Les sociétés, universités et instituts de recherche belges ont déposé l’an dernier 2.485 demandes auprès de l’Office européen des brevets (OEB), un nombre en hausse (+3,3%) et qui constitue un record en dépit de la pandémie de coronavirus, a relevé mardi l’office. Le volume de demandes de brevets constitue un indicateur précoce des investissements en recherche et développement.
Après une baisse en 2020 (2.406 demandes, -0,7%), les demandes belges de brevets ont ainsi rebondi, tirées par l’industrie pharmaceutique. Sautant de sa quatrième place grâce à des demandes en hausse de 34,3%, celle-ci constitue désormais le plus important moteur d’innovation dans le Royaume. Suivent le secteur des biotechnologies, et les techniques médicales en troisième position. Par ailleurs, dans les matériaux et la métallurgie, une solide croissance a également été enregistrée (+51,7%), de même que dans les transports (+26,2%) et les semi-conducteurs (+25,9%).
En Belgique, Solvay a été encore une fois le plus prolifique avec 276 demandes déposées à l’OEB (après 214), suivi par le Centre de microélectronique et de nanotechnologies IMEC, basé à Louvain (140 demandes), et Umicore (93). En incluant l’UCLouvain, l’Université de Gand, l’Institut flamand de biotechnologie (VIB) et l’Université d’Anvers, cinq des dix plus grands demandeurs belges sont des universités ou instituts de recherche. Ensemble, ils représentent 40% des brevets de ce top 10, une part supérieure à la plupart des autres pays selon l’OEB. La Flandre a déposé le plus de demandes (1.613 demandes, soit 65% du total belge), devant la Wallonie (19,8%) et Bruxelles (15,3%). Elle figure également parmi les dix régions européennes les plus dynamiques en matière de brevets, relève l’office européen.
Au total, l’Office européen des brevets a reçu 188.600 demandes en 2021, soit 4,5% de plus que l’année précédente. Les technologies liées à la communication numérique (15.400 demandes, +9,4%) et à l’informatique (14.671, +9,7%) affichent la plus forte hausse, illustrant la transition numérique, note l’OEB. Le groupe de télécommunications chinois Huawei a d’ailleurs demandé le plus grand nombre de brevets à l’OEB, suivi des sud-coréens Samsung et LG. Alors que la pandémie de coronavirus n’est pas encore derrière nous, les technologies médicales ont, elles, initié 15.321 demandes (+0,8%).
Le top 5 européen des demandes de brevets pour 2021 est complété par les machines et énergies électriques (12.054, +5,7%) et les transports (9.399, +4,5%). L’Office souligne également la forte progression des produits pharmaceutiques (9.026, +6,9%) et des biotechnologies (7.611, +6,6%), témoignant d’un “haut niveau d’innovation dans les vaccins et d’autres domaines de la santé”. “Le niveau élevé des demandes de brevets l’année dernière montre que l’innovation est restée soutenue” et continue de démontrer la créativité et la résilience européennes, s’est réjoui le président de l’OEB, António Campinos.
Après une baisse en 2020 (2.406 demandes, -0,7%), les demandes belges de brevets ont ainsi rebondi, tirées par l’industrie pharmaceutique. Sautant de sa quatrième place grâce à des demandes en hausse de 34,3%, celle-ci constitue désormais le plus important moteur d’innovation dans le Royaume. Suivent le secteur des biotechnologies, et les techniques médicales en troisième position. Par ailleurs, dans les matériaux et la métallurgie, une solide croissance a également été enregistrée (+51,7%), de même que dans les transports (+26,2%) et les semi-conducteurs (+25,9%). En Belgique, Solvay a été encore une fois le plus prolifique avec 276 demandes déposées à l’OEB (après 214), suivi par le Centre de microélectronique et de nanotechnologies IMEC, basé à Louvain (140 demandes), et Umicore (93). En incluant l’UCLouvain, l’Université de Gand, l’Institut flamand de biotechnologie (VIB) et l’Université d’Anvers, cinq des dix plus grands demandeurs belges sont des universités ou instituts de recherche. Ensemble, ils représentent 40% des brevets de ce top 10, une part supérieure à la plupart des autres pays selon l’OEB. La Flandre a déposé le plus de demandes (1.613 demandes, soit 65% du total belge), devant la Wallonie (19,8%) et Bruxelles (15,3%). Elle figure également parmi les dix régions européennes les plus dynamiques en matière de brevets, relève l’office européen. Au total, l’Office européen des brevets a reçu 188.600 demandes en 2021, soit 4,5% de plus que l’année précédente. Les technologies liées à la communication numérique (15.400 demandes, +9,4%) et à l’informatique (14.671, +9,7%) affichent la plus forte hausse, illustrant la transition numérique, note l’OEB. Le groupe de télécommunications chinois Huawei a d’ailleurs demandé le plus grand nombre de brevets à l’OEB, suivi des sud-coréens Samsung et LG. Alors que la pandémie de coronavirus n’est pas encore derrière nous, les technologies médicales ont, elles, initié 15.321 demandes (+0,8%). Le top 5 européen des demandes de brevets pour 2021 est complété par les machines et énergies électriques (12.054, +5,7%) et les transports (9.399, +4,5%). L’Office souligne également la forte progression des produits pharmaceutiques (9.026, +6,9%) et des biotechnologies (7.611, +6,6%), témoignant d’un “haut niveau d’innovation dans les vaccins et d’autres domaines de la santé”. “Le niveau élevé des demandes de brevets l’année dernière montre que l’innovation est restée soutenue” et continue de démontrer la créativité et la résilience européennes, s’est réjoui le président de l’OEB, António Campinos.