Créé en Belgique, Ionnyk est le premier cadre d’art au monde connecté basé sur la technologie du papier électronique.
A première vue, il s’agit d’un cadre photo digital… A y regarder de plus près, c’est un objet de design unique qui marie l’art photographique et la prouesse technologique. “Il s’agit du premier cadre d’art connecté au monde basé sur la technologie du papier électronique, composé de millions de capsules d’encre noir et blanc, explique Mathieu Demeuse, ingénieur commercial, cofondateur et CEO d’Ionnyk. C’est un objet sans câble, qui s’accroche n’importe où, consomme peu d’énergie, n’émet aucune lumière et fonctionne à distance via une application. Le cadre possède une autonomie d’un a…
A première vue, il s’agit d’un cadre photo digital… A y regarder de plus près, c’est un objet de design unique qui marie l’art photographique et la prouesse technologique. “Il s’agit du premier cadre d’art connecté au monde basé sur la technologie du papier électronique, composé de millions de capsules d’encre noir et blanc, explique Mathieu Demeuse, ingénieur commercial, cofondateur et CEO d’Ionnyk. C’est un objet sans câble, qui s’accroche n’importe où, consomme peu d’énergie, n’émet aucune lumière et fonctionne à distance via une application. Le cadre possède une autonomie d’un an sur un cycle de recharge. C’est un nouveau médium d’art et d’expression photographique.”Car le cadre, disponible en deux formats (50 x 40 cm, 1.250 euros – et 100 x 70 cm, 2.950 euros), n’est pas pensé pour accueillir des photos personnelles, mais exclusivement des oeuvres en noir et blanc, réunies dans un catalogue en constante évolution. “On ajoute 50 à 100 oeuvres par mois, en veillant à ce que tous les styles soient représentés”, précise le CEO. Ionnyk collabore à cette fin avec une cinquantaine d’artistes d’une quinzaine de nationalités différentes. “Seules sont fournies des oeuvres qui, à la source, sont numériques, souligne Mathieu Demeuse. Par ailleurs, les royalties sont partagées à 50/50 entre Ionnyk et les artistes.” L’idée de ce produit innovant a germé dans l’esprit du CEO et de son épouse, Charlotte Dubois, directrice artistique, il y a quelques années déjà. Mais c’est en 2019 que le projet se concrétise. Le couple est rejoint par Antoine Baudoux (CTO) et Christophe Courcelle (CMO) et l’aventure démarre avec 120.000 euros de fonds propres. “On a très vite été soutenus par BNP Innovation Hub et reçu une ligne de crédit de 100.000 euros, qui a permis de faire les premiers investissements de matériel. Nous avons présenté le concept du cadre en septembre 2019 devant le comité d’investissement de W.IN.G. Digital, qui nous a alors accordé 100.000 euros en prêt convertible pour nous permettre de réaliser un vrai premier prototype.” Grâce à ce financement, l’équipe collabore alors avec des designers industriels, monte sa chaîne de production et crée ses premiers composants électroniques. En juin 2020, une levée de fonds de 500.000 euros avec, entre autres, W.IN.G, BeAngels, Novallia et plusieurs investisseurs privés permet de réaliser les premiers vrais exemplaires. Le prêt est converti en capital puis, en décembre 2020, c’est le lancement commercial. Les deux premiers batches de production sont sold out. Un troisième va être lancé. Un succès mérité pour ce “produit de luxe intermédiaire”, qui séduit principalement trois types de clients: “les art lovers, les design lovers et les tech lovers”. Ionnyk dispose d’un showroom à La Hulpe et négocie avec différents corners pour présenter son produit un peu partout dans le pays.