Réouverture des discothèques, fin du port du masque obligatoire… Après un plan d’été et une campagne de vaccination couronnée de succès, le Codeco a annoncé plusieurs assouplissements. À quelques exceptions près…
“Si aujourd’hui, on n’avait pas ces vaccins, on n’aurait pas pu prendre les décisions qu’on a prises aujourd’hui. On discuterait toujours de mesures de contraintes très difficiles. Ce haut niveau de vaccination a permis au Codeco de franchir une nouvelle étape. Après le succès du plan d’été, on peut désormais prendre des décisions concernant le port du masque obligatoire“, le Premier ministre a ouvert la conférence de presse sur ces paroles encourageantes.
Avant de nuancer son propos : “Là où le taux de vaccination n’est pas élevé, on ne peut pas faire de pas en avant, des assouplissements ne sont donc pas possibles.”
L’obligation de porter le masque sera donc maintenue telle quelle à Bruxelles, notamment dans les commerces. “La situation ne s’est pas suffisamment améliorée pour envisager un retour aux décisions prises lors du dernier Codeco. Nous maintiendrons donc le port du masque obligatoire au-delà de ce que le socle fédéral prévoit” , a annoncé le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort.
Les commerces ne seront pas soumis au Covid Safe Ticket, notamment pour permettre l’accès à tous aux commerces essentiels, mais le port du masque y restera obligatoire. Il en ira de même pour les activités de contacts.
Néanmoins, la campagne de vaccination progresse, puisque 8,2 millions d’habitants sont aujourd’hui complètement vaccinés, soit plus de 84% de la population adulte. Le Codeco a donc pris la décision de rendre leur liberté aux citoyens à travers divers assouplissements.
Fin du port du masque obligatoire
Si le sujet divisait encore de nombreux experts et politiques, la décision est tombée, n’en déplaise à certains: “bas les masques” a annoncé le Premier ministre, Alexander De Croo, soutenu par le ministre-président flamand, Jan Jambon, qui s’était prononcé en faveur de cet assouplissement plus tôt dans la semaine.
À partir du 1er octobre, le port du masque ne sera plus obligatoire pour les clients et personnels des commerces et de l’Horeca, sauf à Bruxelles. Au travail et dans les commerces, la distanciation sociale entre les personnes devra être respectée. Les masques buccaux ne devront ainsi être portés plus que dans les transports publics, les établissements de soins et les professions de contact.
Pour ce qui est de l’événementiel, le masque ne sera plus obligatoire lors d’événements avec plus de 500 personnes à l’intérieur et 750 à l’extérieur, à condition pour les visiteurs de présenter le Covid Safe Ticket. Jusqu’à présent, ces mesures étaient annulées pour les événements comptant jusqu’à 200 participants à l’intérieur et 400 à l’extérieur, avec le Covid Safe Ticket. Le nombre de visiteurs aux événements a donc été augmenté. Pour les événements de moindre envergure, aucune mesure ne s’applique, sauf décision contraire des autorités locales : les participants ne sont donc pas automatiquement tenus de porter un masque ou de garder leurs distances.
Mesure trop audacieuse ou simplement optimiste? Pour le virologue Steven Van Gucht, assouplir les règles du port du masque ne devait pas être décidé aujourd’hui. “Le monde politique veut toujours aller un peu trop vite…“, avait-t-il déclaré ce matin sur Radio 1.
“Le faible taux de vaccination à Bruxelles n’est ni acceptable ni tenable”
Le Premier ministre Alexander De Croo a haussé le ton vendredi, à l’issue du comité de concertation, pour dénoncer le faible taux de vaccination en Région bruxelloise et le danger, pour la société, induit par ceux qui ne se font pas vacciner.
“En Région de Bruxelles-capitale, la moitié de la population n’est pas vaccinée, et dans certaines communes, le taux de vaccination bien en deçà. Cette situation n’est ni acceptable ni tenable”, a-t-il lancé.
S’il a insisté sur le travail des derniers mois et souligné l’extension du Covid Safe Ticket (CST) en Région bruxelloise, il a affirmé que des mesures strictes comme le CST “ne remplaceront jamais la vaccination”.
“Cette épidémie devient une épidémie des non vaccinés. On ne peut l’accepter, on ne peut accepter que des gens fassent le choix de mettre d’autres personnes en danger. Ce sont ceux qui ne se sont pas fait vacciner qui sont responsables” de la prolongation de certaines mesures de restriction, a ajouté le chef du gouvernement fédéral.
Réouverture des discothèques sous condition
Autre mesure qui faisait trembler certains secteurs: l’extension du Covid Safe Ticket (CST). Le Codeco a néamoins décidé de mettre l’accent sur le côté positif de la mesure: permettre la réouverture du dernier secteur encore fermé à ce jour, les discothèques.
Les boîtes de nuit pourront donc rouvrir le 1er octobre prochain, à condition pour les fêtards de présenter ce fameux Covid Safe Ticket. Tous les participants devront donc être entièrement vaccinés depuis au moins deux semaines, ou présenter un test récent négatif ou un certificat de guérison pour être autorisés à entrer.
