Beaucoup d'entreprises n'envisagent pas le retour au bureau avant la fin de l'été

LA FIDUCIAIRE

Experts-Comptables ITAA

A partir du 1er juillet, le télétravail ne sera plus obligatoire. Mais le retour au bureau annoncé ne se fera pas partout à cette date.

La réduction progressive du télétravail obligatoire, prévue par le plan général été, a commencé la semaine passée. L’objectif de ce plan est de “promouvoir le bien-être psychosocial des travailleurs et de favoriser l’esprit d’équipe”. Mais chaque employeur est évidemment libre d’organiser comme bon lui semble le retour de ses effectifs sur le lieu de travail. Certaines entreprises n’entendent d’ailleurs pas profiter de la date du 1er juillet pour initier ce retour au présentiel. Elles préfèrent attendre la fin de l’été.

Le plan général été comprend une stratégie d’assouplissement progressif du télétravail obligatoire, dont les deux étapes sont évidemment liées au travail dans les locaux de l’entreprise. Le premier assouplissement du télétravail obligatoire du 9 juin dernier offre des possibilités de période de retour alors que le second, qui entrera en vigueur le 1er juillet, n’obligera plus le télétravail (qui restera cependant fortement recommandé). Les fêtes du personnel, les activités d’équipe seront dès lors possibles à partir de cette date. Rappelons que jusqu’au 30 juin, les employeurs doivent continuer à autoriser le télétravail.

“C’est précisément la raison pour laquelle nous ne retournerons pas tous ensemble au bureau avant longtemps”, observe Nathalie Callens, Senior Legal Advisor de Group S. “Nous avons remarqué que certaines entreprises ne planifient le retour qu’à la fin de l’été. C’est notamment le cas dans les organisations où le travail au bureau était très exceptionnel au cours des derniers mois. Pour beaucoup d’entreprises, le régime de télétravail lié au coronavirus continuera donc à être appliqué jusqu’après les congés de leurs collaborateurs. Certains estiment que les périodes de congé à venir impliqueraient trop de difficultés pour planifier la présence des membres du personnel dans les locaux de l’entreprise ; d’autres veulent prendre le temps, au cours des prochains mois, de tout préparer minutieusement.”, nous explique Nathalie Callens.

Des nouvelles règles à prendre en compte pour les employeurs

Mais si le télétravail ne sera plus la norme, pas question pour autant que les employeurs reprennent le cours normal de l’entreprise d’avant la crise du covid-19. Les mesures de prévention restent par exemple d’application, à charge pour l’employeur de vérifier si les mesures prises sont également suffisantes pour garantir que le retour se déroule en toute sécurité. Les plus importantes sont naturellement la distance suffisante entre les travailleurs, la désinfection des mains et une ventilation adéquate. L’employeur est donc tenu d’adapter les mesures, en collaboration avec les services compétents en matière de prévention et de protection au travail et en respectant la concertation sociale.

Le covoiturage et les transports en commun à éviter

Mais, il n’y a pas que sur le lieu de travail qu’il faudra respecter certaines règles : les déplacements entre le domicile et le travail seront aussi soumis à certaines conditions. Le covoiturage sera à éviter tout comme les déplacements en transport en commun pendant les heures de pointes. Mais la communication entre employeurs et travailleurs reste le plus important selon la Senior Legal Advisor de Groupe S : “Ceux qui ne communiquent pas perdront le lien avec leurs travailleurs. Les collaborateurs qui reviendront au bureau après une longue période de travail à domicile auront peut-être besoin d’une période d’acclimatation. Mais vous pouvez aussi proposer des horaires de travail plus flexibles pour certains postes.”

Et si quelqu’un tombe malade ?

Les travailleurs qui ne se sentent pas bien doivent évidemment rester chez eux. Ceux qui ont contracté le coronavirus doivent en informer leur employeur afin que l’on puisse répertorier les collègues avec lesquels les travailleurs maladesont éventuellement eu un contact à haut risque. Le conseiller en prévention interne et le service médical externe peuvent jouer un rôle important à cet égard. En fonction de la situation sur le lieu de travail, des mesures concrètes seront alors prises. Elles vont du testing des travailleurs à la désinfection des locaux de l’entreprise en passant par le renvoi à la maison des collègues qui ont été en contact étroit.

