Brexit: le manque de main d'oeuvre menace l'agriculture britannique

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Un grave manque de main d’oeuvre, dû essentiellement au Brexit et à la pandémie de Covid, menace l’agriculture et la sécurité alimentaire du Royaume-Uni, prévient un rapport parlementaire mercredi, appelant le gouvernement à agir.

Le secteur, l’un des plus importants de l’économie britannique, “risque des dommages permanents” si le gouvernement ne parvient pas à y remédier, alerte la commission de l’Environnement, de l’alimentation et des affaires rurales.

L’agriculture dépend largement de saisonniers étrangers rentrés en partie chez eux avec la pandémie et dont le retour au Royaume-Uni est compliqué par les conditions plus difficiles pour obtenir des visas depuis le Brexit.

La guerre en Ukraine risque d’aggraver le problème car les travailleurs ukrainiens, dont beaucoup restent chez eux pour combattre, constituaient les deux tiers des visas de travailleurs saisonniers délivrés en 2021.

La commission juge notamment que les mesures du gouvernement destinées à augmenter la main d’oeuvre nationale, si elles sont souhaitables, n’auront pas d’effets immédiats, et qu’il faut dans l’intervalle plus de souplesse sur la politique migratoire.

Les conséquences des pénuries de travailleurs se font déjà sentir: elles ont pesé l’an dernier “sur la sécurité alimentaire, le bien être des animaux et la santé mentale de ceux qui travaillent dans le secteur”, soulignent les auteurs du rapport dans un communiqué.

Les députés demandent un soutien particulier aux éleveurs porcins: 35.000 porcs ont été abattus et incinérés à cause d’une pénurie de bouchers dans les abattoirs.

“En 2021, les agriculteurs ont été confrontés à une situation extraordinaire: les cultures ont été laissées dans les champs à pourrir et des porcs en bonne santé ont été abattus en raison du manque de travailleurs”, rappelle le président de la commission Neil Parish, cité dans le communiqué.

“L’attitude du gouvernement face au sort des travailleurs de l’alimentation et de l’agriculture est particulièrement décevante”, poursuit-il, appelant l’exécutif à “faire confiance” aux acteurs de la filière et à “agir rapidement lorsqu’ils soulèvent des préoccupations”.

Le secteur agricole, comme beaucoup d’autres au Royaume-Uni, est en outre confronté à une flambée mondiale des coûts de l’énergie aggravée par la guerre en Ukraine, qui provoque aussi une envolée des prix des engrais, dont la Russie est un important producteur.

Le secteur, l’un des plus importants de l’économie britannique, “risque des dommages permanents” si le gouvernement ne parvient pas à y remédier, alerte la commission de l’Environnement, de l’alimentation et des affaires rurales.L’agriculture dépend largement de saisonniers étrangers rentrés en partie chez eux avec la pandémie et dont le retour au Royaume-Uni est compliqué par les conditions plus difficiles pour obtenir des visas depuis le Brexit.La guerre en Ukraine risque d’aggraver le problème car les travailleurs ukrainiens, dont beaucoup restent chez eux pour combattre, constituaient les deux tiers des visas de travailleurs saisonniers délivrés en 2021.La commission juge notamment que les mesures du gouvernement destinées à augmenter la main d’oeuvre nationale, si elles sont souhaitables, n’auront pas d’effets immédiats, et qu’il faut dans l’intervalle plus de souplesse sur la politique migratoire.Les conséquences des pénuries de travailleurs se font déjà sentir: elles ont pesé l’an dernier “sur la sécurité alimentaire, le bien être des animaux et la santé mentale de ceux qui travaillent dans le secteur”, soulignent les auteurs du rapport dans un communiqué.Les députés demandent un soutien particulier aux éleveurs porcins: 35.000 porcs ont été abattus et incinérés à cause d’une pénurie de bouchers dans les abattoirs.”En 2021, les agriculteurs ont été confrontés à une situation extraordinaire: les cultures ont été laissées dans les champs à pourrir et des porcs en bonne santé ont été abattus en raison du manque de travailleurs”, rappelle le président de la commission Neil Parish, cité dans le communiqué.”L’attitude du gouvernement face au sort des travailleurs de l’alimentation et de l’agriculture est particulièrement décevante”, poursuit-il, appelant l’exécutif à “faire confiance” aux acteurs de la filière et à “agir rapidement lorsqu’ils soulèvent des préoccupations”.Le secteur agricole, comme beaucoup d’autres au Royaume-Uni, est en outre confronté à une flambée mondiale des coûts de l’énergie aggravée par la guerre en Ukraine, qui provoque aussi une envolée des prix des engrais, dont la Russie est un important producteur.

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