réductions trompeuses ou de produits de marque à bas prix” selon le communiqué de presse.
“Ce rapport fait le point sur l’étendue de ce phénomène criminel et appelle une réaction axée sur des actions transfrontalières concertées tandis que nous entrons dans la période de reprise économique post-COVID, conclut Catherine De Bolle. Les contrefacteurs sans scrupules doivent être les seuls à payer un prix élevé.“
“Cette nouvelle évaluation de la menace apporte un nouvel éclairage sur l’étendue et les tendances de la contrefaçon et du piratage au sein de l’UE, explique Christian Archambeau, Directeur exécutif de l’EUIPO, et souligne les graves préjudices qui peuvent être causés à la santé des consommateurs ainsi que l’incidence sur les entreprises légitimes, en particulier en ces temps difficiles de reprise après la pandémie de COVID-19.” Les importations de produits de contrefaçon et de marchandises pirates ont atteint 119 milliards d’euros en 2019, soit 5,8 % de l’ensemble des marchandises entrant dans l’UE, selon les dernières données de l’OCDE et de l’EUIPO. Ces articles copiés s’avérent une activité très lucrative pour les réseaux criminels, lesquels récoltent d’importants bénéfices tout en courant relativement peu de risques. Et Catherine De Bolle, Directrice exécutive d’Europol, de souligner que “la pandémie de COVID-19 a offert aux criminels de nouveaux débouchés commerciaux pour la distribution de produits contrefaits et de qualité inférieure. Au mieux, ces produits ne fonctionneront pas aussi bien que les produits authentiques. Au pire, ils peuvent présenter des défaillances aux conséquences catastrophiques. ” Ce sont les contrefaçons et fraudes de médicaments, d’aliments, de boissons ou encore de cosmétiques et autres jouets qui sont visés. L’évaluation attire l’attention sur le fait que cette contrefaçon pharmaceutique (médicaments et matériel de protection) est en constante augmentation ces dernières années. “Les saisies réalisées par les autorités répressives indiquent que ces marchandises sont de plus en plus produites au sein de l’UE, fustige Catherine De Bolle, tandis que la pandémie de COVID-19 a encore renforcé le recours des criminels au domaine numérique pour s’approvisionner en produits illégaux et les distribuer.” Il est vrai que si une grande majorité de ces produits sont écoulés en ligne et proviennent de pays extérieurs à l’Union européenne, cette tendance s’inverse et la nouveauté réside dans le fait ils sont également produits dans des laboratoires illégaux situés sur le territoire européen. “Les criminels ont démontré leur capacité à s’adapter aux nouvelles opportunités offertes par la pandémie, déplore Christian Archambeau, et nous devons continuer à soutenir, à travers notre collaboration étroite avec Europol, les efforts déployés par les autorités répressives dans la lutte contre la criminalité liée à la PI.”Les plus contrefaitsLe rapport présente, par ailleurs, certaines tendances majeures, dans divers secteurs de production ciblés par les contrefacteurs. Ainsi, on apprend sans réelle surprise que “les vêtements, les accessoires et les articles de luxe figurent toujours parmi les catégories de produits les plus contrefaites, et sont vendus à la fois en ligne et dans le commerce traditionnel. Ils représentent une très large part des quelque 66 millions d’articles de contrefaçon saisis par les autorités dans l’UE en 2020.” Il est vrai que si auparavant la distribution de ces produits se faisait via les commerces traditionnels, ce rapport souligne l’importance qu’a pris la vente en ligne. Ainsi actuellement, la distribution de ces produits copiés repose principalement sur des plateformes numériques, tendance qui s’est accélérée avec la pandémie et avec la consommation en ligne qui s’est, elle, intensifiée pendant cette crise sanitaire. “Les marchandises de contrefaçon sont proposées sur les marchés en ligne, via des services de diffusion en continu en direct, des vidéos et de la publicité sur les plateformes de médias sociaux, et sur les services de messagerie instantanée. Les distributeurs ciblent généralement leurs clients par le biais de réductions trompeuses ou de produits de marque à bas prix” selon le communiqué de presse.”Ce rapport fait le point sur l’étendue de ce phénomène criminel et appelle une réaction axée sur des actions transfrontalières concertées tandis que nous entrons dans la période de reprise économique post-COVID, conclut Catherine De Bolle. Les contrefacteurs sans scrupules doivent être les seuls à payer un prix élevé.”