Le SPF Économie a reçu en 2020 55.755 signalements de fraudes, soit une hausse de plus de 30 % par rapport à 2019, ressort-il du rapport annuel 2020 de l’Inspection économique.
Si le nombre de signalements augmente chaque année, notamment en raison de la notoriété croissante du Point de contact, l’augmentation de plus de 30% notée en 2020 (55.755 signalements contre 42.697 en 2019) est “principalement due à l’augmentation du nombre de signalements en raison de la crise du coronavirus“, estime le SPF Economie.
Depuis 2015, les signalements pour tromperie, arnaque, fraude ou escroquerie contre le consommateur ont plus que triplé auprès du SPF Economie. “Ces signalements sont essentiels. Ils guident l’action de nos services d’Inspection en plus de faire respecter les droits des consommateurs. Afin d’améliorer la réception et le suivi de ces signalements, les outils numériques mériteraient un investissement encore plus conséquent. C’est pourquoi le guichet unique créé pour centraliser toutes les questions et les plaintes des consommateurs sera un objectif important du gouvernement afin de mieux protéger les consommateurs”, souligne dans le communiqué le ministre de l’Economie, Pierre-Yves Dermagne.
Un signalement sur cinq en 2020 concernait une fraude lors de l’achat et de la vente en ligne de biens et services. Les appels téléphoniques indésirables des bureaux de marketing qui essaient de vendre leurs produits occupent la deuxième place (12%), suivis par les factures fantômes (8 %), c’est-à-dire des factures fictives pour des biens ou services qui n’ont pas été commandés.
Viennent ensuite les signalements pour e-mails non sollicités, spam, phishing (7%), pour extorsion (5%), pour problèmes à la suite du coronavirus (5%) et pour des problèmes/erreurs liés à une livraison (5%).
Enfin, on retrouve les signalements liés à des spams par SMS (4%), à des spams sur Windows (3%) et pour fraude à l’amitié (2%).
L’Inspection économique dit avoir reçu de très nombreux signalements concernant des voyages et évènements annulés, des gains anormaux, le refus d’accepter de l’argent liquide et le non-respect des mesures de lutte contre le coronavirus. Par ailleurs, l’Inspection économique a également vérifié quels autres signalements étaient aussi liés à la crise du coronavirus. Il y en avait 3.928 au total. La majorité concernait des voyages (1.764), suivis par les achats en ligne (595) et des infractions aux mesures prises pendant le confinement (572).
En 2020, l’Inspection économique a réalisé 9.101 contrôles liés au Covid-19, notamment pour contrôler la fermeture obligatoire pour certains commerçants et indépendants ainsi que les protocoles Covid-19.
L’Inspection économique a aussi entamé 136 enquêtes à la suite de signalements relatifs à des masques contrefaits ou ne répondant pas aux normes, ce qui a donné lieu à la rédaction de 69 procès-verbaux et de trois avertissements.
Si le nombre de signalements augmente chaque année, notamment en raison de la notoriété croissante du Point de contact, l’augmentation de plus de 30% notée en 2020 (55.755 signalements contre 42.697 en 2019) est “principalement due à l’augmentation du nombre de signalements en raison de la crise du coronavirus”, estime le SPF Economie. Depuis 2015, les signalements pour tromperie, arnaque, fraude ou escroquerie contre le consommateur ont plus que triplé auprès du SPF Economie. “Ces signalements sont essentiels. Ils guident l’action de nos services d’Inspection en plus de faire respecter les droits des consommateurs. Afin d’améliorer la réception et le suivi de ces signalements, les outils numériques mériteraient un investissement encore plus conséquent. C’est pourquoi le guichet unique créé pour centraliser toutes les questions et les plaintes des consommateurs sera un objectif important du gouvernement afin de mieux protéger les consommateurs”, souligne dans le communiqué le ministre de l’Economie, Pierre-Yves Dermagne. Un signalement sur cinq en 2020 concernait une fraude lors de l’achat et de la vente en ligne de biens et services. Les appels téléphoniques indésirables des bureaux de marketing qui essaient de vendre leurs produits occupent la deuxième place (12%), suivis par les factures fantômes (8 %), c’est-à-dire des factures fictives pour des biens ou services qui n’ont pas été commandés. Viennent ensuite les signalements pour e-mails non sollicités, spam, phishing (7%), pour extorsion (5%), pour problèmes à la suite du coronavirus (5%) et pour des problèmes/erreurs liés à une livraison (5%). Enfin, on retrouve les signalements liés à des spams par SMS (4%), à des spams sur Windows (3%) et pour fraude à l’amitié (2%). L’Inspection économique dit avoir reçu de très nombreux signalements concernant des voyages et évènements annulés, des gains anormaux, le refus d’accepter de l’argent liquide et le non-respect des mesures de lutte contre le coronavirus. Par ailleurs, l’Inspection économique a également vérifié quels autres signalements étaient aussi liés à la crise du coronavirus. Il y en avait 3.928 au total. La majorité concernait des voyages (1.764), suivis par les achats en ligne (595) et des infractions aux mesures prises pendant le confinement (572). En 2020, l’Inspection économique a réalisé 9.101 contrôles liés au Covid-19, notamment pour contrôler la fermeture obligatoire pour certains commerçants et indépendants ainsi que les protocoles Covid-19. L’Inspection économique a aussi entamé 136 enquêtes à la suite de signalements relatifs à des masques contrefaits ou ne répondant pas aux normes, ce qui a donné lieu à la rédaction de 69 procès-verbaux et de trois avertissements.