La Banque centrale européenne (BCE) “se tient prête à toute mesure nécessaire” afin d’assurer la stabilité des prix, a affirmé sa présidente Christine Lagarde, face aux vents violents causés sur les marchés de l’énergie par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Il est aujourd’hui “difficile de mesurer l’effet économique du conflit car la situation évolue d’heure en heure”, a expliqué la dirigeante qui s’exprimait dans le cadre de la conférence des 27 ministres européens des Finances, l’Ecofin, dont l’agenda a été bousculé par l’actualité.
Mais ce conflit aura selon elle des conséquences sur l’énergie, le niveau des prix, et la confiance, moins sur le commerce.
Les cours du pétrole ont franchi jeudi la barre des 100 dollars, et ceux du gaz se sont envolés depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, risquant de fortement peser sur l’inflation en zone euro, déjà à des niveaux élevés depuis plusieurs mois. “Nous allons évaluer l’effet de la hausse des prix de l’énergie, qui devraient, à court terme, faire augmenter l’inflation“, a estimé la dirigeante.
Les sanctions économiques envers la Russie “affecteront aussi l’économie européenne, c’est le prix à payer pour défendre la démocratie“, a estimé vendredi le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis, au cours de la même conférence de presse.
Dans une déclaration commune à la suite du Conseil Ecofin informel de vendredi, les ministres européens des Finances, la Commission et la BCE indiquent que “toutes les options sont sur la table” face à la Russie. “Nous avons demandé à la Commission européenne et à la Banque centrale européenne d’évaluer les conséquences que provoquerait une coupure encore plus forte des institutions russes de l’accès au système financier”, indiquent les 27, sans évoquer nommément le système Swift, du nom de cette société basée à La Hulpe dans le Brabant wallon.
Couper Moscou du réseau de messagerie bancaire ne semble pas faire l’unanimité au sein des 27, dont certains craignent des répercussions trop lourdes sur leur propre économie. C’est “l’arme nucléaire” sur le plan financier, selon le ministre français Bruno Le Maire, qui affirme que son pays ne fait pas partie de ceux qui freinent cette option.
Il est aujourd’hui “difficile de mesurer l’effet économique du conflit car la situation évolue d’heure en heure”, a expliqué la dirigeante qui s’exprimait dans le cadre de la conférence des 27 ministres européens des Finances, l’Ecofin, dont l’agenda a été bousculé par l’actualité. Mais ce conflit aura selon elle des conséquences sur l’énergie, le niveau des prix, et la confiance, moins sur le commerce. Les cours du pétrole ont franchi jeudi la barre des 100 dollars, et ceux du gaz se sont envolés depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, risquant de fortement peser sur l’inflation en zone euro, déjà à des niveaux élevés depuis plusieurs mois. “Nous allons évaluer l’effet de la hausse des prix de l’énergie, qui devraient, à court terme, faire augmenter l’inflation”, a estimé la dirigeante. Les sanctions économiques envers la Russie “affecteront aussi l’économie européenne, c’est le prix à payer pour défendre la démocratie”, a estimé vendredi le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis, au cours de la même conférence de presse. Dans une déclaration commune à la suite du Conseil Ecofin informel de vendredi, les ministres européens des Finances, la Commission et la BCE indiquent que “toutes les options sont sur la table” face à la Russie. “Nous avons demandé à la Commission européenne et à la Banque centrale européenne d’évaluer les conséquences que provoquerait une coupure encore plus forte des institutions russes de l’accès au système financier”, indiquent les 27, sans évoquer nommément le système Swift, du nom de cette société basée à La Hulpe dans le Brabant wallon. Couper Moscou du réseau de messagerie bancaire ne semble pas faire l’unanimité au sein des 27, dont certains craignent des répercussions trop lourdes sur leur propre économie. C’est “l’arme nucléaire” sur le plan financier, selon le ministre français Bruno Le Maire, qui affirme que son pays ne fait pas partie de ceux qui freinent cette option.