Les performances des entreprises pendant la crise du coronavirus ont été plus contrastées que lors d’une période normale, révèle une étude de la Banque nationale (BNB), publiée dans sa Revue économique de septembre. Les entreprises qui sont sorties gagnantes de la crise ont réalisé des ventes légèrement supérieures à celles enregistrées par des sociétés prospères en temps normal alors que les entreprises qui ont connu des contreperformances durant cette crise ont nettement plus accusé le coup que des sociétés en difficultés en période normale.
“Pour le quart des entreprises les plus performantes, les résultats durant la crise du Covid-19 ont été comparables à ceux des meilleures entreprises durant une année normale. Mais pour près de trois quarts des firmes, les ventes ont été moins bonnes, les diminutions étant parfois très importantes.” La BNB estime encore dans son étude, réalisée à partir des montants des ventes dans les déclarations de TVA d’environ 470.000 sociétés non financières, ce qui couvre la plupart des branches d’activité de l’économie, que seulement 10% des firmes ont enregistré des pertes de chiffre d’affaires qu’elles n’auraient vraisemblablement pas connues en situation normale.
La crise n’a fait qu’accélérer certaines diminutions
En effet, au cours de la période de crise, 55% des firmes ont vu leurs ventes reculer par rapport à 2019. Mais, même si 2020 avait été une année normale, certaines de ces firmes auraient quand même enregistré une diminution de leurs ventes. “En comparant la situation exceptionnelle de la crise à la situation d’une année normale sans choc majeur, on s’aperçoit qu’au cours d’une année normale, 45% des firmes subissent en général des pertes de chiffres d’affaires par rapport à l’année précédente.”
De manière générale, au cours de la période de douze mois allant du 1er avril 2020 au 31 mars 2021 – définie dans l’étude comme la période dite de crise -, “la valeur ajoutée du secteur des sociétés non financières s’est réduite de 8% par rapport à 2019”. Mais en comparant l’évolution des ventes à celle des coûts variables qui intègrent les achats d’inputs (biens et services acquis auprès d’autres firmes) et les salaires versés, 16% des firmes étaient dans le rouge, avec une augmentation plus que proportionnelle des coûts variables, et une marge négative à la fin de la période de crise.
Impact de la pandémie sur les branches d’activité dont l’activité n’a pas été restreinte
L’étude confirme encore que l’impact de la crise s’est fait sentir dans toutes les branches d’activité, même celles dont l’activité n’a jamais été restreinte (comme le secteur de la grande distribution ou l’agriculture). “Une firme immunisée des mesures de restriction d’activité a pu subir des chocs de façon indirecte, au travers de ses fournisseurs ou de ses clients. Et si, au final, toutes les firmes n’ont pas été impactées négativement, c’est parce que certains clusters ont été bien préservés, notamment ceux au sein desquels des firmes ont enregistré des hausses de leurs ventes”, pointe la BNB.
Les performances des entreprises pendant la crise du coronavirus ont été plus contrastées que lors d’une période normale, révèle une étude de la Banque nationale (BNB), publiée dans sa Revue économique de septembre. Les entreprises qui sont sorties gagnantes de la crise ont réalisé des ventes légèrement supérieures à celles enregistrées par des sociétés prospères en temps normal alors que les entreprises qui ont connu des contreperformances durant cette crise ont nettement plus accusé le coup que des sociétés en difficultés en période normale.”Pour le quart des entreprises les plus performantes, les résultats durant la crise du Covid-19 ont été comparables à ceux des meilleures entreprises durant une année normale. Mais pour près de trois quarts des firmes, les ventes ont été moins bonnes, les diminutions étant parfois très importantes.” La BNB estime encore dans son étude, réalisée à partir des montants des ventes dans les déclarations de TVA d’environ 470.000 sociétés non financières, ce qui couvre la plupart des branches d’activité de l’économie, que seulement 10% des firmes ont enregistré des pertes de chiffre d’affaires qu’elles n’auraient vraisemblablement pas connues en situation normale.En effet, au cours de la période de crise, 55% des firmes ont vu leurs ventes reculer par rapport à 2019. Mais, même si 2020 avait été une année normale, certaines de ces firmes auraient quand même enregistré une diminution de leurs ventes. “En comparant la situation exceptionnelle de la crise à la situation d’une année normale sans choc majeur, on s’aperçoit qu’au cours d’une année normale, 45% des firmes subissent en général des pertes de chiffres d’affaires par rapport à l’année précédente.” De manière générale, au cours de la période de douze mois allant du 1er avril 2020 au 31 mars 2021 – définie dans l’étude comme la période dite de crise -, “la valeur ajoutée du secteur des sociétés non financières s’est réduite de 8% par rapport à 2019”. Mais en comparant l’évolution des ventes à celle des coûts variables qui intègrent les achats d’inputs (biens et services acquis auprès d’autres firmes) et les salaires versés, 16% des firmes étaient dans le rouge, avec une augmentation plus que proportionnelle des coûts variables, et une marge négative à la fin de la période de crise. L’étude confirme encore que l’impact de la crise s’est fait sentir dans toutes les branches d’activité, même celles dont l’activité n’a jamais été restreinte (comme le secteur de la grande distribution ou l’agriculture). “Une firme immunisée des mesures de restriction d’activité a pu subir des chocs de façon indirecte, au travers de ses fournisseurs ou de ses clients. Et si, au final, toutes les firmes n’ont pas été impactées négativement, c’est parce que certains clusters ont été bien préservés, notamment ceux au sein desquels des firmes ont enregistré des hausses de leurs ventes”, pointe la BNB.