La réduction progressive du télétravail obligatoire, prévue par le plan général été, a commencé la semaine passée. L’objectif de ce plan est de “promouvoir le bien-être psychosocial des travailleurs et de favoriser l’esprit d’équipe”. Mais chaque employeur est évidemment libre d’organiser comme bon lui semble le retour de ses effectifs sur le lieu de travail. Certaines entreprises n’entendent d’ailleurs pas profiter de la date du 1er juillet pour initier ce retour au présentiel. Elles préfèrent attendre la fin de l’été. Le plan général été comprend une stratégie d’assouplissement progressif du télétravail obligatoire, dont les deux étapes sont évidemment liées au travail dans les locaux de l’entreprise. Le premier assouplissement du télétravail obligatoire du 9 juin dernier offre des possibilités de période de retour alors que le second, qui entrera en vigueur le 1er juillet, n’obligera plus le télétravail (qui restera cependant fortement recommandé). Les fêtes du personnel, les activités d’équipe seront dès lors possibles à partir de cette date. Rappelons que jusqu’au 30 juin, les employeurs doivent continuer à autoriser le télétravail.”C’est précisément la raison pour laquelle nous ne retournerons pas tous ensemble au bureau avant longtemps”, observe Nathalie Callens, Senior Legal Advisor de Group S. “Nous avons remarqué que certaines entreprises ne planifient le retour qu’à la fin de l’été. C’est notamment le cas dans les organisations où le travail au bureau était très exceptionnel au cours des derniers mois. Pour beaucoup d’entreprises, le régime de télétravail lié au coronavirus continuera donc à être appliqué jusqu’après les congés de leurs collaborateurs. Certains estiment que les périodes de congé à venir impliqueraient trop de difficultés pour planifier la présence des membres du personnel dans les locaux de l’entreprise ; d’autres veulent prendre le temps, au cours des prochains mois, de tout préparer minutieusement.”, nous explique Nathalie Callens.Des nouvelles règles à prendre en compte pour les employeursMais si le télétravail ne sera plus la norme, pas question pour autant que les employeurs reprennent le cours normal de l’entreprise d’avant la crise du covid-19. Les mesures de prévention restent par exemple d’application, à charge pour l’employeur de vérifier si les mesures prises sont également suffisantes pour garantir que le retour se déroule en toute sécurité. Les plus importantes sont naturellement la distance suffisante entre les travailleurs, la désinfection des mains et une ventilation adéquate. L’employeur est donc tenu d’adapter les mesures, en collaboration avec les services compétents en matière de prévention et de protection au travail et en respectant la concertation sociale. Le covoiturage et les transports en commun à éviterMais, il n’y a pas que sur le lieu de travail qu’il faudra respecter certaines règles : les déplacements entre le domicile et le travail seront aussi soumis à certaines conditions. Le covoiturage sera à éviter tout comme les déplacements en transport en commun pendant les heures de pointes. Mais la communication entre employeurs et travailleurs reste le plus important selon la Senior Legal Advisor de Groupe S : “Ceux qui ne communiquent pas perdront le lien avec leurs travailleurs. Les collaborateurs qui reviendront au bureau après une longue période de travail à domicile auront peut-être besoin d’une période d’acclimatation. Mais vous pouvez aussi proposer des horaires de travail plus flexibles pour certains postes.”Et si quelqu’un tombe malade ?Les travailleurs qui ne se sentent pas bien doivent évidemment rester chez eux. Ceux qui ont contracté le coronavirus doivent en informer leur employeur afin que l’on puisse répertorier les collègues avec lesquels les travailleurs maladesont éventuellement eu un contact à haut risque. Le conseiller en prévention interne et le service médical externe peuvent jouer un rôle important à cet égard. En fonction de la situation sur le lieu de travail, des mesures concrètes seront alors prises. Elles vont du testing des travailleurs à la désinfection des locaux de l’entreprise en passant par le renvoi à la maison des collègues qui ont été en contact étroit.

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