Le gouvernement wallon servira de médiateur entre syndicats et direction dans les tractations qui se sont engagées à la suite de l’annonce de fermeture de l’entreprise Logistics Nivelles. L’exécutif l’a fait savoir mardi soir, après avoir rencontré dans la journée les représentants syndicaux du site. Sur place, un vote pour la reprise ou non du travail sur le site sera organisé mercredi matin.
Le gouvernement wallon souhaite aider à “trouver un terrain d’entente” qui “préserve au maximum l’emploi”. Willy Borsus avait entre autres déjà évoqué cette éventualité le week-end dernier.
Le gouvernement d’Elio Di Rupo rencontrera “dans les prochains jours” la direction, dans le but de mieux comprendre la réalité de terrain, indique encore le communiqué de l’exécutif wallon.
Les représentants des travailleurs de Logistics Nivelles ont expliqué aux ministres la situation de l’entreprise. Un vote pour la reprise ou non du travail sur le site sera organisé mercredi matin, a-t-on appris.
Ce vote avait déjà été organisé dans la journée de lundi mais dans une certaine confusion: la CNE, majoritaire, estime que les travailleurs se sont prononcés en faveur de cette reprise du travail tandis que du côté de la FGTB, on s’en est tenu à une décision de maintien de la grève jusqu’à mercredi, qui avait été prise la semaine dernière. Le piquet est donc resté en place mardi devant l’entreprise, tenu par la FGTB et l’UBT, tandis que les travailleurs de la CNE sont retournés sur le site… sans toutefois pouvoir travailler de manière effective.
Ils ont en effet constaté que les pointeuses et les charriots élévateurs avaient été désactivés à distance. Le permanent CNE Didier Lebbe parle d’une situation de quasi lock-out, et dit craindre que la marchandise entreposée se dégrade au point de causer des problèmes de salubrité dans les entrepôts nivellois, rendant le site inexploitable. Cette situation a été évoquée également avec les membres du gouvernement wallon.
“Ils ont proposé qu’on se revoie, l’ambiance était constructive: j’ai l’impression qu’ils veulent vraiment sauver le site”, affirme le permanent SETCa Pascal Strube. Côté CNE, Didier Lebbe est preneur du rôle de médiation proposé par le Gouvernement wallon. “Comme nous, ils ne comprennent pas la logique d’une logistique qui serait relocalisée en dehors de la Wallonie. Je ne sais pas quel est le poids du Gouvernement wallon face à des multinationales comme Carrefour et Kuehne + Nagel mais s’ils arrivent à convaincre, ce sera évidemment une bonne nouvelle. Nous attendons du concret”, indiquait mardi soir Didier Lebbe.
L’annonce de la fermeture à l’automne 2022 de Logistics Nivelles, qui appartient au groupe suisse Kuehne+Nagel, va de pair avec la perspective d’un licenciement collectif des 549 personnes qui y travaillent. Le site est un dépôt et dispatching logistique qui sert les enseignes de grande distribution Carrefour. Kuehne+Nagel a l’intention d’en déménager l’activité vers des sites en Flandre.
Les syndicats dénoncent cependant sur place un désinvestissement du site nivellois, orchestré depuis plusieurs années.
Le gouvernement wallon souhaite aider à “trouver un terrain d’entente” qui “préserve au maximum l’emploi”. Willy Borsus avait entre autres déjà évoqué cette éventualité le week-end dernier. Le gouvernement d’Elio Di Rupo rencontrera “dans les prochains jours” la direction, dans le but de mieux comprendre la réalité de terrain, indique encore le communiqué de l’exécutif wallon. Les représentants des travailleurs de Logistics Nivelles ont expliqué aux ministres la situation de l’entreprise. Un vote pour la reprise ou non du travail sur le site sera organisé mercredi matin, a-t-on appris. Ce vote avait déjà été organisé dans la journée de lundi mais dans une certaine confusion: la CNE, majoritaire, estime que les travailleurs se sont prononcés en faveur de cette reprise du travail tandis que du côté de la FGTB, on s’en est tenu à une décision de maintien de la grève jusqu’à mercredi, qui avait été prise la semaine dernière. Le piquet est donc resté en place mardi devant l’entreprise, tenu par la FGTB et l’UBT, tandis que les travailleurs de la CNE sont retournés sur le site… sans toutefois pouvoir travailler de manière effective. Ils ont en effet constaté que les pointeuses et les charriots élévateurs avaient été désactivés à distance. Le permanent CNE Didier Lebbe parle d’une situation de quasi lock-out, et dit craindre que la marchandise entreposée se dégrade au point de causer des problèmes de salubrité dans les entrepôts nivellois, rendant le site inexploitable. Cette situation a été évoquée également avec les membres du gouvernement wallon. “Ils ont proposé qu’on se revoie, l’ambiance était constructive: j’ai l’impression qu’ils veulent vraiment sauver le site”, affirme le permanent SETCa Pascal Strube. Côté CNE, Didier Lebbe est preneur du rôle de médiation proposé par le Gouvernement wallon. “Comme nous, ils ne comprennent pas la logique d’une logistique qui serait relocalisée en dehors de la Wallonie. Je ne sais pas quel est le poids du Gouvernement wallon face à des multinationales comme Carrefour et Kuehne + Nagel mais s’ils arrivent à convaincre, ce sera évidemment une bonne nouvelle. Nous attendons du concret”, indiquait mardi soir Didier Lebbe. L’annonce de la fermeture à l’automne 2022 de Logistics Nivelles, qui appartient au groupe suisse Kuehne+Nagel, va de pair avec la perspective d’un licenciement collectif des 549 personnes qui y travaillent. Le site est un dépôt et dispatching logistique qui sert les enseignes de grande distribution Carrefour. Kuehne+Nagel a l’intention d’en déménager l’activité vers des sites en Flandre. Les syndicats dénoncent cependant sur place un désinvestissement du site nivellois, orchestré depuis plusieurs années.