E-commerce: coup de blues pour les gagnants de la crise

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Plusieurs entreprises ont chuté en Bourse après la publication de leurs résultats et/ou prévisions. Elles avaient toutes profité du confinement (e-commerce, travail à distance) en 2020 mais ne disposent pas de relais de croissance en période de déconfinement.

Les marchés ont sanctionné les derniers résultats trimestriels de Zalando avec une baisse de près de 5% de son cours cette semaine à la Bourse de Francfort malgré une croissance de 40% des ventes. La principale raison est le repli des marges sur fond de hausse des dépenses marketing, le management insistant sur l’augmentation des tarifs publicitaires avec le retour de l’ensemble des annonceurs.

Les marchés ont sanctionné les derniers résultats trimestriels de Zalando avec une baisse de près de 5% de son cours cette semaine à la Bourse de Francfort malgré une croissance de 40% des ventes. La principale raison est le repli des marges sur fond de hausse des dépenses marketing, le management insistant sur l’augmentation des tarifs publicitaires avec le retour de l’ensemble des annonceurs. Mais le numéro un européen du prêt-à-porter en ligne est loin d’être le seul dans le cas. Le spécialiste britannique de l’e-commerce Asos, par exemple, a plongé de 18% après avoir annoncé un ralentissement de sa croissance. On pourrait en citer bien d’autres, comme le numéro mondial des box repas Hello Fresh, le supermarché en ligne Ocado, le leader des périphériques informatiques Logitech, le groupe de livraison de repas Just Eat Takeaway ou le spécialiste du contrôle à distance TeamViewer. Toutes ces entreprises ont chuté en Bourse après la publication de leurs résultats et/ou prévisions. Elles avaient toutes profité du confinement (e-commerce, travail à distance) en 2020 mais ne disposent pas de relais de croissance en période de déconfinement. Ces derniers mois, elles affichent des pertes d’au moins 10% et souvent même bien plus importantes, jusqu’à près de 50% pour TeamViewer après deux rapports trimestriels décevants. Et les perspectives restent mitigées. Fondamentalement, ces entreprises sont actives sur des marchés en croissance mais l’envolée des cours en 2020 a été trop rapide par rapport aux fondamentaux sans ce coup d’accélérateur du confinement. Par contre, les entreprises technologiques actives sur tous les tableaux (vie à domicile et hors domicile), comme le spécialiste des paiements Adyen ou le secteur des semi-conducteurs, tirent leur épingle du jeu. Ce qui confirme que la sélectivité est plus que jamais nécessaire en Bourse.

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