Biotech / Medtech: “La qualité de l'innovation est reconnue en Belgique, mais il manque de managers”

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

Marc Dechamps, créateur d’un nouveau programme académique à la Solvay Brussels School, insiste dans Trends Talk sur l’importance du secteur pour répondre aux futures pandémies, voire au bioterrorisme.

Marc Dechamps, ancien de chez GSK et actif depuis quelques années dans le secteur des biotech, a annoncé cette semaine le lancement d’un Advanced master en master en management des biotech et medtech à la Solvay Brussels School of Economics & Management. Un programme élaboré avec des responsables académiques et des industriels, qui participeront à 75% de son programme. Le responsable de cette innovation académique en explique la teneur dans notre émission Trends Talk, qui passera en boucle ce week-end sur Canal Z.

“Il y a une énorme pénurie dans le secteur, explique-t-il. C’est le cas pour faire tourner la production, mais il y a tout autant de pénurie pour gérer ces petites entités biotech et medtech qui se créent à partir de l’innovation et du transfert de technologies, qui vont devoir commencer à chercher de l’argent, créer une équipe, commencer un développement préclinique, puis à avancer.”

Un secteur qui reste risqué

Marc Dechamps revient sur les déboires de structures du secteur, dont Bone Therapeutics. La société carolo de thérapie cellulaire a annoncé devoir passer en mode survie après des difficultés liées à une étude clinique cruciale pour son avenir. Quatre directeurs, dont son CEO Miguel Forte, quittent l’entreprise. Une façon de rappeler que cela reste un secteur à risque, avec des spécificités dans sa gestion.

“J’ai beaucoup de sympathie pour l’équipe et pour Miguel Forte, le CEO, dit Marc Dechamps. Ils ont fait un excellent travail, mais ils en arrivent à un stade où ils doivent avoir des résultats cliniques. Sans cela, ils n’arriveront pas à lever de nouveaux fonds. D’où cette nécessité de faire le gros dos.” Cela ne signifie pas que l’entreprise ne va pas rebondir, souligne le responsable académique d’un programme visant précisément à prévenir de telles difficultés. Il cite aussi des exemples de belles histoires qui ont réussi, nombreuses ces dernières années

Marc Dechamps confie sa certitude que les biotech et medtech ont un bel avenir devant elles avec les nouvelles réponses à apporter aux vieillissement de la population, au cancer, aux maladies neurodégénératives, aux carences géniques… “Les besoins sont énormes et la qualité de l’innovation est reconnue en Belgique. Il y a un écosystème florissant de nouvelles start-up, avec des possibilités de financement qui sont réelles. La Wallonie, en particulier, soutient fortement ce développement. Mais il y a un problème de pénuries de managers dans le domaine.”

Le créateur de ce nouveau programme académique souligne aussi toute l’importance de ces innovations pour répondre aux pandémies à venir, voire à la menace bioterroriste dont la guerre en Ukraine nous rappelle l’existence.

Marc Dechamps, ancien de chez GSK et actif depuis quelques années dans le secteur des biotech, a annoncé cette semaine le lancement d’un Advanced master en master en management des biotech et medtech à la Solvay Brussels School of Economics & Management. Un programme élaboré avec des responsables académiques et des industriels, qui participeront à 75% de son programme. Le responsable de cette innovation académique en explique la teneur dans notre émission Trends Talk, qui passera en boucle ce week-end sur Canal Z.”Il y a une énorme pénurie dans le secteur, explique-t-il. C’est le cas pour faire tourner la production, mais il y a tout autant de pénurie pour gérer ces petites entités biotech et medtech qui se créent à partir de l’innovation et du transfert de technologies, qui vont devoir commencer à chercher de l’argent, créer une équipe, commencer un développement préclinique, puis à avancer.”Marc Dechamps revient sur les déboires de structures du secteur, dont Bone Therapeutics. La société carolo de thérapie cellulaire a annoncé devoir passer en mode survie après des difficultés liées à une étude clinique cruciale pour son avenir. Quatre directeurs, dont son CEO Miguel Forte, quittent l’entreprise. Une façon de rappeler que cela reste un secteur à risque, avec des spécificités dans sa gestion.”J’ai beaucoup de sympathie pour l’équipe et pour Miguel Forte, le CEO, dit Marc Dechamps. Ils ont fait un excellent travail, mais ils en arrivent à un stade où ils doivent avoir des résultats cliniques. Sans cela, ils n’arriveront pas à lever de nouveaux fonds. D’où cette nécessité de faire le gros dos.” Cela ne signifie pas que l’entreprise ne va pas rebondir, souligne le responsable académique d’un programme visant précisément à prévenir de telles difficultés. Il cite aussi des exemples de belles histoires qui ont réussi, nombreuses ces dernières annéesMarc Dechamps confie sa certitude que les biotech et medtech ont un bel avenir devant elles avec les nouvelles réponses à apporter aux vieillissement de la population, au cancer, aux maladies neurodégénératives, aux carences géniques… “Les besoins sont énormes et la qualité de l’innovation est reconnue en Belgique. Il y a un écosystème florissant de nouvelles start-up, avec des possibilités de financement qui sont réelles. La Wallonie, en particulier, soutient fortement ce développement. Mais il y a un problème de pénuries de managers dans le domaine.”Le créateur de ce nouveau programme académique souligne aussi toute l’importance de ces innovations pour répondre aux pandémies à venir, voire à la menace bioterroriste dont la guerre en Ukraine nous rappelle l’existence.

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