Le nucléaire belge, très performant en 2021, a dopé les résultats d’Engie. Le bénéfice d’exploitation a grimpé de 40% grâce aussi à la hausse des prix de l’énergie.
Après une année 2020 compliquée en raison de la pandémie et des déboires des centrales nucléaires belges, Engie a rendu un beau bulletin 2021. Le chiffre d’affaires a grimpé de 3,7%, à 57,9 milliards d’euros. Si on enlève les résultats d’Equans, la filiale que le groupe vient de céder à Bouygues, le chiffre d’affaires s’élève à 44,3 milliards. Plus impressionnant et représentatif, le résultat d’exploitation a bondi de 42% à périmètre constant, à 6,1 milliards d’euros. Le nucléaire belge, disponible à 92% l’an dernier, a dégagé à lui seul 1,1 milliard d’euros de bénéfice supplémentaire par rapport à l’an dernier. Après une perte d’1,5 milliard en 2020, le bénéfice net a atteint 3,7 milliards d’euros l’an dernier. Derrière le nucléaire, profitant de la hausse des prix de l’électricité et du gaz, les renouvelables (+22%) et les activités gazières (+13%) ont aussi dopé les profits du groupe français.
Pour l’avenir, Engie, qui a ajouté 3 GW de capacité renouvelable en 2021, entend enregistrer jusqu’en 2024 une croissance régulière avec un résultat d’exploitation proche des 7 milliards à la fin de la période. Ces prévisions tiennent compte de la fermeture progressive des réacteurs belges et implique que les autres activités sur lesquelles sont basées le virage stratégique du groupe, compenseront: le renouvelable (66 GW sont déjà en développement), les infrastructures gazières, le thermique et les services. A l’occasion de l’annonce de ces résultats, Catherine MacGregor, la directrice générale, a répété que la prolongation éventuelle des centrales belges ne faisait plus partie de ses plans. Elle a confirmé des provisions de 14 milliards d’euros pour leur démantèlement auxquels s’ajouteront 700 millions par an jusqu’en 2024.
Après une année 2020 compliquée en raison de la pandémie et des déboires des centrales nucléaires belges, Engie a rendu un beau bulletin 2021. Le chiffre d’affaires a grimpé de 3,7%, à 57,9 milliards d’euros. Si on enlève les résultats d’Equans, la filiale que le groupe vient de céder à Bouygues, le chiffre d’affaires s’élève à 44,3 milliards. Plus impressionnant et représentatif, le résultat d’exploitation a bondi de 42% à périmètre constant, à 6,1 milliards d’euros. Le nucléaire belge, disponible à 92% l’an dernier, a dégagé à lui seul 1,1 milliard d’euros de bénéfice supplémentaire par rapport à l’an dernier. Après une perte d’1,5 milliard en 2020, le bénéfice net a atteint 3,7 milliards d’euros l’an dernier. Derrière le nucléaire, profitant de la hausse des prix de l’électricité et du gaz, les renouvelables (+22%) et les activités gazières (+13%) ont aussi dopé les profits du groupe français. Pour l’avenir, Engie, qui a ajouté 3 GW de capacité renouvelable en 2021, entend enregistrer jusqu’en 2024 une croissance régulière avec un résultat d’exploitation proche des 7 milliards à la fin de la période. Ces prévisions tiennent compte de la fermeture progressive des réacteurs belges et implique que les autres activités sur lesquelles sont basées le virage stratégique du groupe, compenseront: le renouvelable (66 GW sont déjà en développement), les infrastructures gazières, le thermique et les services. A l’occasion de l’annonce de ces résultats, Catherine MacGregor, la directrice générale, a répété que la prolongation éventuelle des centrales belges ne faisait plus partie de ses plans. Elle a confirmé des provisions de 14 milliards d’euros pour leur démantèlement auxquels s’ajouteront 700 millions par an jusqu’en 2024.