Meta a fait le point jeudi sur sa lutte contre les tentatives russes d’utiliser ses réseaux sociaux Facebook et Instagram à des fins d’espionnage, de piratage et de désinformation, alors que les plateformes numériques sont devenues l’un des fronts de la guerre en Ukraine.
“Ces acteurs dangereux ne vont pas abandonner la partie”, a souligné Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de sécurité de Facebook, lors d’une conférence de presse. “Et ils ont de plus en plus tendance à combiner différentes approches”. Un groupe de hackers baptisé Ghostwriter, qui semble opérer depuis la Russie, a ainsi intensifié son activité, d’après l’équipe de sécurité du groupe californien. Ghostwriter utilise notamment le hameçonnage (phishing) pour inciter ses victimes à cliquer sur des liens conduisant à des sites malveillants, pour dérober leurs mots de passe.
“Depuis notre dernière mise à jour, le groupe a tenté de pirater les comptes Facebook de douzaines de membres de l’armée ukrainienne“, note Meta dans son rapport. “Dans une poignée de cas, ils ont ensuite posté des vidéos appelant l’armée à se rendre“, en se faisant passer pour les vrais propriétaires des comptes piratés. Meta a bloqué ces vidéos pour qu’elles ne puissent pas être partagées, a précisé Nathaniel Gleicher.
Son équipe fait face aux désormais classiques campagnes de désinformation par des réseaux de faux comptes mais aussi à d’autres tactiques, comme celle du “mobbing” ou “persécution”. Elle a ainsi démantelé un réseau de quelques 200 profils russes qui accusaient des personnes d’enfreindre les règles de la plateforme pour faire retirer leurs contenus sur l’Ukraine. “Les acteurs impliqués utilisaient des comptes faux et authentiques pour soumettre des centaines et même des milliers de plaintes contre leurs cibles”, détaille le rapport. Et “pour ne pas se faire repérer, ils se coordonnaient via un groupe thématique de recettes de cuisine”.
Le rapport fait aussi état d’activités d’espionnage des télécommunications ukrainiennes, ainsi que de journalistes et de militants.
Meta a déjà pris des mesures pour réduire la désinformation russe: les médias d’Etat russes n’ont plus le droit de diffuser des publicités, et RT et Sputnik sont même interdits tout court dans l’Union européenne. Moscou a répondu en bloquant Facebook et Instagram en Russie.
“Ces acteurs dangereux ne vont pas abandonner la partie”, a souligné Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de sécurité de Facebook, lors d’une conférence de presse. “Et ils ont de plus en plus tendance à combiner différentes approches”. Un groupe de hackers baptisé Ghostwriter, qui semble opérer depuis la Russie, a ainsi intensifié son activité, d’après l’équipe de sécurité du groupe californien. Ghostwriter utilise notamment le hameçonnage (phishing) pour inciter ses victimes à cliquer sur des liens conduisant à des sites malveillants, pour dérober leurs mots de passe.”Depuis notre dernière mise à jour, le groupe a tenté de pirater les comptes Facebook de douzaines de membres de l’armée ukrainienne”, note Meta dans son rapport. “Dans une poignée de cas, ils ont ensuite posté des vidéos appelant l’armée à se rendre”, en se faisant passer pour les vrais propriétaires des comptes piratés. Meta a bloqué ces vidéos pour qu’elles ne puissent pas être partagées, a précisé Nathaniel Gleicher.Son équipe fait face aux désormais classiques campagnes de désinformation par des réseaux de faux comptes mais aussi à d’autres tactiques, comme celle du “mobbing” ou “persécution”. Elle a ainsi démantelé un réseau de quelques 200 profils russes qui accusaient des personnes d’enfreindre les règles de la plateforme pour faire retirer leurs contenus sur l’Ukraine. “Les acteurs impliqués utilisaient des comptes faux et authentiques pour soumettre des centaines et même des milliers de plaintes contre leurs cibles”, détaille le rapport. Et “pour ne pas se faire repérer, ils se coordonnaient via un groupe thématique de recettes de cuisine”.Le rapport fait aussi état d’activités d’espionnage des télécommunications ukrainiennes, ainsi que de journalistes et de militants.Meta a déjà pris des mesures pour réduire la désinformation russe: les médias d’Etat russes n’ont plus le droit de diffuser des publicités, et RT et Sputnik sont même interdits tout court dans l’Union européenne. Moscou a répondu en bloquant Facebook et Instagram en Russie.