Rudy Van Lancker, le patron du restaurant de gastronomie belge Chez Léon, situé dans l’Ilot Sacré à Bruxelles, s’est donné la mort dans son restaurant mercredi, selon L’Echo. Il était une figure bien connue du secteur Horeca à Bruxelles.
La police de la zone Bruxelles-Capitale/Ixelles a confirmé être intervenue sur place, sans faire d’autres commentaires. La porte-parole du parquet de Bruxelles, Sarah Durant, a également confirmé une intervention de son office à ladite adresse, se refusant à davantage de précisions sur les circonstances des faits.
En novembre 2021, le patron des deux enseignes emblématiques Chez Léon et Aux Armes de Bruxelles (qu’il a rachetée en 2018) avouait à nos confrères de la DH, que la crise du Covid “lui avait coûté cher, qu’il avait dû faire des sacrifices et puiser dans ses économies mais qu’il croyait en l’avenir à moyen et long terme”.
En mai 2020, Rudy Vanlancker voulait que l’Etat classe la pandémie en catastrophe naturelle. Il déclarait à Trends Tendances que si la pandémie devenait une catastrophe naturelle, les assureurs se verraient obligés d’honorer les contrats de pertes d’exploitation. Conçus pour aider les entreprises en cas de baisse ou d’arrêt de leurs activités, ils ne couvrent pas tous les risques. “Déjà lors des attentats de Bruxelles, je n’avais pas touché le moindre euro, explique Rudy Vanlancker. Je suis toujours occupé à payer un prêt que la SRIB m’avait octroyé à l’époque pour m’en sortir. Rebelote avec la pandémie. Le risque n’est pas couvert et les assurances ne veulent pas bouger. A quoi ça sert de payer des centaines de milliers d’euros de prime par an ? Le gouvernement fait des efforts, les banques aussi, même si ce ne sont que des moratoires. Mais les assureurs sont totalement absents ou quasi du débat et c’est juste scandaleux. Chez Léon, c’est 1,5 million d’euros de recettes par mois qui ne rentrent plus. Quand l’horeca va rouvrir et que tous les moratoires vont tomber et que les propriétaires vont à nouveau réclamer leur loyer et les fournisseurs leur dû, le paiement de ces contrats, même partiel, serait très utile à l’ensemble de la profession pour se relancer.”
Le patron de l’emblématique Chez Léon représentait “la cinquième génération de la famille qui exploitait cette friterie, devenue au fil des ans le spécialiste des moules, ouverte en 1893”, rappelle le quotidien. “Rudy Van Lancker avait repris l’affaire en 1982, deux ans après le décès de son père.
La police de la zone Bruxelles-Capitale/Ixelles a confirmé être intervenue sur place, sans faire d’autres commentaires. La porte-parole du parquet de Bruxelles, Sarah Durant, a également confirmé une intervention de son office à ladite adresse, se refusant à davantage de précisions sur les circonstances des faits.En novembre 2021, le patron des deux enseignes emblématiques Chez Léon et Aux Armes de Bruxelles (qu’il a rachetée en 2018) avouait à nos confrères de la DH, que la crise du Covid “lui avait coûté cher, qu’il avait dû faire des sacrifices et puiser dans ses économies mais qu’il croyait en l’avenir à moyen et long terme”.En mai 2020, Rudy Vanlancker voulait que l’Etat classe la pandémie en catastrophe naturelle. Il déclarait à Trends Tendances que si la pandémie devenait une catastrophe naturelle, les assureurs se verraient obligés d’honorer les contrats de pertes d’exploitation. Conçus pour aider les entreprises en cas de baisse ou d’arrêt de leurs activités, ils ne couvrent pas tous les risques. “Déjà lors des attentats de Bruxelles, je n’avais pas touché le moindre euro, explique Rudy Vanlancker. Je suis toujours occupé à payer un prêt que la SRIB m’avait octroyé à l’époque pour m’en sortir. Rebelote avec la pandémie. Le risque n’est pas couvert et les assurances ne veulent pas bouger. A quoi ça sert de payer des centaines de milliers d’euros de prime par an ? Le gouvernement fait des efforts, les banques aussi, même si ce ne sont que des moratoires. Mais les assureurs sont totalement absents ou quasi du débat et c’est juste scandaleux. Chez Léon, c’est 1,5 million d’euros de recettes par mois qui ne rentrent plus. Quand l’horeca va rouvrir et que tous les moratoires vont tomber et que les propriétaires vont à nouveau réclamer leur loyer et les fournisseurs leur dû, le paiement de ces contrats, même partiel, serait très utile à l’ensemble de la profession pour se relancer.” Le patron de l’emblématique Chez Léon représentait “la cinquième génération de la famille qui exploitait cette friterie, devenue au fil des ans le spécialiste des moules, ouverte en 1893”, rappelle le quotidien. “Rudy Van Lancker avait repris l’affaire en 1982, deux ans après le décès de son père.