Déjà bien implantée en Belgique et en France, la jeune start-up bruxelloise, spécialiste de l’ “espace game” urbain, vient de lever 600.000 euros pour se développer en Espagne et en Italie.
Amateurs de jeux mobiles et d’ escape games, Coddy ne vous est pas inconnue. Lancée en 2020, cette application propose des parties de jeux de piste urbains géolocalisés dans plusieurs villes de Belgique (17) et de France (26) sur différents thèmes. “Tout est parti de l’envie de créer une application spécialisée pour le team building, explique Sébastien Balieu, CEO et fondateur de la société avec Didier Boulvin et Stéphane Draux. Très vite, nous avons voulu rendre le service accessible à tout un chacun ; il n’y avait pas de raison que seuls les participants à des sessions de team building s’amusent (rires). On a donc décidé de développer des escape games urbains.”
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Amateurs de jeux mobiles et d’ escape games, Coddy ne vous est pas inconnue. Lancée en 2020, cette application propose des parties de jeux de piste urbains géolocalisés dans plusieurs villes de Belgique (17) et de France (26) sur différents thèmes. “Tout est parti de l’envie de créer une application spécialisée pour le team building, explique Sébastien Balieu, CEO et fondateur de la société avec Didier Boulvin et Stéphane Draux. Très vite, nous avons voulu rendre le service accessible à tout un chacun ; il n’y avait pas de raison que seuls les participants à des sessions de team building s’amusent (rires). On a donc décidé de développer des escape games urbains.” Coddy est ainsi née, une SCRL classique, avec une mise de fonds de départ de 18.500 euros. “Mis à part le développement des scénarios pour lesquels nous avons fait appel à des prestataires spécialisés, nous n’avons pas eu beaucoup de coûts externes, ajoute le CEO. Pour financer le projet, nous gérions en parallèle une agence digitale, qui développait des sites et applications pour des tiers ; les bénéfices étaient réinjectés dans le développement de Coddy dont la valeur initiale, une fois le produit achevé, était de 300.000 euros.” L’aventure démarre officiellement à Bruxelles en janvier 2020 avec un premier jeu. “A l’époque, nous voulions fonctionner de manière événementielle, à raison d’une partie par mois dans une ville différente, mais le covid est arrivé et on a abandonné l’idée pour lui préférer des parties en libre-service: les gens téléchargent une partie et y jouent quand ils veulent.” Très vite, notamment grâce à la pandémie qui a amplifié l’envie de s’adonner à de nouvelles activités extérieures, le public a répondu présent. “On estime qu’environ 2.500 personnes jouent chaque mois, soit 30.000 par an”, assure Sébastien Balieu. Comment ça marche? On télécharge une partie (39,99 euros, jusqu’à six joueurs) et on joue en sillonnant la ville en résolvant des énigmes, en accomplissant des missions. Un jeu de piste version 2.0, sachant qu’une fois lancée, la partie doit être jouée ; elle peut toutefois être mise en pause si, par exemple, il se met à pleuvoir. “On connaît surtout une grosse demande entre juin et septembre”, confie le CEO. Une saisonnalité que Coddy entend contrebalancer en se développant en Espagne et en Italie, où le soleil brille davantage. “Mais tout sera toujours conçu ici. La création de nouveaux jeux est facilitée par le développement en interne de technologies basées sur des robots (bots) et par l’intégration des données de plusieurs plateformes open source, qui accélèrent le travail et les recherches de l’équipe. Coddy est maintenant capable de configurer des aventures partout dans le monde depuis Bruxelles. En 2021, nous nous sommes développés en France, l’idée est de reproduire cette année la même stratégie plus au sud. Pour cela, nous recherchons d’ailleurs six nouveaux collègues (Coddy emploie actuellement cinq personnes, Ndlr). C’est l’un des buts de la levée de fonds que nous venons d’effectuer.” Soit 600.000 euros levés auprès de Digital Attraxion et Finance&invest.brussels, de business angels, ainsi que de la plateforme belge d’investissement participatif Spreds, où 87 investisseurs privés ont été séduits par le projet.