Seuls 158 fonds d’investissement dans le monde, représentant à peine 0,5% des actifs placés, sont en ligne avec l’objectif de l’accord de Paris pour limiter la hausse des températures, selon une étude publiée mercredi par le Carbon Disclosure Project (CDP), une source de référence pour les données environnementales des entreprises.
Alors que l’accord international signé en 2015 vise un réchauffement global de la planète limité à “bien en-dessous de 2 degrés”, à peine 158 fonds sur les 16.500 analysés, un tiers de l’industrie mondiale des fonds ouverts au public, ont été évalués conformes à cet objectif par le CDP, association internationale spécialisée dans la collecte des données d’émissions de gaz à effet de serre des entreprises. Ces 158 fonds représentent 0,5% des 27.000 milliards de dollars placés étudiés.
Plus de 8.000 fonds, représentants 62% des actifs, dérapent avec des investissements qui emmènent vers une hausse des températures supérieure à 2,75 degrés.
“Le message est clair: il faut accélérer”, a affirmé à l’AFP Laurent Babikian, directeur mondial des marchés de capitaux chez CDP.
“On doit réduire l’écart entre le rêve”, les objectifs affichés, “et la réalité et se mettre au travail: les données sont là, elles se développent” et peuvent aiguiller les investisseurs institutionnels, poursuit-il.
Pour arriver à ce résultat, l’organisation s’est fondée sur les émissions des entreprises incluses dans les fonds, passées et prévues. Ces prévisions sont comparées à ce qu’il faudrait faire pour tenir l’objectif de l’accord de Paris, selon l’approche scientifique de la Science-Based Targets initiative.
Les fonds d’investissement “sont dépendants de l’économie réelle. Aujourd’hui, seule une entreprise cotée sur dix est alignée sur le 1,5 degré. Les investisseurs ont besoin d’augmenter sensiblement la pression sur les entreprises”, poursuit M. Babikian.
Parmi les vertueux, on retrouve un fonds spécialisé dans le secteur européen de la construction et des matériaux de Blackrock, un fonds spécialisé dans les actions européennes de la Financière de l’Echiquier, ou encore un fonds de Coninco. (
Alors que l’accord international signé en 2015 vise un réchauffement global de la planète limité à “bien en-dessous de 2 degrés”, à peine 158 fonds sur les 16.500 analysés, un tiers de l’industrie mondiale des fonds ouverts au public, ont été évalués conformes à cet objectif par le CDP, association internationale spécialisée dans la collecte des données d’émissions de gaz à effet de serre des entreprises. Ces 158 fonds représentent 0,5% des 27.000 milliards de dollars placés étudiés. Plus de 8.000 fonds, représentants 62% des actifs, dérapent avec des investissements qui emmènent vers une hausse des températures supérieure à 2,75 degrés. “Le message est clair: il faut accélérer”, a affirmé à l’AFP Laurent Babikian, directeur mondial des marchés de capitaux chez CDP. “On doit réduire l’écart entre le rêve”, les objectifs affichés, “et la réalité et se mettre au travail: les données sont là, elles se développent” et peuvent aiguiller les investisseurs institutionnels, poursuit-il. Pour arriver à ce résultat, l’organisation s’est fondée sur les émissions des entreprises incluses dans les fonds, passées et prévues. Ces prévisions sont comparées à ce qu’il faudrait faire pour tenir l’objectif de l’accord de Paris, selon l’approche scientifique de la Science-Based Targets initiative. Les fonds d’investissement “sont dépendants de l’économie réelle. Aujourd’hui, seule une entreprise cotée sur dix est alignée sur le 1,5 degré. Les investisseurs ont besoin d’augmenter sensiblement la pression sur les entreprises”, poursuit M. Babikian. Parmi les vertueux, on retrouve un fonds spécialisé dans le secteur européen de la construction et des matériaux de Blackrock, un fonds spécialisé dans les actions européennes de la Financière de l’Echiquier, ou encore un fonds de Coninco. (