Dès 2022, les banques devront faire expertiser les biens avant d’octroyer un crédit hypothécaire et le montant prêté sera calculé en fonction de la valeur d’expertise et non plus du prix d’achat, signalent cette semaine La Libre Belgique et L’Echo dans leurs colonnes.
Actuellement, exiger une expertise du bien est une pratique courante mais pas systématique. Cette mesure découle d’une directive de l’Autorité bancaire européenne (ABE) entrée en vigueur en juillet dernier. Elle vise à s’assurer que les banques ne prêtent pas des montants démesurés par rapport à la valeur d’un bien, d’autant plus dans le contexte actuel d’emballement sur certains segments du marché immobilier, écrit L’Echo.
Dès lors, si les acquéreurs, désireux d’emporter le bien de leurs rêves, décident de gonfler leur offre en proposant un prix supérieur à l’estimation de l’expert, ce sera à eux de mettre la main au portefeuille pour s’acquitter de la différence, lit-on dans La Libre. De même, en cas d’emballement du marché immobilier et de hausse des prix débridée, comme c’est le cas en Belgique depuis la crise du Covid, ce sera encore aux acquéreurs de compenser, sans intervention de la banque.
“En opposant à la gourmandise des propriétaires et des agents immobiliers une méthode d’évaluation immobilière la plus objective possible, la directive pourrait faire revenir les prix des logements à des niveaux normaux, calmer le marché immobilier et accroître lourdement l’importance des clauses suspensives”, analyse le bureau d’études Hypotheek.winkel dans La Libre.
Par contre, selon les notaires belges, la nouvelle règle aura peu d’impact sur les prix. “Nous ne pensons pas que cela entraînera de grandes fluctuations de prix”, réagit le porte-parole de la Fédération du notariat (Fednot), Bart Van Opstal. Selon lui, les taux d’intérêt resteront bas et soutiendront donc le marché. En outre, les prix augmentent actuellement parce que de nombreux investisseurs sont actifs sur le marché immobilier. Or les investisseurs continueront à acheter parce qu’ils n’ont fondamentalement pas besoin de crédit et ne sont donc pas concernés par la mesure. Troisièmement, les évaluateurs tiennent compte des prix actuels, qui sont élevés, selon le notaire.
Actuellement, exiger une expertise du bien est une pratique courante mais pas systématique. Cette mesure découle d’une directive de l’Autorité bancaire européenne (ABE) entrée en vigueur en juillet dernier. Elle vise à s’assurer que les banques ne prêtent pas des montants démesurés par rapport à la valeur d’un bien, d’autant plus dans le contexte actuel d’emballement sur certains segments du marché immobilier, écrit L’Echo. Dès lors, si les acquéreurs, désireux d’emporter le bien de leurs rêves, décident de gonfler leur offre en proposant un prix supérieur à l’estimation de l’expert, ce sera à eux de mettre la main au portefeuille pour s’acquitter de la différence, lit-on dans La Libre. De même, en cas d’emballement du marché immobilier et de hausse des prix débridée, comme c’est le cas en Belgique depuis la crise du Covid, ce sera encore aux acquéreurs de compenser, sans intervention de la banque. “En opposant à la gourmandise des propriétaires et des agents immobiliers une méthode d’évaluation immobilière la plus objective possible, la directive pourrait faire revenir les prix des logements à des niveaux normaux, calmer le marché immobilier et accroître lourdement l’importance des clauses suspensives”, analyse le bureau d’études Hypotheek.winkel dans La Libre. Par contre, selon les notaires belges, la nouvelle règle aura peu d’impact sur les prix. “Nous ne pensons pas que cela entraînera de grandes fluctuations de prix”, réagit le porte-parole de la Fédération du notariat (Fednot), Bart Van Opstal. Selon lui, les taux d’intérêt resteront bas et soutiendront donc le marché. En outre, les prix augmentent actuellement parce que de nombreux investisseurs sont actifs sur le marché immobilier. Or les investisseurs continueront à acheter parce qu’ils n’ont fondamentalement pas besoin de crédit et ne sont donc pas concernés par la mesure. Troisièmement, les évaluateurs tiennent compte des prix actuels, qui sont élevés, selon le notaire.