Le parlement bruxellois a donné mercredi son feu vert, à l’unanimité, à l’accord de coopération entre la Région-capitale, les institutions flamandes et la Communauté germanophone destiné à promouvoir la mobilité des demandeurs d’emploi. Dans l’opposition, le PTB s’est abstenu.
Les perspectives socio-économiques et l’évolution démographique de la Région flamande indiquent qu’elle se dirige vers une économie de pénurie permanente au cours de la prochaine décennie. Il ne s’y trouve pas suffisamment de jeunes qui entrent sur le marché de l’emploi pour absorber la vague de départs à la retraite de la génération du baby-boom. La Région bruxelloise, en revanche, rajeunit et n’aura pas suffisamment d’emplois vacants dans la prochaine décennie pour pouvoir fournir du travail à ces nouvelles générations.
Selon le ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI), en 2019, 57.000 Bruxellois traversaient chaque matin les frontières bruxelloises pour travailler en Flandre. Un chiffre qui n’a jamais été aussi élevé puisqu’en 2010, ils étaient 43.000, soit 30% de plus en 10 ans. Néanmoins, ce nombre peut encore augmenter.
Or, le marché de l’emploi bruxellois et flamand sont confrontés à des besoins complémentaires: 66% des postes vacants se situent en Flandre et “Bruxelles dispose d’un vivier important de travailleurs – on compte en Région bruxelloise près de 90.000 chercheurs d’emploi”, a souligné M. Clerfayt en marge du débat au parlement régional. .
L’accord conclu en mars dernier prévoit que le VDAB et Actiris doivent étudier ensemble les besoins du marché de l’emploi et proposer des solutions. Il contient aussi un volet destiné à améliorer l’articulation des politiques de l’emploi et de la formation des entités concernées pour contribuer à l’amélioration des compétences des chercheurs d’emploi bruxellois et lutter contre les métiers en pénurie.
À cette fin, les gouvernements veulent s’engager à miser sur le développement des compétences, y compris les connaissances linguistiques, les compétences (non) techniques et la valorisation des compétences acquises des chercheurs d’emploi et des travailleurs.
L’accord engage aussi les services publics de l’emploi, Actiris et son pendant flamand, le VDAB, à veiller à ce que chaque emploi vacant de chaque employeur arrive automatiquement auprès de chaque chercheur d’emploi en Flandre et à Bruxelles. Auparavant, seules 1.500 offres du VDAB étaient transmises à Actiris chaque année, et uniquement pour des emplois infraqualifiés, a précisé le ministre bruxellois de l’Emploi.
Dans cette optique, chaque citoyen en Flandre et à Bruxelles doit pouvoir postuler librement dans l’autre Région, de préférence via la voie numérique. Outre les services du VDAB, un employeur flamand devrait également pouvoir demander des services à Actiris ou via le VDAB.
Durant le débat, la députée socialiste flamande Hilde Sabbe (Vooruit) a fait état, sur foi d’échanges récents avec l’organisation patronale flamande Voka, de la difficulté pour des jeunes Bruxellois d’accéder à certains emplois en périphérie pour des motifs raciaux.
Les perspectives socio-économiques et l’évolution démographique de la Région flamande indiquent qu’elle se dirige vers une économie de pénurie permanente au cours de la prochaine décennie. Il ne s’y trouve pas suffisamment de jeunes qui entrent sur le marché de l’emploi pour absorber la vague de départs à la retraite de la génération du baby-boom. La Région bruxelloise, en revanche, rajeunit et n’aura pas suffisamment d’emplois vacants dans la prochaine décennie pour pouvoir fournir du travail à ces nouvelles générations. Selon le ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI), en 2019, 57.000 Bruxellois traversaient chaque matin les frontières bruxelloises pour travailler en Flandre. Un chiffre qui n’a jamais été aussi élevé puisqu’en 2010, ils étaient 43.000, soit 30% de plus en 10 ans. Néanmoins, ce nombre peut encore augmenter. Or, le marché de l’emploi bruxellois et flamand sont confrontés à des besoins complémentaires: 66% des postes vacants se situent en Flandre et “Bruxelles dispose d’un vivier important de travailleurs – on compte en Région bruxelloise près de 90.000 chercheurs d’emploi”, a souligné M. Clerfayt en marge du débat au parlement régional. . L’accord conclu en mars dernier prévoit que le VDAB et Actiris doivent étudier ensemble les besoins du marché de l’emploi et proposer des solutions. Il contient aussi un volet destiné à améliorer l’articulation des politiques de l’emploi et de la formation des entités concernées pour contribuer à l’amélioration des compétences des chercheurs d’emploi bruxellois et lutter contre les métiers en pénurie. À cette fin, les gouvernements veulent s’engager à miser sur le développement des compétences, y compris les connaissances linguistiques, les compétences (non) techniques et la valorisation des compétences acquises des chercheurs d’emploi et des travailleurs. L’accord engage aussi les services publics de l’emploi, Actiris et son pendant flamand, le VDAB, à veiller à ce que chaque emploi vacant de chaque employeur arrive automatiquement auprès de chaque chercheur d’emploi en Flandre et à Bruxelles. Auparavant, seules 1.500 offres du VDAB étaient transmises à Actiris chaque année, et uniquement pour des emplois infraqualifiés, a précisé le ministre bruxellois de l’Emploi. Dans cette optique, chaque citoyen en Flandre et à Bruxelles doit pouvoir postuler librement dans l’autre Région, de préférence via la voie numérique. Outre les services du VDAB, un employeur flamand devrait également pouvoir demander des services à Actiris ou via le VDAB. Durant le débat, la députée socialiste flamande Hilde Sabbe (Vooruit) a fait état, sur foi d’échanges récents avec l’organisation patronale flamande Voka, de la difficulté pour des jeunes Bruxellois d’accéder à certains emplois en périphérie pour des motifs raciaux.