Le secteur horeca était soulagé vendredi après-midi que le Comité de concertation ait décidé de ne pas prendre de mesure supplémentaire dans les restaurants et cafés. Ceux-ci vont pouvoir continuer à travailler jusqu’à 23h. Une conférence de presse détaillant les mesures aura lieu à 14h45.
Les membres du Codeco ont décidé de ne pas suivre la recommandation du Gems de fermer les bars et restaurants à 20 heures. L’horeca pourra donc rester ouvert jusqu’à 23 heures comme actuellement. “Le gouvernement tient ses promesses et a tenu bon face aux virologues qui jouent au yoyo avec les entreprises”, a déclaré Fabian Hermans, président de la Fédération Horeca Bruxelles.
Les établissements redoutaient plus que tout une fermeture à 20h qui aurait signifié un pas de plus vers la faillite du secteur. “Depuis un mois, on perd 50% de notre chiffre d’affaires par rapport à 2019”, déplore ainsi Fabian Hermans. “Pourtant, on avait connu une belle reprise pendant l’été et en septembre. Les bars, on n’en parle pas. Comment voulez-vous résister?”
En Wallonie, même son de cloche, la fermeture à 23h des établissements occasionne des pertes de chiffre d’affaires de 30 à 50% selon les lieux, note Pierre Poriau, secrétaire général d’Horeca Wallonie.
“La fermeture à 20h préconisée par les experts aurait été injustifiée”, défend pour sa part Daniel Cauwel, président du SDI, la Fédération patronale interprofessionnelle. “Les restaurants ne sont pas responsables de la propagation du virus, leur chiffre d’affaires est déjà en berne et ils ont consenti les investissements nécessaires pour accueillir leur clientèle dans le respect des règles sanitaires.”
Le secteur demande désormais que des mesures adéquates de soutien soient prises et souligne l’importance d’accomplir la vaccination de la population pour sortir de la crise.
Activités et évènements organisés en intérieur fortement limités
Dans le but de limiter les contacts au sein de la population et ainsi les risques de propagation du coronavirus, le Comité de concertation a décidé d’interdire les “activités en intérieur”, a indiqué à l’issue de la réunion le Premier ministre Alexander De Croo.
On parle ici de rassemblements et activités privées organisées, pas des rencontres avec des proches au domicile (ou dans un “logement touristique de faible capacité”). Les mariages et les réceptions de funérailles restent une exception à cette interdiction, ainsi que les activités sportives (mais sans public).
Événements publics en intérieur
À partir du samedi 4 décembre, les événements rassemblant plus de 4 000 personnes ne peuvent plus avoir lieu.
À partir du lundi 6 décembre, les événements, représentations culturelles et autres, ainsi que les congrès à l’intérieur sont autorisés dans les conditions suivantes :
- maximum 200 visiteurs
- public assis
- avec port du masque
- utilisation du Covid Safe Ticket à partir de 50 visiteurs
- Les cinémas peuvent accueillir maximum 200 personnes par salle, moyennant le respect d’une distance de 1,5 m entre chaque groupes.
Événements publics en extérieur
Le Comité de concertation rappelle que les organisateurs sont responsables des mesures de gestion de la foule.
Le Comité demande aux pouvoirs locaux de contrôler ces mesures de manière stricte. Si ces mesures ne peuvent être respectées, les événements doivent être annulés.
Télétravail
Par ailleurs, l’obligation de télétravail, avec un maximum d’un jour de présence sur le lieu de travail par semaine a elle aussi été maintenue. Les “team building” et autres fêtes sur le lieu de travail restent interdits, a ajouté le Premier ministre.
Les membres du Codeco ont décidé de ne pas suivre la recommandation du Gems de fermer les bars et restaurants à 20 heures. L’horeca pourra donc rester ouvert jusqu’à 23 heures comme actuellement. “Le gouvernement tient ses promesses et a tenu bon face aux virologues qui jouent au yoyo avec les entreprises”, a déclaré Fabian Hermans, président de la Fédération Horeca Bruxelles.Les établissements redoutaient plus que tout une fermeture à 20h qui aurait signifié un pas de plus vers la faillite du secteur. “Depuis un mois, on perd 50% de notre chiffre d’affaires par rapport à 2019”, déplore ainsi Fabian Hermans. “Pourtant, on avait connu une belle reprise pendant l’été et en septembre. Les bars, on n’en parle pas. Comment voulez-vous résister?” En Wallonie, même son de cloche, la fermeture à 23h des établissements occasionne des pertes de chiffre d’affaires de 30 à 50% selon les lieux, note Pierre Poriau, secrétaire général d’Horeca Wallonie. “La fermeture à 20h préconisée par les experts aurait été injustifiée”, défend pour sa part Daniel Cauwel, président du SDI, la Fédération patronale interprofessionnelle. “Les restaurants ne sont pas responsables de la propagation du virus, leur chiffre d’affaires est déjà en berne et ils ont consenti les investissements nécessaires pour accueillir leur clientèle dans le respect des règles sanitaires.” Le secteur demande désormais que des mesures adéquates de soutien soient prises et souligne l’importance d’accomplir la vaccination de la population pour sortir de la crise.Dans le but de limiter les contacts au sein de la population et ainsi les risques de propagation du coronavirus, le Comité de concertation a décidé d’interdire les “activités en intérieur”, a indiqué à l’issue de la réunion le Premier ministre Alexander De Croo.On parle ici de rassemblements et activités privées organisées, pas des rencontres avec des proches au domicile (ou dans un “logement touristique de faible capacité”). Les mariages et les réceptions de funérailles restent une exception à cette interdiction, ainsi que les activités sportives (mais sans public). À partir du samedi 4 décembre, les événements rassemblant plus de 4 000 personnes ne peuvent plus avoir lieu.À partir du lundi 6 décembre, les événements, représentations culturelles et autres, ainsi que les congrès à l’intérieur sont autorisés dans les conditions suivantes :Le Comité de concertation rappelle que les organisateurs sont responsables des mesures de gestion de la foule.Le Comité demande aux pouvoirs locaux de contrôler ces mesures de manière stricte. Si ces mesures ne peuvent être respectées, les événements doivent être annulés.Par ailleurs, l’obligation de télétravail, avec un maximum d’un jour de présence sur le lieu de travail par semaine a elle aussi été maintenue. Les “team building” et autres fêtes sur le lieu de travail restent interdits, a ajouté le Premier ministre.