Quant à une éventuelle différence d’application des mesures en fonction des Régions, le ministre-président de la Wallonie, Elio Di Rupo, s’est prononcé : “ Le comité de concertation a fait preuve d’optimisme et a fait confiance à nos concitoyens. Mais je crois qu’on garde un socle fédéral pour ce qui concerne le port du masque. Pour le reste des domaines qui ne sont pas cités, les Régions examineront la situation. Moi, je plaide pour la prudence “.
La vaccination obligatoire pour le personnel soignant
Si le dernier comité de concertation avait adopté une formulation relativement floue à propos de l’obligation vaccinale du personnel soignant, celle-ci a aujourd’hui été reconfirmée. Mais les modalités sur le plan juridique mettront encore quelques semaines à être élaborées.
“Si aujourd’hui, on n’avait pas ces vaccins, on n’aurait pas pu prendre les décisions qu’on a prises aujourd’hui. On discuterait toujours de mesures de contraintes très difficiles. Ce haut niveau de vaccination a permis au Codeco de franchir une nouvelle étape. Après le succès du plan d’été, on peut désormais prendre des décisions concernant le port du masque obligatoire”, le Premier ministre a ouvert la conférence de presse sur ces paroles encourageantes. Avant de nuancer son propos : “Là où le taux de vaccination n’est pas élevé, on ne peut pas faire de pas en avant, des assouplissements ne sont donc pas possibles.” L’obligation de porter le masque sera donc maintenue telle quelle à Bruxelles, notamment dans les commerces. “La situation ne s’est pas suffisamment améliorée pour envisager un retour aux décisions prises lors du dernier Codeco. Nous maintiendrons donc le port du masque obligatoire au-delà de ce que le socle fédéral prévoit” , a annoncé le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort.Les commerces ne seront pas soumis au Covid Safe Ticket, notamment pour permettre l’accès à tous aux commerces essentiels, mais le port du masque y restera obligatoire. Il en ira de même pour les activités de contacts.Néanmoins, la campagne de vaccination progresse, puisque 8,2 millions d’habitants sont aujourd’hui complètement vaccinés, soit plus de 84% de la population adulte. Le Codeco a donc pris la décision de rendre leur liberté aux citoyens à travers divers assouplissements.Si le sujet divisait encore de nombreux experts et politiques, la décision est tombée, n’en déplaise à certains: “bas les masques” a annoncé le Premier ministre, Alexander De Croo, soutenu par le ministre-président flamand, Jan Jambon, qui s’était prononcé en faveur de cet assouplissement plus tôt dans la semaine.À partir du 1er octobre, le port du masque ne sera plus obligatoire pour les clients et personnels des commerces et de l’Horeca, sauf à Bruxelles. Au travail et dans les commerces, la distanciation sociale entre les personnes devra être respectée. Les masques buccaux ne devront ainsi être portés plus que dans les transports publics, les établissements de soins et les professions de contact. Pour ce qui est de l’événementiel, le masque ne sera plus obligatoire lors d’événements avec plus de 500 personnes à l’intérieur et 750 à l’extérieur, à condition pour les visiteurs de présenter le Covid Safe Ticket. Jusqu’à présent, ces mesures étaient annulées pour les événements comptant jusqu’à 200 participants à l’intérieur et 400 à l’extérieur, avec le Covid Safe Ticket. Le nombre de visiteurs aux événements a donc été augmenté. Pour les événements de moindre envergure, aucune mesure ne s’applique, sauf décision contraire des autorités locales : les participants ne sont donc pas automatiquement tenus de porter un masque ou de garder leurs distances.Mesure trop audacieuse ou simplement optimiste? Pour le virologue Steven Van Gucht, assouplir les règles du port du masque ne devait pas être décidé aujourd’hui. “Le monde politique veut toujours aller un peu trop vite…”, avait-t-il déclaré ce matin sur Radio 1.Autre mesure qui faisait trembler certains secteurs: l’extension du Covid Safe Ticket (CST). Le Codeco a néamoins décidé de mettre l’accent sur le côté positif de la mesure: permettre la réouverture du dernier secteur encore fermé à ce jour, les discothèques.Les boîtes de nuit pourront donc rouvrir le 1er octobre prochain, à condition pour les fêtards de présenter ce fameux Covid Safe Ticket. Tous les participants devront donc être entièrement vaccinés depuis au moins deux semaines, ou présenter un test récent négatif ou un certificat de guérison pour être autorisés à entrer.Quant à une éventuelle différence d’application des mesures en fonction des Régions, le ministre-président de la Wallonie, Elio Di Rupo, s’est prononcé : ” Le comité de concertation a fait preuve d’optimisme et a fait confiance à nos concitoyens. Mais je crois qu’on garde un socle fédéral pour ce qui concerne le port du masque. Pour le reste des domaines qui ne sont pas cités, les Régions examineront la situation. Moi, je plaide pour la prudence “.Si le dernier comité de concertation avait adopté une formulation relativement floue à propos de l’obligation vaccinale du personnel soignant, celle-ci a aujourd’hui été reconfirmée. Mais les modalités sur le plan juridique mettront encore quelques semaines à être élaborées.